mercredi 31 août 2016

Zen

Je
reste
calé
sur
la
même
envie
de







vide.

Une
journée
dans
le
plus...


Comment
lutter
contre
arte
et
une
émission
sur
les
cerisiers japonais.

Comment ?

Mais...

Quand même, ne pas arriver à aller chez son kiné parce qu'on tire une porte au lieu de la pousser.
La page du jour, tiens.
http://www.lapagedujour.net/aout2016/trenteetunaout2016.htm
Ah la la.

Sinon, content de mon test de Symbaroum
Fallait bien essayer :)

mardi 30 août 2016

Zen

http://www.lapagedujour.net/aout2016/trenteaout2016.htm

Je
ne
peux
pas
mieux
faire.

J'ai
nettoyé
ma
tête,
je
ne
pense
plus
à
rien

Ah,
si...

Une grande, très grande, énorme, sublime émotion à la conclusion de l'immense The Night Of, une des mini-séries les mieux de toute l'histoire de la télé.
Je ne vois pas comment un film pourrait être à la hauteur de la qualité de ce genre de trucs. Pour raconter l'histoire qui a été racontée, pour faire vibrer, je crois vraiment aux mini-séries.
Je vous balance ce lien :
http://cinema.jeuxactu.com/news-serie-tv-the-night-of-une-saison-2-pour-la-serie-hbo-27932.htm
Et, euh, aussi, le allo ciné
http://www.allocine.fr/series/ficheserie_gen_cserie=11461.html

Je
m'en
vais.

Bonne
Journée.

lundi 29 août 2016

Juste quelques partages...

J'avais envie d'un jour off, d'une semaine off, même...
Mais je ne résiste pas à ça
Ça qui résume bien mon problème avec la Religion, dont certains aspects me gênent en public et dont la source me paraît aberrante dans le formatage de manque de spiritualité absolue d'un enfant.
Si tout se résume à penser et faire des lois avec, on va aussi dans le mur.
On a tous besoin d'une pensée magique, mais ça serait bien d'avoir le choix entre toutes, pas d'en avoir qu'une seule (oui, fils, tu peux choisir ce que tu veux quand tu aura l'âge de choisir, même de croire en la banane cosmique, pas de souci, les choix d'adultes, moi, j'ai rien contre... Ah mayrde, j'ai oublié de te parler de ce qui n'est pas une religion, l'athéisme... Mais bon, t'as raison, la banane cosmique, au moins ça fait marrer).

Je pourrais aussi causer de l'excellent reportage vu sur Arte sur la soi-disant crise de la quarantaine, que je semblerai pouvoir effleurer, mais avec un registre lié à ma personnalité addictive et à l'handicap, ce qui sortait un peu du guidon des explications données dans le reportage. L'handicap permet finalement, presque, de prendre conscience de choses avant qu'elles n'arrivent.
Mais je vous conseille d'aller voir si c'est possible à la demande.

Et enfin, je donne le lien vers Symbaroum, que je suis en train de lire et qui n'a qu'un seul défaut léger pour moi, mais après tout, j'ai ce problème dans tous les jeux, alors...
https://www.aka-games.fr/website/symbaroum/
Le défaut est que tout est construit, personnages, comme pnjs, sur la même échelle d'attributs, on s'en fiche, tout le monde est pareil, ce qui est un peu bizarre à prendre en main. À côté de l'extrême facilité à prendre en main le jeu, par contre.
Le système d'expérience est ensuite un modèle de simplicité. Je suppose, je n'y suis pas arrivé en entier, que le combat est aussi un modèle de rapidité qui ne souffre que d'un léger défaut également : peu de sbires de base.

Je poste aussi la page Facebook pas idiote animée par un proche.
https://www.facebook.com/compositeursdemusiquesdefilms/?pnref=story

Et je ne manque pas de laisser aussi un truc sur la page du jour, bien sûr;
http://www.lapagedujour.net/aout2016/vingtneufaout2016.htm

samedi 27 août 2016

Eu'l père Fabrice et la myrtille.

