samedi 1 octobre 2011

Flamme.

Pas mal de temps passé à causer, et sur moi, et sur les rôles dans le jeu de rôle.
Une partie plus courte que d'hab mais avec une fin qui lamine bien les pjs.
Horus encore au tas.
Mais surtout.
Surtout...
Ma femme qui m'apprend que ma mère a appelé tard pour signaler que la maison de mon cousin et de ma tante (la femme du frère défunt de ma mère) a brûlée.
Une maison dans laquelle je suis allé à chacune de mes vacances (juste pour l'après-midi, mais quand même).
Brûlée.
Je n'ai pas cessé d'écrire des histoires de famille cette semaine autour du personnage que je préfère ces derniers temps.
De constater à quel point virtuellement la famille était importante.
Et là, sur cette nouvelle à froid, je me sens étrangement détaché. Ils ne sont pas morts, c'est l'essentiel, je me dis.
Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à tous les bouquins de ma tante ou à la cave à vin et puis je n'ai même pas songé aux instruments de musique, au studio de mon cousin, aux animaux.
Les livres...
Perdre les livres.
Heureusement qu'on peut trouver pas mal de choses en pdf pour compenser je me dis bien cyniquement si cela m'arrivait.
Par contre, j'ai aussi pensé à partir, à aller là-bas donner un coup de main. Mais au nom de quoi ? On se parle une fois tous les trois ans.
Ceci dit, y a cette idée bizarre que ça reste la famille et qu'on doit en faire plus, malgré tout, que ce qu'on ferait pour des gens à qui on ne parle qu'une fois tous les trois ans.
Loin des yeux, loin du coeur.
C'est affreux, mais c'est une manière de vivre à laquelle je continuerai de souscrire. Il y a bien assez de choses qui font mal comme ça dans la vie.
Bon sang. J'espère qu'ils pourront récupérer des trucs de leur maison quand même.

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