mardi 17 décembre 2024

Les trucs bien

- Faire un historique complètement con sur l'invitation d'un autre joueur.
Un personnage qui a des casseroles. J'ai balancé l'historique plus bas.

- Faire la page du jour.

- Faire le blog du fils.

Pas tout seul cet après-midi, le kiné ce matin et puis la partie de jeu de rôle de ce soir en solo avec le personnage qui reste seul après la mort du joueur de l'autre personnage. Un bon début de partie sur une campagne forcément solo sur deux ou trois épisodes et qui donne la part belle à l'historique de Joï dont je parlais hier.



La Poule.

Poule...
Alors je me réveille, c'est dans une salle de l'arbre, là, avec plein de trucs magiques et là, euh, ben, c'est une salle avec plein de côtés, je ne sais plus si c'est sept, huit ou neuf.
Et j'ai mal au crâne et puis au dos aussi au niveau des omoplates.
- Là derrière ?
Oui, là.
- Eh, qui sait, tu es peut-être un changelin qui s'ignore.
Ah ?
- Vas-y continue ton histoire.
Ouais, enfin, tu étais là, c'est bizarre quand même de te raconter tout ça.
- C'est parce que c'est un rêve. Dans les rêves, c'est bizarre. Regarde, je peux être une jolie femme aussi et on peut faire l'amour si tu veux.
Euuuuh, non, je crois pas, je...
- Mais si on peut je te dis, si t'as envie. C'est un rêve.
Non, mais tu es une poule.
- Oui, aussi. Mais c'est comme tu veux, c'est ton rêve, continue. Je reste une poule. Tu veux que je garde mon aile noire et mon aile blanche ?
Ben c'est comme tu veux toi, hein.
- Eh, si ça se trouve, t'avais une aile noire et une aile blanche toi aussi, avant.
Bon. Euh, je continue ?
- Oui, oui, vas-y pardon.
Donc, je me réveille dans cette salle dont tu dois connaître le nombre de côtés.
- Oui sans doute.
Et là, qu'est-ce que je vois ?
- Ben moi.
Alors, bon, j'ai mal au crâne, j'ai mal aux omoplates, je vois une poule rousse avec une aile blanche et une aile noire et une main qui dépasse d'un des murs, tout plein de lumière le mur, comme si c'était un portail.
- Oui, oui, je me souviens bien. Une lumière rousse.
Et là, tu me dis :
Salut, ça va ? Pas trop fatigué ? De retour des hautes sphères ?
Et là, je ne comprends rien. Mais tu continues :
- Tu sais, j'ai des cadeaux pour toi.
Ah ? Que je fais. C'est gentil, mais, euh, qu'est-ce que je fous ici ?
- Ben tu es là pour les cadeaux.
Les cadeaux ?
- Oui, tu veux bien le pouvoir et la connaissance, n'est-ce pas ?
Là, je me demande dans ma tête si je préférerais pas la pensée et la mémoire. Mais tu me réponds comme si je t'avais parlé à haute voix :
- C'est peut-être la même chose. Je t'offre le pouvoir de vision, le don de seconde vue, de voir les choses cachées, voire invisibles comme moi, de voir le temps passé ou futur si tu te concentres vraiment bien.
Les choses invisibles comme toi ?
- Je suis invisible.
Ah ben non, puisque je te vois.
- Non mais là, euh, c'est un rêve, je te parle depuis le rêve mais après tu pourras le faire. C'est parce que tu es proche de la source du pouvoir que tu peux le faire. Mais si tu sacrifies ton œil, poum, tu pourras le faire tout le temps. T'es bien venu ici pour ça. T'aimes bien savoir ? Non ?
Il n'y a pas une légende sur un mec qui se serait sacrifié neuf jours suspendu à un arbre en perdant son œil à la fin ?
- Si, sans doute. Mais euh, là, par contre, désolée, je ne suis pas spécialiste de toutes les légendes. Ah ? T'es spécialiste toi ?
- Ah oui, mais plus dans les trucs d'histoire ou de magie, tu vois. Je peux aussi euh, attaquer.
Attaquer ?
