mercredi 25 août 2010

Du 19 au 24

Stromness
23 heures 07, le 19

Nous n'avons pas profité de la ville hier soir. Je me suis contenté de discuter un peu avec les gens et de matter sur deux heures (en comptant les pubs) le reportage sur Stonehenge.
Conclusion, ce matin, très tôt, nous avons visité un bout de ce charmant village côtier où, au demeurant, nous avons aperçu à peu près autant de chats que sur tout le reste de notre séjour.
Kat a adoré. Mais vraiment. Et il y a une chose que je ne comprenais pas, pourquoi hier j'avais vu l'australie dans une pierre que j'avais rejeté à l'eau et pourquoi ce matin, la superbe crotte de nez que j'ai retiré de mon nez avait aussi la forme de l'Australie, en clair, avec un dôme marron au milieu faisant penser à Uluru. Je n'ai pas poussé l'indécence jusqu'à filmer cette production personnelle, mais il n'empêche, errant dans les rues de Stromness, mes yeux se sont portés par hasard que une plaque circulaire bleue (alors que j'en avais passé d'autres), la maison de naissance de Éliza Fraser, une rescapée d'un naufrage sur la barrière de corail qui devint une légende australienne et qui donna son nom à Fraser Island, l'île de sable que nous avons visitée l'année dernière.
Bref.
Plutôt que de faire un truc programmé à Maeshowe qui nous aurait coûté une certaine somme et un certain temps, nous avons préféré nous laisser aller à découvrir une autre tombe, gratuite celle-là, sur le chemin entre Stromness et Maeshowe. Nous avons également pris le temps de découvrir le petit village situé à côté des alignements de Stenness Stone et de nous rendre sur le chantier du ness de Broga. Là, nous avons pu faire un petit coucou à la jeune archéologue rencontrée hier soir, en essayant de comprendre tant bien que mal (mais plutôt que mal) les explications d'un archéologue avec un énorme accent écossais. J'ai ressenti une vague d'énergie extraordinaire au niveau de l'échafaudage sur lequel nous étions et je me suis permis de demander à l'archéologue s'ils comptaient faire des fouilles à d'autres endroits du site, en particulier où se trouvaient les échafaudage car j'ai la certitude qu'ils trouveront quelque chose à cet endroit.
Rho, interruption du programme, le chat de la ferme vient de nous surprendre avec un gros miaou et des ronrons en pagaille.
Bref, je reprends l'antenne.
Ouais, il y a définitivement quelque chose de puissant là-bas.
Le midi, on s'est rendus compte qu'on se faisait niquer en faisant exprès de se garer plus loin du centre ville à côté du poste de police. 1 livre les deux heures contre 50 centimes deux cents mètres plus loin au cœur du centre ville.
Bref. Pas eu la possibilité de manger à nouveau où nous étions à midi la veille, déjeuner dans un déli dans lequel Kat a eu l'occasion de bien se foutre de la gueule des serveurs, un peu lent, où j'ai manqué un fou rire en demandant un cheese cake au serveur et en expédiant deux morceaux de patate je pense coincés dans mes dents (j'avais opté pour une baked potato avec du coleslaw, mais j'ai eu des nouilles au thon à la place). Bref. Visite de la cathédrale de kirkwall, magnifiques tombes préservées et superbe mosaïques sur le plancher avant d'acheter un bonnet et des fudges dans un magasin pour s'en aller visiter la distillerie de Highland Park. J'ai dû réprimer un fou rire de la mort au début de la visite lorsqu'on nous a présenté les rochers, la mer, les falaises où j'ai imaginé un paysan qui était fier que son whisky avait un goût de rocher et Kat a rajouté et de mouettes (alors que des mouettes passaient à l'écran). Difficile de rendre à l'écran la nécessaire envie de rire à chaque fois que passaient des rochers ou des mouettes ou que voguait dans mon imagination la forte envie de créer un pnj bien débile qui fait vieillir son whisky dans des bidons de pétrole réformés dans lequel il a mis des rochers, des mouettes et un éventuel surfeur de passage.
Ah pitin. J'ai appris que le grain du whisky n'était pas produit sur l'île, que la fermentation du grain ne se faisait que à 20 % du total qu'ils utilisaient et que l'orge fumée à la tourbe n'était que la même proportion dans le mélange utilisé. Il a été fascinant de découvrir que les tonneaux donnaient une odeur différente au cherry selon qu'ils étaient du chêne italien ou américain et que les 15 ou 18 ans d'âge n'avaient pas le même goût ou la même odeur justement parce que tout dépendait des mélanges de tonneaux qu'on utilisait.
