mercredi 10 décembre 2014

Le doigt...

http://www.lapagedujour.net/decembre2014/dixdecembre2014.htm

Le doigt à la déprime.
Enfin, j'essaie.
Y a plusieurs noms à ce doigt.
L'en faudrait 5.
Pour l'instant c'est Maleluka, Avaricum, McB et il me manque écrire et Jeu de rôle en ce moment.
C'est déjà pas si mal.

Mais il n'empêche.
J'ai lu des articles sur les maladies de comédiens célèbres et effectivement ce que j'ai ne m'empêche pas de faire presque tout (voire tout en payant un peu le prix après).
Mais c'est le temps hors de la scène qu'il faut gérer.
Et le fait qu'on ne puisse pas s'échapper tout le temps.
Et un sentiment d'angoisse si tout ce qui me permet de m'échapper volait en éclat à cause d'une mutation de ma femme pour cause de merde totale à son travail.
Elle angoisse et j'essaie de ne pas le faire. Mais je ne crois pas à quel point ça serait très mauvais pour mon équilibre mental très fragile d'encaisser la perte des repères longuement construits ces dernières années.

C'est dur de se trouver une famille.
Ma parano de mes années adolescentes refait parfois surface, pas la parano, les gens m'en veulent. Non, la parano les gens sont polis parce qu'ils sont sympas mais en fait t'es une grosse merde (ah je ne te remercie pas, père, pour ce peu d'estime du soi que je possède, mais passons, ce n'est pas le sujet).
La seule manière de ne pas me sentir une grosse merde, c'est d'écrire un truc bien (mais les retours sont difficiles sur l'écriture et la capacité d'écrire n'est pas toujours là) ou de jouer un truc bien (en jeu de rôle, en partie mais surtout sur scène ou dans les rapports aux gens comme "l'après" de l'intervention qu'on a faite ce soir pour que les employeurs embauchent des sapeurs pompiers volontaires.
Une noble cause défendue ce soir... d'ailleurs, le film fait par les pompiers du Cher m'a tiré presque des larmes dans le besoin pur et simple de gens qui doivent être disponibles pour sauver des vies.
Aider, c'est aussi un moyen de ne pas se sentir "merdeux". Mais là, mes capacités sont assez limitées.
J'ai résolu un choix une fois par semaine.
Et c'est bien.
L'hôpital, c'est dur de ne plus aller faire les visites aux malades mais faut pas déconner, j'ai pas le mental qui résiste tout le temps à la douleur, la mienne comme celle des autres, et j'ai vraiment parfois du mal à le masquer. Les visites à l'hôpital exigent la forme mentale aussi bien que physique, ce qui n'est pas mon cas.




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