C'est un truc en boucle, que j'ai répété dans un long message à Solène.
Aujourd'hui, lors d'une méditation, j'ai choisi comme émotion la colère contre moi-même d'être nul. Et j'ai réussi à apaiser le truc.
J'ai réussi à apaiser la projection aussi de cette solitude qui faisait de la peine aux gens et qui m'a donc affecté. Ce n'est pas le côté religieux derrière qui manque, mais le poids d'une tradition beaucoup plus ancestrale, phagocytée par le christianisme.
Je suis fatigué aussi parce que j'ai dû réagir à une connerie d'une personne très honnête mais victime d'un biais de confirmation sur l'origine de la force des hommes qu'on aurait soi-disant nourri plus pendant des générations ce qui les aurait rendu plus fort.
Oh mon dieu. Le lot de conneries auxquelles sont capables de croire les gens.
Et là, on parle d'une petite connerie sur quelqu'un qui a le cheval noble de bataille de défendre un féminisme éclairé.
Est-ce que j'aurais réagi autant si un homme avait dit une grosse connerie sur les femmes ? C'est là, la vraie question.
Et la réponse est oui.
J'aime pas trouver des failles chez les gens que je considère comme nobles et intelligents.
Et...
Et j'aime en même temps, parce que c'est vivant. Il n'y a pas grand monde capable d'une sagesse ultime et mesurée en tout.
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Merci à David et Benoît d'être passé pour une soirée pizza plus une partie d'aventuriers du rail où comme d'habitude j'ai pris une grosse branlée :)
Et j'illustre l'article avec la même image que celle du blog du fils.
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