Nous avons ensuite acheté un vin de fruit, personnellement le seul que j'ai trouvé supportable plaisait aussi à ma femme. Puis tout bêtement le retour au camping, la découverte de trois autres trèfles énormes pas loin de là où j'avais trouvé le premier, un chou blanc pour trouver un pub à St Margaret's Hope, un dîner dehors avec un temps plus qu'acceptable en compagnie de midges, d'une excellente soupe en boîte plastique, de crackers et de tapenade.
Après le dîner, nous sommes retournés au cimetière visité l'avant-veille, Clarisse s'est rendu compte qu'il donnait l'impression d'être habité mais de manière positive. J'ai eu un signe sur la tombe d'un gamin mort à 16 ans, histoire de pouvoir tempérer d'éventuels problèmes personnels à l'aune du drame des autres.
J'ai retrouvé dans le cimetière attenant à la cathédrale de Kirkwall et dans ce cimetière le soir, une sensation éprouvée voici des tas d'années déjà, de type un peu « cheval » dans la religion vaudou. L'idée était bêtement que je ne possédais pas tout à fait mes jambes.
Ce n'est pas la seule chose qui me soit arrivée dans la balade, la sensation de voir deux esprits gardiens et de leur témoigner du respect en ne croisant pas leur chemin, une magnifique pierre levée au milieu d'un champs, une autre magnifique (mais beaucoup plus petite) pierre levée beaucoup plus proche de la mer et sculptée remarquablement par un artiste sans doute religieux.
Je ne saurais terminé sans l'incroyable lumière de la lune aussi, les gens qui se baignaient à moitié sur la plage en faisant du canoë kayak, le petit côté étrange de cette maison abandonnée (mais pas le jardin, soigneusement entretenu) avec un panneau sur le mur défiant quiconque de pénétrer.
Il y a quelque chose de magique par ici.
Clairement. Les esprits (ou plutôt l'énergie ou l'écho de l'énergie) sont en paix, il y a des quatre feuilles, la baie a quelque chose d'enchanteur et la lumière rasante le soir avec sans doute l'air marin fait voir des choses même aux plus rationnels d'entre nous lorsqu'ils se donnent le temps et les moyens de laisser un peu voguer leur imagination (ou leur réceptivité).
C'est à regret, un peu, que je constate qu'on a pas fait le dixième de ce qu'il faudrait faire aux Orcades, mais c'est un tout petit, petit, petit regret comparé à ce que l'île nous a apporté et à la manière dont elle m'a transformé ou plutôt aidé à continuer un processus entamé déjà depuis longtemps mais sérieusement creusé depuis quelques mois.
Un processus qui ne m'empêchera jamais de prendre à la rigolade tout ce que je pourrais ressentir. Je ne fais que ressentir, c'est plus important pour avoir une certaine foi et accepter de la remettre en question...
Le chat revient, je vais le caresser.
C'est vrai qu'il a le ronron facile.
Et le ronron, aussi, c'est magique.
Houps, retour des toilettes et deux ou trois images qui reviennent de la journée...
Le dessin, en mode automatique laissé à l'auberge de jeunesse de Stromness, encore le fou rire réprimé à la distillerie, l'étrange soda au goût de chewing-gum aux fruits acheté ce matin, le vendeur d'une sorte de petite gargotte qui m'explique qu'il n'aime pas le fromage que je lui achète, qu'il en mange d'autres, mais pas celui-là, le cidre que nous devons jeter pour passer à la bière au gingembre parce que certains de leurs cidres en bouteille sont dégueulasses et trop « champagnisés », les erreurs de direction sur l'île au début à se retrouver chez un particulier, l'intérieur un peu bizarre du Inn que nous avons pris pour un bar, les enfants qui jouent au golf à St Margaret's hope, les voisins (Dave, Bill et sa femme) toujours aussi charmants mais avec qui nous n'avons pas passé la soirée, Clarisse doit se coucher tôt, les gens qui vont aux toilettes avant de se coucher (Dave en particulier) et qui en sont pour leur intimité puisque je me trouve à une porte très fine en bois d'écart d'eux. Enfin bref...
Demain, une autre histoire, encore...
J'espère rêver cette nuit, de la paix que peut apporter cet endroit où de chevaux galopant sur le sentier de lumière.
Bonne nuit, mon petit.

Le vent...
Minuit 12, le 21...