Eu'l père Fabrice, il m'avait invité ce soir à faire la fête pour son anniversaire... Normalement, comme je devrais rentrer dimanche sur les conseils de ma femme, j'ai annulé. De un, pour risques d'être naze si finalement je rentrais plus tôt, de deux parce que ma femme, dans son état, est de toutes les manières naze.
Bon... Mes excuses au Père Fabrice, donc. Car effectivement je suis rentré aujourd'hui, mais naturellement je suis naze. Car, non seulement, je manque de sommeil, mais comment dire, quand je conduis je fatigue plus que la moyenne des gens, et au niveau visuel, et au niveau de mon petit bras (ou de mes bras) et de mes muscles dorsaux. En outre, j'ai eu la joie d'être pris une heure et demie dans des embouteillages à Vierzon sous un cagnard pas possible, parce qu'en France on est pas capable de se débarrasser en quatre heures de temps d'un camion qui a merdé sur l'autoroute, ce qui, je dois le dire, fatigue aussi un peu.
La myrtille, c'est ma sœur. Enfin, pas ma sœur, c'est ma sœur qui me laisse une des bouteilles d'eau-de-vie d'Ernest Preiss qu'elle avait gardé intacte depuis dix ans de mon pôpa. Juste, là, à l'instant ça allait pas, mais je vais pas te faire hièche avec des problèmes personnels, non, j'ai décidé, en dépit du fait que j'ai goûté la sublime bière bretonne la Samhain qui met une petite claque et que j'aime presque autant dans son genre que la Rochefort 10 (http://brasserie-lancelot.bzh/nos-bieres/bieres-de-saison/xii-samhain/?age-verified=e543606749), j'ai décidé donc, d'ouvrir la myrtille de mon pôpa. Et pouf, une seule gorgée, sur les 4 possibles dans le verre, et les choses vont déjà mieux. Je ne parlerais pas d'une madeleine de Proust, l'eau de vie, c'était pas ce que je buvais quand je causais avec mon père, c'était de la liqueur (bien plus sucrée mais à 30 degrés tout de même à l'époque et il n'en fait plus le Ernest, rha...)... Ça me fait d'ailleurs plaisir que ma sœur ait gardé une bouteille de liqueur, c'est associé à quelques très rares nuits, sur la fin, à converser avec le paternel.
Bon...
Oui, tu as bien entendu, sinon, je suis rentré. En fait, je voulais faire une surprise à ma femme. Sans ce connard de bouchon à Vierzon, j'aurais été là pour manger avec ma femme. Je n'ai pu qu'arriver en début d'après-midi mais ça a été cool parce qu'elle ne m'a pas vu ouvrir la grille du jardin sécurisé (alors qu'elle pouvait) et que je suis arrivé en haut de l'escalier du salon pour la voir dire : "oh, c'est pas vrai..."
Eh eh eh eh. Le "oh c'est pas vrai" valait de lui avoir menti sur les deux coups de fils de la matinée où je lui avais dit que j'étais en balade (ce qui était vrai, j'étais sur le chemin du retour) et un peu pris dans des bouchons (ce qui était beaucoup vrai).
J'en ai aussi profité pour informer notre vieux voisin qui s'occupe de nos plantes quand on est pas là de l'état de ma femme. Il était content pour elle.
Hu.
Je reviens au père Fabrice. Je l'aime bien et il sait faire pour lutter contre son état. Parfois mieux que moi je trouve et je l'en félicite. C'est fort peu probable qu'il me lise, mais moi, je ne crois pas que j'écrive ce journal pour d'autres personnes que toi, moi et ma femme. Toi peut être multiple, mais toi n'est pas un nom. Toi, c'est toi. Et c'est comme ça que j'aime les choses.
Bref...
Je me laisse porter sur la vague de ma fatigue, je branche mon appareil anti-douleur et je me couche pas trop tard.
C'est à peu près certain.
Je ne dis pas que la Samhain, la bière blanche, la bière cidrée et l'eau-de-vie ne font pas office, je ne dis pas que je sois dans une dernière semaine un peu d'excès avant la rentrée et le rangement de la maison, mais si, un peu, quand même...
Bref;
La page du jour.
http://www.lapagedujour.net/aout2016/vingthuitaout2016.htm
Et c'est tout.
Allez, le vague à l'âme se noiera dans la dernière gorgée de myrtille...



Quand la tempête est sous le crâne...