- Oui, je pique le cul. Et puis je peux pondre un gros œuf chaque jour. Comme ça, t'es rassasié. Enfin, je ne sais pas, comme t'es assez grand mais ça te fait au moins un repas. Peut-être toute la journée.
Ah ouais, quand même.
- Bon, tu le veux ton œil ?
Ben euh. Je sais pas, j'y verrai comment après ? Des deux yeux ou d'un seul ?
- Ah ben c'est la surprise. Mais au moins de l'autre œil, tu verras des tas de trucs.
Bon. Et les autres cadeaux ? Tu as parlé de cadeaux au pluriel.
- Oui, oui, alors tu vois la main qui est prise dans le mur de lumière là ?
Euh, oui. Mais... je suis toujours dans le rêve là ?
- Ah c'est comme tu veux, c'est ton rêve.
J'aimerais autant être réveillé.
- Réveillé et éveillé ?
Je ne comprends pas tout ce que tu dis la poule.
- C'est marrant, ça, que tu m'appelles comme ça.
Pourquoi ?
- Parce que maintenant ton nom est Poule.
Poule ?
- Oui.
Putain...
- Bon, passons pour l'instant, tu vois la main là qui sort du mur de lumière ?
Oui. Euh. Elle est bleue, c'est ça ?
- Ben il n'y en a qu'une.
Oui, mais elle est bleue.
- Et regarde, en plus, elle a un sixième doigt.
Ah ouais, c'est euh... Houuu. Je sais pas trop ce que c'est.
- Eh ben c'est simple, je t'explique, si tu veux les cadeaux, tu te fais percer l'oeil sur le sixième doigt qui a un ongle plus prononcé là et tu mets ta main dans la main bleue. La main va t'arracher ta main, la faire disparaître dans la lumière rousse mais tu pourras alors la mettre à ton bras. Et là, tu auras le pouvoir de la main. Ou certains de ses pouvoirs.
Ah la vache.
- Oui, je sais.
Quels pouvoirs ?
- Ah ben c'est la surprise, si tu veux le pouvoir et la connaissance, faut sacrifier ton œil et ta main. Je suis sûre qu'il y a des légendes sur des types qui ont sacrifié l'un ou l'autre, mais les deux, tu te rends compte ?
Non, mais euh, là, quand même, t'es sûre que je peux te faire confiance ?
- Eh, je suis une poule et tu t'appelles poule, je suis ton guide, ton totem, ton âme, ta femme si tu veux, je suis tout pour toi. C'est d'ailleurs ça le troisième cadeau.
Toi ?
- Oui. Je pourrai te rendre des services, tu verras, soulever des trucs pour toi, pondre un œuf, aller en reconnaissance. Je suis désolée ça t'ait coûté tes ailes et visiblement ta mémoire.
Mes ailes ?
- Ben oui, regarde t'es allongé en bas du mur de lumière, en dessous de la main. Si ça se trouve tes ailes sont de l'autre côté. Mais du coup, je suis là, moi...
Bon. Si je résume, je me réveille, je me fais crever ou arracher l'oeil, puis la main et j'ai le pouvoir et la connaissance ?
- Alors, attention, je précise, je n'ai pas parlé de connaissance et de pouvoir absolu. Pas tout de suite, il y a la quête à mener. On fait pas l'omelette de la connaissance sans casser les œufs de l'aventure. Mais je saurai te guider, j'ai une interface avec le ciel. Ou les dieux, Ou les esprits, enfin comme tu as envie d'appeler les choses, quoi...
Et là, bon, euh, je sais pas. Je me réveille. Et c'est un peu brumeux. Je m'approche de la main, mais pas de bol, j'aurais préféré l'oeil gauche parce que ça semblait mon œil directeur, mais bim, j'me fais piquer l'oeil droit, je retire la tête et je vois planté au bout de l'ongle mon œil qui s'transforme en euh, sphère noire avec 12 côtés. Et là, tu me fais :
- Vas-y, mets le dé dans ton orbite. Vas-y.
Seulement j'ai mal, je dois dire pas mal de putains et de qu'est-ce que c'est que ce bordel. Et tu me fais encore :
- Ton bord d'aile ?
Je râle et je hurle et je lâche des qu'est-ce que c'est que cette merde, en plus, sous le choc, je ne vois plus qu'en noir et blanc.