Retour sur l'île principale, routes les plus septentrionales du Nord-Ouest de l'Écosse, découverte après s'être un peu paumé d'un cairn dont la vue donne sur une centrale nucléaire, une des pires de l'histoire des centrales nucléaires, route longue dans des paysages changeants et magnifiques. L'automne, le printemps et l'été en une seule journée.
Pique-nique en bas du mont accueillant les cairns.
Arrivée à Durness, une ville très bien indiquée sur la carte mais ne comptant pas plus de quelques centaines d'habitants.
Promenade dans les dunes de sable qui jouxtent la plage où John Lennon passait ses étés alors qu'il était enfant. Putains de dunes de sable, magnifique. J'ai adoré. C'est agréable à escalader, à marcher, à explorer. Du coup, comme on a traîné dans les dunes, nous n'avons pas eu le temps de faire le chemin sur son entier mais peu importe, j'adore les dunes.
Le vent souffle, souffle très fort, il va y avoir du bruit dans la tente. La voiture bouge déjà rien qu'avec le vent, c'est dire. Difficile de monter la tente tout à l'heure et puis une chaleur assez forte pendant la balade dans les dunes. J'oublie aussi un détour de tas de kilomètres pour trouver du pain allemand – Madeleine de Proust par rapport à un épisode au Canada – finalement trouvé dans une épicerie et les diverses choses que j'ai essayées au pub qui jouxte le camping : brandy, cherry, whisky et vin de gingembre.
J'ai essayé de pinter un peu ma femme, merde, on est vendredi soir quoi, dans un pub avec de l'ambiance. Pas réussi à la mettre KO. Mais l'idée n'était que de pinter de toutes les manières.
Demain on est un peu comme le titre de ce jour, dans le vent. Dans le vent en ce qui concerne les options de voyage que vous voulez prendre. On verre ce qu'on fera selon le bon vouloir de monsioeur météo.
Mais passons. Je vais me coucher un peu plus tôt que d'habitude ce soir et rêver à tous ces rêves que je fais : éveillés ou pas éveillés.
Ah bon sang, ce vent.

110 kilomètres heure...
22 heures 02, le 21...

Zou, le vent, les rêves éveillés et – limite – un voyage initiatique...
C'est pendant une tempête que je me suis couché... Une tempête. Le vent battait à 85 kilomètres heure et il y a eu des rafales à 110.
Si madame.
J'ai eu l'impression, à moitié réveillé, à moitié endormi, d'être massé, touché, par les mains de dizaines et de dizaines d'esprits et de comprendre que dans une telle situation, il était normal pour les anciens d'avoir une sorte de culte sur les esprits de la nature ou des anciens.
Notre tente a très difficilement tenu la nuit ; les quatre piquets principaux envolés et un des piquets des quatre cordes, j'ai joué toute la nuit à faire le contre poids.
Le camping où nous devions être cette nuit a refusé les campeurs pour ne pas qu'ils se retrouvent comme tous les pauvres hères de Durness qui ont vu pour certains leurs tentes détruites.
On était bien fatigués, bien nazes. Sur la route touristique vers Ullapool, on a dû prendre une heure pour faire la sieste (avant manger), je me suis réveillé totalement à l'ouest, ne sachant pas où j'étais, je me suis senti un instant perdu.
Perdu comme devant l'immense beauté des incroyables paysages changeants de l'Écosse...
Bref, nous avons réussi à louper des tas de randonnées à cause du temps exécrable, à faire la marche de Old Man of Stoer un peu tronquée. Magnifique bonhomme de pierre naturelle que ce vieil homme devant lequel je me suis assis 5 minutes par un vent battant sans doute les 70 kilomètres heures.
Là, nous avons choisi de camper sauvage sur un site magnifique que nous aurions exploré si le temps était au beau fixe, mais il se trouve, hum, que non, mais qu'à la première heure demain matin, on filera au parking situé à 400 mètres de là pour aller explorer le château de Ardverck, une ruine située sur une sorte de petite île sise sur un lac, rattachée par une langue de terre ou de sable.
Je crois aux lois du hasard et de la synchronicité. Les seules choses qu'on aura pu faire à fond auront été celles imposées par les conditions climatiques.
Il y avait aussi le petit village de Stoer où nous avons fait chou blanc pour un B&B mais où nous avons encore pris la peine de regarder un petit cimetière (l'ancien) avec une église en ruines en son milieu.
Enfin, bref, je ne reste pas, je ne sais vraiment pas quand je pourrai recharger le PC, cong.
Une journée qui aurait pu être de merde, mais l'incident de la tempête m'a fait énormément rire en de nombreuses occasions au sein de la journée et le site sur lequel nous sommes mérite vraiment le détour.