Le bide en vrac, l'âme un peu molle du vague un peu trop prégnant en elle, ça m'a fait quelque chose, quand même, de quitter ma môman ce matin. Une matinée à rouler en écoutant France Inter (la seule radio possible avec musique ou culture pour moi), un repas en famille avec celle de ma femme, mais c'est pareil, c'est la famille.
Une sieste, une visite dans le parc naturel de la Brière (https://fr.wikipedia.org/wiki/Bri%C3%A8re), une chouette visite, apéro, jeux et repas du soir toujours en famille. Un vendredi cool.
Très cool.
Je suis content d'avoir encore mangé des crêpes, je pense que la chaleur m'a un peu assommé en fin de journée et qu'elle n'a pas fait bon ménage avec l'équivalent de trois bières et d'un cidre...
J'ai mal au crâne. Plusieurs raisons, outre la chaleur combinée à la bière, mais je ne vais pas les étaler. Demain est un autre jour.
Je recommande chaudement Seven Wonders à ceux qui voudraient tester la chose en famille, même si j'y ai joué un peu à l'Ouest, ne sachant pas vers quelle ressource me tourner et je recommande la région l'été, il y fait moins canicule que dans le reste de la France.
Le vent se lève dehors, mais il n'est rien comparé à la tempête qui est en train de chambouler pas mal de choses dans mon petit crâne.
Je te laisse avec la page du jour.
Je posterai les images du parc de la Brière demain. Elles seront cool, tu verras.
La page du jour en attendant :
Hum. La tempête passe un peu. Un peu...

Demain tout sera calme et sans doute volupté.
Edit : l'album FB du jour.
https://www.facebook.com/ebatbuok/media_set?set=a.10209122314682325.1073741842.1453015063&type=3&uploaded=51

jeudi 25 août 2016

Le bois du Nevet


J'oserais dire que ce fut sans doute l'essentiel de ma matinée... J'ai décidé de rester plus longtemps avec ma môman pour la bonne cause d'être là quand elle irait pour la première fois de sa vie chez le cardiologue.
Le bois du Nevet, c'est cool, y a de quoi balader, y a des origines liée à un saint allumé qui marchait pieds nus et à jeun et tu peux éventuellement te perdre un peu si t'as pas pris la peine de prendre en photo la carte à l'entrée du bois.
J'ai pu réciter tous les textes que je dois garder en tête mais pas encore m'y mettre sur Embrassez-moi qui fera l'objet d'une relecture samedi et d'un travail profond la semaine prochaine.
Je crois un peu en moi en sortant du Nevet.
Je ne saurais parler de connexion avec la forêt, ni de magie ultime... C'est juste que c'était cool de se laisser balader au hasard après avoir marché tout droit parce que j'avais foiré la carte d'une des quatre entrées du bois.
Le midi ma môman a voulu me faire plaisir avec un des trucs que je préférais manger môme : des escalopes de veau. C'est pas facile, hein, de manger de la bidoche après avoir été si longtemps végétarien. Mais ma mère n'achète pas sa viande n'importe où et je mange donc du veau une ou deux fois l'an. Elle était un peu inquiète, ma pauvre mère, au sujet du cardiologue.
Trois heures de marche, ça fatigue un peu et comme j'ai toujours pas rattrapé ce que j'ai manqué en sommeil en Écosse, la sieste m'a éteint jusqu'au moment d'amener ma môman et ville et de balader un peu par moi-même, le temps de son rendez-vous. Je donne un plus bonus à l'église du Sacré Cœur pour le fait qu'un organiste était en train de tripoter son instrument.
Je te colle un lien des églises du crû, tu permets...
Un autre plus bonus aussi au port, qui est plutôt sympa, il faut l'avouer.
J'ai réussi à traîner ma mère à nouveau à l'église de Saint Herlé pour qu'elle me montre où elle s'est mariée (un bâtiment qui fait service des sports) et qu'elle me confirme bien que pas mal de choses de nos vies religieuses (en dépit du fait qu'on soit athées) se sont déroulées. J'ai appris à cette occasion qui fut mon parrain (mon défunt oncle maternel) et qui est ma marraine (ma toujours vivante tante maternelle, que je n'ai toujours pas prévenue de l'état de ma femme, mince, mais j'ai pas le numéro).
Plutôt que de repartir, j'ai préféré rester un peu pour finaliser l'apprentissage des paroles de la version d'Hallelujah que j'ai choisie en en profitant pour goûter une blonde de la brasserie Tri Martolod (qui fait une remarquable brune) et une bière au piment de chez Trompe Souris.
Pas déçu des deux. Mais bonus à la Trompe Souris pour le piment qui le fait bien.
Je dois avouer que c'est avec un regret sincère que je vais quitter ma mère demain, mais je sais que son rendez-vous chez le cardiologue s'est à peu près bien passé. Je lui souhaite d'avoir la volonté de trouver un médecin pour l'aider à perdre du poids dont elle n'a jamais pu se débarrasser à la suite de certains traitements ou d'opération.
Walla walla.
Rien de fou, hein, ma couille.
Oui, rien.
Ça me fait tout de même plaisir que la famille de ma sœur se soit décidée à aller à Brocéliande aujourd'hui sans moi.
Certains du théâtre me manquent (je vais pas donner les noms de mes chouchous) et j'aurais bien payé un pot au père Fabrice ou Astrit dont c'est l'anniversaire aujourd'hui.
Je ne dis pas que je ne serais pas tenté d'investir les sous de l'assurance vie dans l'achat d'un appartement par ici...
Et je me réjouis de faire une pause dans ce que je te dis pour aller manger à la crêperie avec ma môman et peut-être mon cousin (c'est le mystère). Non, je ne suis pas allé voir sa môman, mais je crois qu'on était d'accord sur le fait de faire ça. Elle n'est pas au mieux, n'est pas particulièrement sociable et après tout, il a pu transmettre l'information.
Je souris en pensant à une dame dans la boulangerie du bled de ma mère qui finit par prendre tout des parts de gâteau dont elle ne pensait pas prendre tout et à qui je dis : « La vie est courte ».
Oui, la vie est courte.
Profitez.
Profite.
Tu entends.
J'entends ma mère qui cause à mon cousin au téléphone. Mon cousin sera là. Cool.
Nan, mais, non. Je te parle pas de mes tares, tu entends. La semaine est autre en rédaction. Juste pour dire que j'espère que mon cousin va me demander en ami sur Facebook et que ça va être le début d'une collaboration ou d'échanges plus vibrants. On aurait eu l'occasion de se pratiquer, j'aurais joué d'un instrument depuis longtemps. Il me donnera des méthodes de travail, ça va aider. La technique, c'est important.
Merci à ma mère pour le restaurant. Y a pas, je suis fan de crêpes au sarrasin (non, parce que le froment, hein, sans déconner, ok, mais tu peux faire à la maison, alors que l'appareil utilisé pour le sarrasin et la manière de faire la pâte ou d'utiliser le beurre, c'est autre chose, surtout pour des crêpes bien cuites) et j'espère pouvoir emmener ma femme d'ici avril.