- Et roux, normalement tu vois aussi le roux et le bleu de la main.
Ah, je suis niqué, j'ai mal, je continue à râler. Je regarde l'oeil cristallisé en foutu dé. Je fais quoi de ce machin ?
- Tu le mets dans ton orbite et quand tu en as besoin, tu le retires en plantant la griffe dedans et tu le lances. Et plus c'est haut, meilleur c'est. Si tu fais le chiffre maximum, t'as le droit de relancer.
Oh putain. Je me sens bien niqué de chez niqué, mais bon, je le prends et je le mets l'oeil. J'entends une sorte de gong, j'ai une image de moi avec une épée et des ailes, en couleur. Un trou noir ensuite et je reviens à moi. J'ai vraiment mal. J'ai les yeux fermés.
- Et du coup, t'y vois avec ? Tu ne m'as pas dit si tu voyais avec ?
Et je ne réponds pas. Je ne réponds pas parce que j'ai mal et que je me dis que j'ai envie de garder mon mystère. Et que je n'ai pas encore ouvert les yeux de toute façon.
- Voilà, il y aura peut-être d'autres manières de faire, hein. Mais si tu veux prendre une décision, tu t'arraches l'oeil, tu le lances et tu regardes le résultat. Plus c'est haut, meilleur c'est. Cela peut aussi te permettre de te guider sur les chemins.
Mais le passé, le présent, le futur ? Je demande en sanglotant. J'ai mal. Vraiment.
- Ben faut une combo de moi, de la main et de l'oeil. Je me demande si chacun on ne représente pas un élément d'ailleurs. Mets la main maintenant. La main dans la paume de la main bleue.
Et bon, ben... Hou... J'ai mal, je pleure. J'ouvre les yeux. Je vois. Il y a bien une poule rousse avec une aile noire et une aile blanche. Une grosse poule, putain. T'es grosse, putain.
- Ah ouais, t'as vu ? Une poule de compétition. Mais c'est nécessaire pour pondre l'oeuf. Mets ta main.
Et je sais pas, je ne sais plus si je rêve, si je raconte l'histoire maintenant ou que je la revis. C'est comme si tout était mélangé et déjà acté et je mets la main. Et elle se fait arracher ou alors, et pouf, la main bleue se referme dessus et je n'ai plus de main. Et là tu fais :
- Ah merde.
Quoi ? Quoi ? Je suis borgne, manchot, je pleure, j'ai mal, qu'est-ce qu'il y a encore ?
- Tu t'es gouré de main. C'est une main droite la main bleue. Et là tu viens de sacrifier ta main gauche.
Putain de putain de putain. Je fais quoiiiii ? Je hurle.
- Mets la quand même à ton poignet, prends la par le poignet, lui touche pas les doigts et fais gaffe, si jamais le doigt griffu ou les autres doigts t'attaquent.
Mais je vais avoir deux mains droites, c'est complètement con ! Je suffoque, j'ai vraiment envie de pleurer.
- Vaux mieux ça qu'être manchot et puis dans con, y a le con de connaissance.
Putain de putain.
- Vas-y, je te dis.
Et là, je suis toujours en larmes, je suis pas bien et je ne sais plus trop, c'est flou. Je mets la main et poum elle se colle à mon poignet et se referme, sauf le majeur.
- Oui, c'est vrai que ça aussi c'est un peu con.
Je hurle encore. J'ai le poing droit de mon bras gauche qui est bleu, qui a six doigts dont le majeur qui fait toujours un doigt, il est où le pouvoir putain ?
- Dans la main et dans les doigts. Là, je sais que ton majeur indique la direction. C'est là où tu peux détecter des trucs magiques. Et que, dans cette position, tu neutralises le pouvoir de la paume. Tu dois aussi pouvoir faire de la psychométrie avec.
J'ai envie de continuer à pleurer, j'ai toujours mal, je regarde mon majeur tendu et je m'entends dire. C'est quoi le pouvoir ?
