dimanche 15 mai 2011

A thomas

Il est un temps où l'on regarde en arrière et où on se dit :
Merde j'ai loupé ça.
Il est un temps où l'on se dit : pourquoi regarder ce qu'on a loupé ? Pourquoi se faire du mal ? Ce qui est fait est fait.
Si je devais recommencer ma vie, je pense que je serai comédien.
Tu n'imagines pas à quel point j'aime ça, jouer (ou écrire, ou faire vivre des histoires).
La vie est un numéro.
Une sorte de représentation.
Nous sommes tous à jouer bien souvent des rôles.
Dans quelques heures, je serai sur scène pour jouer Ten Little Indians.
Tranquillement installé avec un verre de mon whisky préféré, et peut-être bientôt un deuxième, je n'ai pour l'instant pas de stress.
Au théâtre, nous sommes deux groupes. Le groupe du mercredi et celui du jeudi. Je suis de celui du mercredi et ce soir je suis allé voir la pièce jouée par le groupe du jeudi.
Bien sympathique.
Très sympathique.
J'ai oublié l'état du monde, les médias qui traitent mal de certains affaires (Ben Laden n'est qu'une icone qui cache de bien pires tueurs et les pires enfoirés de ce monde vivent dans des hautes tours dorées dirigeant des grands groupes chimiques, pharmaceutiques, bancaires ou pétrochimiques...
A la veille de jouer "Ten Little Indians", je pensais à toi.
Je vais faire filmer notre spectacle et je me disais que ça serait sympa de te l'envoyer sur DVDRom. Je me disais aussi que je suis triste de ne pas venir aux Etats-Unis cette année.
Mais je regarde ce whisky, je repense à l'Ecosse, et je me dis que j'ai plein de choses à faire là bas, en compensation.
Je t'aime mon vieux Thomas.
Embrasse ta femme et porte toi mieux que l'état du monde.

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