En toute vérité.

 J'ai posté ça sur le groupe théâtre, puis je l'ai enlevé. Mais je le garde ici.

Je revois ma copie et je vais essayer de faire trois ou quatre scènes très très très courtes dans l'ascenseur en plus des petites touches d'adresse au public. Cette pièce me donne envie de jouer avec le public et de laisser les autres choisir tout ce dont ils ont envie, vu que je dois être le moins emballé de la bande car si j'aime la pièce, j'y vois pas mon rôle – du fait du principe du sketch et que les rôles que j'aime bien vont mieux à d'autres qu'à moi – quoique personne n'ait voulu de Sabian mais Willy le ferait très bien).
C'est la première fois que je vois pas ma place dans une pièce. Mais c'est le challenge, la trouver ou la créer. Au bout de tas d'années, moi j'aime le challenge en théâtre, faire des trucs de fou ou pas faits encore.

J'aime surtout trois scènes dans cette pièce et je mets au même niveau la scène de Jérôme et celle de Christian avec l'actionnaire.

Bonus, cette pièce fait synchronicité avec un contact important pour moi qui a manqué la voir et il y a l'unité du building, du président et de certains personnages qui reviennent. Et c'est le principe du théâtre, trouver comment sublimer les trucs. La mise en scène et le jeu servent à ça. Je sais, à l'egregore créatif manifesté ce soir qu'il y aura une bonne alchimie de groupe.

Je m'en veux pas, je découvre que j'ai un plaisir immense au rôle avant tout. Plus qu'à la pièce. Et que j'ai une vision aussi.
J'ai eu la sensation directe d'une sorte de manque, l'envie de m'adresser au public, l'envie du pigeon. Ce soir m'a permis de comprendre que le sens figuré était encore plus fort que le sens propre pour ce personnage.
J'avais envie d'un truc tragicomique.

Bref, en toute vérité, cela fera moins de texte à apprendre cette année et j'aurai le challenge de trouver le liant sans être transporté de fou par autre chose que ce que les camarades ont déjà rajouté. Certains ont écrits de très belles scènes.

Peut-être qu'à la relecture je saurai trouver le liant et abandonnerai même l'idée d'un personnage groom qui se prend pour un pigeon pour préférer le challenge d'incarner plusieurs rôles d'une manière toute différente. Je vais m'amuser quand même, pas de souci. Mais forcément après l'épiphanie de l'œuf et de Pas pleurer, c'est pas forcément évident d'avoir aussi bien.

La page du jour.

Le blog du fils.