- Je ne saurais pas te dire si c'est lié au temps ou à la vie mais tu peux faire rajeunir les choses et les objets. Comme si ta main n'était pas dans le même temps. Une seconde de touché, c'est un an ramené à l'état d'avant.
Je ne comprends pas.
- En gros, ta main peut permettre de tout rajeunir ou de ramener à l'état d'avant. Du genre, le gars il a perdu une jambe, tu le touches, et pouf, il revient à ce qu'il était il y a un an. C'est vachement balaise.
Mais euh, pour les objets ?
- Ah ben, c'est ça qui est con, en effet, ils rajeunissent aussi. Donc ils disparaissent assez vite. Mais rassure-toi par contre pour les créatures vivantes, tu sentiras vite un picotement. Et la créature vivante aussi, parce que ça fait mal quand même un peu. Ce sera un conflit psychique si la créature vivante veut rajeunir plus qu'un an. Après, à la lueur rousse de la lune pleine ou d'une des lunes, ça dépend, je ne sais plus s'il y en a par ici, ça va, ça picotera pas. Tu pourras faire rajeunir un nombre de personnes égales au résultat de ton œil. C'est balaise, hein ?
Oh putain.
- Quoi ? T'aimes pas ? Si ça se trouve, il y aura d'autres pouvoirs avec les doigts. Et il y a encore un truc vachement bien aussi.
Quoi ?
- Comme je suis invisible, je peux être envoyée en reconnaissance et tu peux voir à travers moi. Et, et... Je peux soulever des trucs pour toi et te les ramener. Bon pas trop lourd, hein. Parce que je suis qu'une poule. Et aussi, je peux m'incarner dans une poule et te permettre de parler avec les poules. Parler vraiment. Parce qu'avec ton majeur, tu n'auras que des images et ton œil, euh, pareil aussi, je pense.
Oh putain.
- Quoi ? T'aimes toujours pas ? Bon, je sais que ce sera difficile de tenir l'épée à deux mains que tu avais l'air de bien aimer avant, voire de te battre avec deux mains droites dont une qui rajeunit les objets. Mais je peux piquer le cul.
Non, mais sans déconner...
- Ben si, t'as qu'à voir comme ça comme une attaque à distance spécialisée. Moi je m'en fous, en plus, ça me gêne pas. Je suis intangible.
Mais comment tu fais pour piquer le cul ?
- Je ne sais pas. Peut-être que je ne suis qu'une manifestation de ta psyché torturée pour expliquer tes pouvoirs ? C'est pas mal, ça, non, que les autres croient que je n'existe pas. Comme ça t'as pas l'air dangereux. Alors que je peux piquer le cul.
Je ne pense pas avoir l'air dangereux vu comment je suis. Elle est où mon épée ?
- Ben là, au pied du mur, désolée si elle est coupée en deux.
Je la regarde près du mur qui fut lumière, coupée en deux. J'ai une idée. Et si je la fais rajeunir ? Elle revient en entier ?
- Je ne crois pas, c'était une épée vachement magique quand même. Elle a l'air connectée à l'autre partie d'elle même. C'est aussi un lien avec les puissances. C'est sans doute ton dernier cadeau.
Une épée coupée en deux ?
- Oui. Mais qui ne rajeunit pas quand tu la tiens dans ta main bleue. Qui sait peut-être même que tu pourras castagner de manière bizarre avec cette combo.
Oh putain de putain.
- Et là, tu veux pas te réveiller ? Parce que ça fait beaucoup. En plus, il y a ton majeur bleu qui doit pointer ton prochain chemin. Je le sens.
Oh putain.
- Et tu verras, je t'ai fait un gros œuf invisible bien roux. Pour bien commencer ta journée.
Et là, je me suis réveillé dans un jardin. Et euh. L'œuf, le doigt qui pointe depuis la main bleue, l'épée cassée, la vision en noir, roux et blanc et bleu pour la couleur de la main. Tout y était. Tout. Sauf la poule. Pas là pour l'instant. Mais c'était pas grave puisqu'elle était là dans mon nom.
Poule.
Oh putain.




