mercredi 11 août 2010

Second Jour Sawbridgeworth



Sciepontvautlecoup, 22 heures 34...

Ah ben mon lapin, tant qu'à faire, je reste à l'heure française...
Clarisse reste pour l'instant dans la voiture. Journée longue, route longue, ferry long (on avait oublié de prendre de la lecture), casus belli oublié je ne sais où racheté sur une aire d'autoroute, le médo contre le mal de mer qui shoote de la mort, longue route parce que péage à Danthford et nombreux travaux, difficultés à trouver le camping, Clarisse qui pénètre chez des particuliers et se fait virer comme une malpropre...
Petite balade le soir le long d'un canal à côté du camping, jonction entre l'eau (les péniches), la terre (la campagne et les trains) et l'air (les avions de l'aéroport pas loin).
Demain, nous allons à York, cité médiévale, pour une demi-journée.
Il nous manque quelques courses, mais à la guerre comme à la guerre et on est un peu mieux équipés que d'habitude.
Pas de prise électrique par contre dans les toilettes, nécessité d'économiser la batterie.
J'ai un peu râlé, comme d'habitude, mais c'est stupide. On a de la chance, on est en vacances, il ne fait pas un froid de canard comme il faisait au Canada. Nonobstant une nécessité de se procurer ce qu'il faut en protéines, à la limite, on a largement encore de la bouffe pour deux jours (bon, il est sûr que les produits laitiers me manquent) et le temps de monter tranquillement vers le nord.
Tout à l'heure, évoluant dans la très humide campagne anglaise, je n'ai pu m'empêcher de ressentir quelque chose qui tient de l'appel de la nature, comme aux Etats-Unis, au Canada ou en Australie. Il faudrait que je trouve des coins vierges de la campagne française qui me transportent comme ça.
Je regarde le dessin que j'ai fait ce matin. Il y a une colline, un arbre perché sur une butte devant et une sorte de chose dans le ciel qui ressemble à une soucoupe volante.
Dans mon rêve, il y avait des animaux. Dans le ciel et les nuages sur la route, aussi, plein.
Dans ma tête, il y a la jungle, le désert, la savane et la forêt.
Dans ma tête , j'aimerais qu'il fasse toujours autant vert que dans la campagne anglaise.
Peut-être est-ce en train d'en prendre largement le chemin.
Nous n'avons pas pris nos textes de théâtre, mais qu'importe.
Qu'importe, franchement.
On aura occasion de faire bien d'autres choses, j'en suis certain. Je suis impatient de tester les pubs.

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