Midges...
21 heures 43, le 21...

Le temps compte pour ce pauvre PC qui risque de ne pas pouvoir être rechargé demain. J'espère que je pourrai lui donner un p'tit coup de jus demain matin.

Ardverck. Un fichu foutu putain de site qui nous avait appelé. Des tonnes de midges le matin sur la voiture, une certaine quantité sur le site que j'ai attendu toute la nuit de visiter, midges, midges le matin, écho ce qui allait nous arriver ce soir. Le camping de Bardallach, envahi par les « nasty little bastards ». Nous avons dû trouver refuge dans le bothy de l'endroit. Il est impossible de tenir dehors. Avant-hier une tempête de folie, hier un camping sauvage dans le vent et la brume, aujourd'hui la nécessité de devoir fuir.
Nous avons aussi loupé Corrie quelque chose Gorge, Clarisse corrigera. Mais ce ne fut pas une mauvaise journée loin de là.
Visite du site du château plus de deux heures avec le château, un cairn, une maison construite sur les désirs d'une bourgeoise.
Bon moment de détente à Ullapool où je me suis fait avoir à faire des tas d'achats.
Vraiment fait avoir. Enfin bref. Un nouveau chapeau pour moi. Très english style. Il faudra porter un certain type de vêtement pour aller avec.
Sympathique ballade dans la campagne du coin, et je ne suis pas sûr de mon orthographe du mot balade sans internet pour vérifier.
Toujours mon côté mystique satisfait, en particulier ce matin, où j'ai trouvé un trèfle à quatre feuilles au pied du château des Mac Leod.
Un phoque gris ou commun (???) aperçu à Ullapool en train d'observer les touristes la tête sortie de l'eau.
Le déjeuner à midi avec les meilleurs oeufs brouillés mangés par Kat et moi qui ai goûté les rolls et le porridge, sans compter des fudges avec une autre consistance que très sucrée et cassante.
Les boeufs laineux dans un des champs que nous avons traversé cette aprem.
Le sous-bois quasi canadien de la seule balade (j'opte finalement pour un L) que nous avons effectuée en début d'après-midi.
Je demande à Clarisse si elle a des choses à dire :
Je suis fatiguée, le feu est en train de m'hypnotiser et les midges de me bouffer, quoiqu'elles mangent plus (surnom de moi) que (surnom de clarisse), car (surnom de moi) est plus appétissant.
Je coupe l'antenne. Il me reste 40 % de batterie. Demain on essaiera de réveiller personne en faisant notre cuisine avant de nous en aller très tôt comme d'habitude.
Yé.
Ah si, je reviens sur mon côté mystique et les images mentales. Je ne sais pas pourquoi ça devient si fort en vacances et c'est devenu aussi fort maintenant, enfin si je sais en partie, ou plutôt je ressens, mais ce qu'il y a de sûr, c'est que c'est ce qui me tue de ne pas faire appel à cela plus souvent et que le chemin commencé cette année ne doit pas être prêt de s'arrêter.
Tadada.

Midges strike back
23 heures 33, le 23 août...