L'album facebook du jour, donc.

La page du jour :

Cri

Nan, mais euh...
J'ai rêvé d'un truc que j'avais déjà vécu en rêve. Parfois, dans les rêves, c'est comme si tu retrouvais des potes ou des situations d'anciens rêves... Il y a un copain très déluré, absolument drag queen et qui aime me brancher dans le milieu fou ou folle de la nuit qui m'a envoyé des liens vers des sites montrant des hétéros se lâcher avec des gays.
La folie de la fête, le lâcher-prise total en pétant les frontières, c'est quelque chose que je trouve cool.
Je me suis revu plus ou moins au travail en train de lâcher prise, j'accompagnais une gamine soi-disant un peu autiste ou différente qui aimait bien me voir léviter dans les couloirs de bureaux étranges d'une petite, toute petite ville. J'avais pas que ça comme talent, j'ai pu remplacer à la volée le fils de la maire du village pour surveiller un professeur Gordon ou Eatons (je ne sais plus) qui s'est avéré être deux sœurs scientifiques que j'ai pu protéger de plusieurs hommes en colère, dont une sorte de tueur d'Europe de l'Est grâce au seul pouvoir qui me soit passé par la tête à ce moment là : le son, des cris ou des poussées de rire si aigus qu'il était impossible d'y résister. Avec la petite gamine étrange, je me suis vu aussi faire le tour de la maison que j'habitais en Nouvelle Calédonie, maison dans laquelle il y avait Yacine, mon ancien patron, qui pointait le nez à une fenêtre pour voir s'il n'y avait personne dehors et qui apercevait vaguement une forme humaine dans une brume que je venais de créer alors que j'avais décidé d'être invisible au moment où il me cherchait du regard et où j'avais décidé d'esquiver le boulot que je considérais maintenant de merde.
Boulot de merde... Enfin, je sais pas, mais une certaine pression de la religion qui contrecarrait l'aide au devoir sur certains sujets (sans compter que ça fait vraiment croire des trucs totalement cons aux mômes et que ça les empêche d'apprendre bien pendant le ramadan), la manière dont mon collègue vient de se faire virer, le côté un peu à l'Ouest du directeur et la manière dont nous fûmes considérés au niveau du poste (trop d'heures et surtout, pour certains, des aménagements d'horaires ridicules) provoquent en moi l'écume de la vague du ressentiment né du fait d'avoir été bousillé au cou par ce boulot. Il y a certes une réduction des fonds, mais des choses n'ont pas été cool du tout et si même dans l'associatif on l'a dans le cul, je pense que quelque chose doit péter dans ce pays pour faire remuer les frontières de l'empreinte d'un grand Capital, de dettes publiques et du pouvoir de trop peu sur la misère de beaucoup trop (je suis devenu rouge avec le temps).
La cri, l'invisibilité et la volonté de voler, hein, ça aurait été bien en vrai...
Bon, je n'avais pas qu'à me coucher en reconsidérant que vraiment, la prochaine campagne de jeu de rôle sera plus du niveau rue en jeu de rôle et que trois pouvoirs, au hasard, ça sera bien suffisant au départ.
Je me suis retrouvé avec trois talents dans la même nuit :)
Je suis levé tôt, peu de sommeil dans la tête. Ma femme est partie chez le gynéco...
Là, j'ai pas de supers-pouvoirs, c'est sûr.
Enfin... Je crois :)