dimanche 15 décembre 2024

Joï

La page du jour est dessus, cet historique que je n'ai pas exploité sur les clones du pj de Thomas.

Le blog du fils, non.
Mais comme je vais l'utiliser, c'est sympa de rendre hommage et de partager.



L'historique de Joï.
Joï Barnaba Pelagia est la ‘’fille’’ de Derzon Barnaba et Jyjy Pelagia. Jyjy Pelagia était la sœur de la mère de l’actuelle dirigeante de la maison Barnaba.
Pour des raisons Complexes, les deux sœurs devaient épouser deux cousins… Là où sa sœur épousa un noble de haut rang versé dans les arts de la cour et de la diplomatie, Jyjy fut donnée en mariage à Derzon Barnaba, un homme plutôt timide et d’apparence commune.
Il avait quinze ans de plus qu’elle et ne semblait s’intéresser qu’à la science, Car il était un éminent docteur en génétique et cybernétique appliquée, ainsi qu’un chercheur de génie… Malgré leur différence d’âge et d’intérêts, la jeune femme de vingt ans et le savant de trente cinq réussirent à établir une relation cordiale puis amicale, et enfin amoureuse. Il savait la faire rire et avait une incroyable bibliothèque d’anecdotes amusantes, et quand il ne puisait pas dedans, ses commentaires scientifiques de la vie de cour étaient aux yeux, et surtout aux oreilles, de Jyjy, impayables. Donc, il la faisait rire, et elle… lui ouvrait les yeux sur un monde de sentiments. Son regard, son approbation, son sourire lui donnaient le courrage d’affronter ses pairs lors de ces ennuyeuses réunions protocolaires. Et la nuit, dans l’intimité, les deux époux se retrouvaient parfaitement, comme les personnes esseulées qu’elles étaient. Mais là, ils n’étaient plus seuls, ils avaient l’autre. Le jeune couple s’épanouit donc, chacun vaquant à ses occupations le jour, et les deux se retrouvant le soir…
Bientôt, Jyjy put annoncer à son mari que leur amour avait porté ses fruits, et qu’ils seraient bientôt trois… Cette nouvelle emplit Derzon de joie, mais aussi d’une sourde inquiétude. Jamais auparavant, il n’avait eu autant à perdre, et la peur commença à l’envahir. Il se lança alors d’arrache pied dans des travaux secrets, et manqua pour la première fois les rendez-vous nocturnes avec son épouse. Tout à sa joie de bientôt être maman, Jyjy laissa faire, pensant qu’il voulait préparer quelque chose pour leur future fille. Mais avec le temps, les absences de Derzon devenaient de plus en plus nombreuses, et Jyjy commença à s’inquiéter. C’est alors que survint l’accident… La future mère était en déplacement dans un landspeeder, lorsqu’un camionspeeder fou percuta son véhicule. Jyjy s’éveilla dans sa chambre. Elle se sentait bien. L’accident était sans doute un mauvais rêve… Portant ses mains à son ventre, elle constata avec terreur que celui-ci était plat.
Ou était la petite Kynaa ? L’avait elle perdue ? La panique commença à l’envahir…
 « Du calme, ma chérie, tout va bien, dit Derzon depuis le fond de la pièce. »
Il se présenta devant elle et lui révéla ce qu’il en était : l’accident l’avait obligé à extraire leur fille du ventre de sa mère pour continuer la grossesse in-vitro, et soigner Jyjy du mieux qu’il pouvait. Toutefois, quelque chose dans son attitude ne semblait pas coller : Il lui mentait… ou du moins, ne lui disait pas tout. Inquiète, elle voulut voir sa fille, mais Derzon lui répondit qu’elle ne verrait qu’un gros tube métallique, toutefois, il l’accompagna jusque à son laboratoire et lui indiqua une sorte de grande
cuve en métal. Sur l’écran de monitoring, des signes vitaux, et une petite image infrarouge du bébé en cours de développement.
« Tu vois, elle va bien »
En partie rassurée, Jyjy se détendit et se rendit chaque jour dans le laboratoire afin de voir sa fille et lui parler. Sous l’œil bienveillant de son mari. Et la vie reprit… Une nuit, elle s’éveilla soudain, en proie à des rêves étranges, ou elle était une autre. Elle était seule dans le grand lit. Troublée, elle décida d’aller voir sa fille et se dirigea vers le laboratoire. Lorsqu’elle entra, celui-ci avait changé. La paroi du fond était relevée, et révélait des dizaines de cuves. Ces cuves contenaient… elle même ?!