Une excellente soirée, hier soir, dans le loft en compagnie d'un belge (flamand), de sa copine, de leurs deux gosses à chacun plus une copine de l'une d'entre-eux (soit un groupe de 7) et d'un ex prof de chimie, amateur de randonnée dans les montagnes des Highlands et spécialiste des pubs et des whiskies. J'ai eu le droit à une stella artois (hum, pas trop mon truc, ça désaltère cela dit) et un verre de ledaig (nettement plus agréable pour moi le soir). Une bonne discussion animée où l'on a appris chacun des uns et des autres et où le montagnard a parlé de certaines de ses plus belles expériences. Il y a notamment ce moment où ils se sont débarrassés de « midges » en faisant 8 miles (4 aller et retour) en roulant à fond vitres ouvertes pour rejoindre un pub qui était à peine à deux cents mètres.
Les « midges » ne se combattent pas, ne se vainquent pas, elles nécessitent juste qu'on fuit.
Ce matin, nous avons effectué la route Badralach Gairloch en profitant de nombreux points de vue avant d'échouer un p'tit moment dans un café de campeurs et de randonneurs après que je me sois laissé aller à acheter des conneries dans l'office de tourisme de Gairloch.
Le magasin du coin offrait tout un lot de produits frais que malheureusement je n'ai pas pu tous acheter en fromages ou autres par manque de place pour conserver.
Oh bon sang, je sens que je me fais un peu vieux et que j'ai vraiment envie de profiter du confort de certains éléments d'une caravane pour une telle manière de voyager.
En Europe, un petit camping car (le modèle le plus réduit), c'est vraiment le pied, à mon avis, à deux.
Mais bref.
L'après-midi, nous avons fait autrement que ce qui avait été prévu. Après avoir déjeuné avec les choses achetées au café des randonneurs, nous nous sommes lancés dans un chemin qui s'est semble-t-il avéré bien plus long que ce qui était prévu dans le panneau l'indiquant.
L'aller s'est passé sans problème mais le vent s'est tu au retour et les «  foutues putains de saloperies de « midges » se sont mises de sortie, ruinant en partie certains éléments du retour.
Installation tout à l'heure Shieldaig, après un très beau chemin en voiture (bien que voilé par la brume)... Il n'y a pas grand-chose à faire à Shieldaig, c'est tout petit, il y a un camping gratuit offert à disposition avec flaque de pluie et crottes de moutons en sus. Mais la vue est sublime.
Côté mystique, je me suis retrouvé avec deux signes : la possibilité d'un transfert du sac médecine que je me constitue sur un des éléments du sac, mon alliance, que j'ai mise pour m'aider à supporter une digestion très difficile de « coleslaw additionné de beaucoup trop de mayonnaise » ; la compréhension d'une des méthodes des anciens pour voir l'invisible, interpréter les signes ou les images dans les éléments de la nature et je dois avouer que certains rocher étaient très parlants.
Enfin bref, pour ne pas finir sur une note négative, car je suis réellement rongé par les «  midges », bouffé, endolori, nous avons pu acheter des filets pour nous protéger le visage, inquiets que nous sommes du fait que le montagnard, hier soir, nous ait dit que Skye (où nous nous rendons) est l'endroit d'Écosse le pire pour les « midges ».
On aura l'air bien con. Mais dans l'état où je suis du fait que je suis littéralement dévoré, je ne pourrai pas supporter un même régime demain...
Bonne nuit les petits...

B&B
23 heures 47, maintenant 57 le 24...

Des tas de rêves pénétrants (nan je déconne)
Une belle route scénique.
La journée passée quasiment dans un tout petit village appelé Plockton, un petit tour en bateau pour voir des phoques (et espérer voir des loutres, mais là, chou blanc), presque uniquement de la balade en voiture, en bref avant de filer un peu glander dans le B&B proche de l'île de Skye où nous avons choisi de passer la soirée tranquillement.
Bonnes impressions de la journée, légère déception de ne pas avoir fait plus de marche, mais on va dire que c'était une journée « magnifiques petits villages ».
Kat a pu goûter du fish and ships, demain nous avons opté pour du très traditionnel en petit déjeuner : saumon et œufs brouillés pour Kat et écossais pour moi (un truc pas végétarien, mais il y a deux choses encore pas végétariennes que je dois faire ici en plus du petit déjeuner écossais : les scotch eggs et le haggis traditionnel. En végétarien, il y a la barre de mars ou twix trempée dans la chapelure et frite dans l'huile. Hou.
On retiendra les images suivantes de la journée : grosse fatigue, les derniers jours ont été éprouvants, bonne détente, du soleil dans l'après-midi, les vaches laineuses qui broutent dans le hameau de Duirinish, une visite dans une fabrique de textiles où l'on peut trouver tout ce qui est possible et imaginable en laine et où j'ai trouvé des casquettes trop grandes pour moi, un château en ruines à la suite d'une bataille entre des Mac Kenzie et des Mac Donald, le yaourt que j'explose dans un magasin le matin, l'interdiction de vendre de l'alcool en dehors des heures permises 10 heures – 22 heures dans les commerces, les méduses dans l'eau, ma femme qui espère voir une loutre qui ne vient pas, les trois chats placides du B&B, la connexion avec vidéo par l'interface de google chat avec les parents de Clarisse.
Et j'en passe.
Mon côté mystique n'en a pas trop pris pour son grade, on s'est contentés d'un cimetière qui était tranquille dans les environs de Lochcarron.
Mais il était nécessaire de faire aussi une pause sur cet aspect là pour voir justement ce qui me manque quand je ne m'y intéresse plus.
J'attends la prochaine pleine lune. C'est à dire ce soir remarquez...
:)

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