Des clones… d’elle, de lui, d’une femme quelle ne connaissait pas, et d’une fillette à divers âges Au fond, la voix de son mari, altérée par la colère, retentissait :
« Bon sang, ça devrait pourtant marcher ! Allez, on refait un essai. La fusion de données devrait pouvoir s’effectuer !. »
Sentant que sa présence ne pourrait pas améliorer les choses, Jyjy retourna dans leur chambre. Ressassant les évènement étranges de cette aventure, et décida de mener sa propre enquête. Quelques jours plus tard, alors que son époux se rendait à un symposium de médecine, elle décida que le moment était venu. Elle s’était procuré quelques outils indispensables pour s’introduire dans l’enceinte sécurisée du labo et enregistrer des données. Sachant ce qu’elle cherchait, il lui fut facile d’ouvrir la partie cachée du labo, et de parvenir aux ordinateurs. Comme elle le soupçonnait, c’était une installation hors réseau, avec son système et son générateur indépendant. Etant donné que cette pièce était cachée, la protection était plutôt faible (une erreur grave, pensa t’elle, heureuse que celle-ci ait été commise). C’est dans cette base de données qu’elle découvrit la vérité qui fit basculer son existence.
Elle y découvrit qu’elle et sa fille avaient été tuées dans l’accident. Mais que son mari avait déjà sauvegardé sa mémoire, et qu’il avait simplement récupéré dans son cerveau mourant les souvenirs manquants. Qu’il les avait enregistré dans un ServoSka un Cerveau neurobiocybernétique de son invention, qu’il avait implanté, via une prothèse neurale de son invention : une SkaThèse, dans un nouveau corps cloné d’elle même. Bref, Jyjy était morte, et elle était une copie.
Mais au-delà de ça, Derzon avait aussi cloné la petite Kynaa, mais n’avait pas pu faire de servoSka de sa personnalité. Il aurait pu réimplanter l’embryon dans le nouveau corps, mais son goût de l’expérimentation avait repris le dessus, ainsi que sa peur de perdre à nouveau sa fille, at il avait alors décidé d’en faire une GynoSka également, afin de pouvoir éventuellement la ‘’sauver’’ encore. Malheureusement, sans implant de personnalité, la petite Kynaa ne pourrait pas recevoir de servoska, et la technologie exige que l’individu scanné ait une personnalité bien développée, ce qui n’est pas le cas d’un nourrisson. Aussi Derzon tentait-il d’en créer une en mélangeant les enregistrements de leurs deux personnalités avec des atténuateurs temporaires.
Elle découvrit aussi que les expériences de son mari avaient été plus loin, que les clones de la jeune femme inconnue etaient issus d’une danseuse style erotico-bantha-girl qu’il avait admiré durant sa jeunesse. Il lui avait assossié des programmes de danse et de trucs de bantha-girl, mais s’était servi de son servo à elle, Jyjy, pour lui redonner vie. Ce qui faisait quelle avait les souvenirs et savoirs d’une autre dans un recoin de son ServoSka.
Elle vit également que le mari qu’elle avait aimé était mort depuis quelques temps, victime du premier cervoskanner, qui l’avait tué, et que celui avec qui elle couchait actuellement n’était qu’une mauvaise copie. En effet, le servoska de Derzon a été surchargé durant la procédure, à cause de l’intellect supérieur du savant, pour lequel il n’était pas prévu.
Du coup, le nouveau Derzon a une matrice de personnalité instable, ce qui peut donner des symptômes de folie. Malgré son désarroi et sa peur, elle décida de ne rien dire, et de préparer soigneusement son départ. Elle téléchargea toutes les données permettant de construire les équipement ska et patiemment fit l’acquisition d’un vaisseau ou installer son labo personnel.
Elle prit avec elle les échantillons d’ADN d’elle même, de sa fille et de la danseuse, ainsi que les enregistrement spécifiques les concernant, et organisa sa mort. Non sans avoir créé l’identité de Joï, une soi disant fille du couple.

samedi 14 décembre 2024

Qu'est-ce que vous craindriez le plus qu'il y ait après la mort ?



Le dimanche, c'est vidéo. Et c'est un beau sujet.

Et sinon, la page du jour.

Le blog du fils.

Les trucs bien de la journée.
- Faire un truc pour mon clan dans mon jeu vidéo à la con, en gros dépenser 6,5 euros pour eux et tirer une carte de tarot après qui me dit que je devrais faire des trucs ou je donne.
- Un bout de l'après-midi pas tout seul et une bonne rigolade sur l'histoire de l'art.
- Voir un peu l'esprit de Noyel en allant récupérer le cadeau de Noyel ou anniversaire de mon fils (et de moi aussi) à la Fnac et en baladant à Carrefour.
- Trouver un ouvrage de Boris Cyrulnik dans l'espace  livres à donner de la galerie commercial.
- Les bières de ce soir et en particulier la dernière qui aura le sentiment du mononoaware car elle a le goût d'un truc que je ne pourrai plus boire parce que je ne suis pas sûr qu'avec la disparition de saveur bière ce soit encore trouvable en France.
The fear, flying dog.

Ma fiche.

C'est pour ma revisite de Bravoure et Infortune, le fichier sur lequel j'ai bossé des semaines pour traduire les trucs de gros balaises de ma précédente campagne.
J'ai décidé juste de faire ma fiche ce soir.
Enfin.
J'ai pu passer à l'école de mon fils et récupérer son sapin de Noyel en Guimauve (en plus d'un autre sapin et puis d'un sapin avec une led), l'avoir au tel pour parler un peu de la pose de son appareil d'orthodontie, regarder un arte intéressant sur le besoin de croire, faire ma vidéo de la semaine là-dessus, faire les courses, balader mon chien deux fois même s'il faisait froid, faire la page du jour, faire le blog du fils, casser un deuxième truc dans la cuisine, être émerveillé par la lune (le seul dieu qu'on peut tous voir).
J'ai pu, oui.
Mais je veux (re)faire ma fiche. Zou. C'est l'essai pour voir si ça marche.
Attributs (4,3,2,1) --> Âme 4, Raison 3, Dextérité 1, Vigueur 2 (j'aurais pu intervertir les deux derniers)
Focus (1,1,0) --> Pouvoir 1, Sens 1, Combat 0
Traits (2, 1, 1) --> Comédien et rôliste passionné au rire communicatif 2, Écrivain sans ego 1, Médium sans foi 1
Objets fétiches (1,1) --> Lunettes de soleil 1, Ordinateur pour écrire ses conneries 1 
Avec des points bonus, j'achète rire communicatif et passion bière 2 (5 xps), j'augmente médium sans foi (4 xp) et je passe à 3 comédien et rôliste passion.
Péché capital : Paresse. Défaut : Inadapté hypersensible.

Bon, ok, c'est moins glorieux que milliardaire dilettante ou pilote impétueux mais ça marche et j'admets un élément de ma nature - médium - dans le sens ouvert sur les trucs bizarres.




jeudi 12 décembre 2024

Tous les poètes bis.

 Dans les trucs bien du jour...
Le yoga ce matin.
Le midi avec le fils même s'il ne m'a pas cru quand je lui ai dit que je n'avais pas triché.
La psy cet aprèm pour un peu parler du deuil et accepter, on va dire, ma réceptivité ou médiumnité.
Le bout d'aprèm avec le fils avant que sa mère ne vienne le chercher.
Revoir le spectacle d'hier accompagné parce que j'avais deux places offertes par le metteur en scène (et ce, en dépit d'un mal de crâne).

Me reste quelques trucs sur la magie ou les pouvoirs à définir dans mon fichier sinon.
Cela se fera demain. J'ai décidé de rester au plus simple vu que c'est un jeu free form et d'appliquer ce qu'on applique intuitivement déjà avec mon personnage dont je traduis les pouvoirs pour quand je serai mj.
Autant je sais me limiter en tant que joueur, autant ce qu'est mon personnage est monstrueux sinon.
Je veux fixer les limites intuitives que je me suis mises.

L'article du journal Suisse qui a inspiré la pièce, sinon.
https://www.letemps.ch/culture/livres/lhistoire-deux-juan-luis-martinez

La page du jour.

Le blog du fils.




Tous les poètes...

Il faut aller voir ça :
https://www.mcbourges.com/projects/tous-les-poetes-habitent-valparaiso-24-25/?pr=54067&gr=1&post=projects&sa=2921
C'est pas le truc le plus fou que j'aie jamais vu, mais c'est très bien quand même.
Très euh... en correspondance avec ce que j'aime.
Et il y a tout dedans : une histoire vraie, de l'humour, de la poésie, de la mise en abime.

Les autres trucs bien de la journée sont le temps passé avec le fils et avoir quasiment fini ce que je voulais rédiger (après avoir jeter des trucs à la poubelle qui ne servaient à rien)

Le blog du fils est ici... Et j'aimerais avoir son pouvoir sur le son :)

La page du jour est là (c'était bien de la faire aussi, je l'ai mise dans le blog d'Horus)

mercredi 11 décembre 2024

Les trucs bien d'un mardi mal de crâne.

Hum. Oui. Trop sur le pc. Mal au crâne.
Mais les trucs bien allez...
Le fils qui me montre une pierre volcanique qu'il a trouvée il y a deux ans.
Jouer avec lui (bien sur le fil ma victoire aux colons de Catan)
Quasi finir (manque plus que les pouvoirs mais le jeu étant free form, c'est pas si grave, pas besoin de les définir et ce sont des pouvoirs que j'ai créés) enfin ce fichier qui me prenait la tête depuis deux ou trois semaines.
Il y a quatre sources de Pouvoir (Les Mages, Les Primordiaux, Les Avatars, Les Chimères) dans les prochaines campagnes. Les pjs, qui peuvent toujours finir gros bill, ont accès potentiel à tout mais là, je commencerai plus petit. Un pouvoir niveau honnête avant de passer balaise et deux pouvoirs niveau honnête.
Le niveau honnête des balaises c'est Adepte, Talent, Allié et Gardien. Ça coche un peu moins. Mais c'est quand même bien tranquille déjà pour un style moins super héroïque qu'avant (j'ai donné dans la création du monde et 7 créateurs, faut maintenant que je fasse jouer ce qui a été créé).

Et sinon.

La page du jour.

Le blog du fils.