mercredi 24 août 2016

Brest / Châteaulin / Locronan

Sur Brest, pas grand-chose, frais et même un brin pluvieux alors qu'une énorme partie de la France est sous canicule. Je suis content d'avoir réussi à sortir mon neveu le plus récalcitrant ce matin. Je leur ai offert Crime Box Investigation lors d'une petite balade dans le centre-ville, peu intéressant sur le plan architecture, de Brest.
J'ai passé une partie de l'après-midi avec le neveu le plus social (alors que je sais que le plus âgé est fait pour du théâtre ou du jeu de rôle) avant de m'en aller sur Châteaulin. Dans ma voiture, en plus des bières achetées sur place, trois souvenirs de mon père : une bouteille d'eau de vie de marc, une eau de vie de myrtille et une incroyable bouteille de saké sur laquelle il faudra que je mène une investigation puisque l'étiquette est en japonais et anglais.
Je ne me suis pas rappelé que sur Châteaulin j'étais déjà allé dans l'église et j'avais déjà allumé un cierge pour mon vieux. Ça m'est revenu après. Je me suis contenté d'un petit tour pour quelques photos du bord de l'eau et de l'église et aussi pour prendre deux produits régionaux. Le numéro fétiche que je fais une fois tous les 6 mois m'a permis de doubler ma mise, c'était déjà ça. En lieu et place de chevreuils après un panneau indiquant leur traversée sur deux kilomètres, j'ai eu le droit à une voiture dans le fossé.
J'ai ensuite atterri à Locronan où, chance, dans le magasin de bières et de produits régionaux, il y avait le seul magasin du Finistère proposant l'émietté de thon au wakamé qui faisait baver ma femme. J'ai fait le plein de douze binouzes qui viennent rejoindre le même nombre au moins déjà dans ma voiture. Plutôt que de me disperser sur un choix bizarre, j'ai opté pour des valeurs sûres, des brunes plutôt fortes, ce qui est plus dans mes goûts.
J'ai un peu échoué en solitaire dans le pub de Locronan ou, achetant un science et vie, j'ai découvert une des autres particularités du virus de l'herpès sur le transit intestinal qui explique un peu la nature particulière de mes intestins depuis des années...
Rejoignant une maman un peu inquiète, j'ai décidé d'annuler Brocéliande pour rester avec elle la journée de demain et partir seulement tôt vendredi matin. Elle a un examen chez le cardiologue, je suis là, et je la sens inquiète. C'est évident que ça lui fait plaisir que je sois là et c'est évident que j'ai envie de lui faire plaisir, autant sacrifier une option mineure de mes vacances. J'aurai plus de temps pour autre chose dans la région demain du coup.
Je te colle le wikipedia de Châteaulin :

Je te balance celui de Locronan :

Et je mets ma page du jour :

Et je fais un peu de pub rôliste pour les quelques minutes qu'il reste au projet...


Et je m'en vais faire un autre album photo Facebook de ma trépidante journée :)
Prends-ça :
https://www.facebook.com/ebatbuok/media_set?set=a.10209104534517832.1073741840.1453015063&type=3

Leonard Cohen - Hallelujah (Audio)



Bon, si je veux veux faire choeur d'homme cette année, pas le choix :)
Faut apprendre un truc qui dépote et la prof suggère ça. Grui...


Leonard
Cohen, Hallelujah (1984, Various Positions)

Now I've heard there was a secret chord
That David played, and it pleased the Lord
But you don't really care for music, do you?
It goes like this
The fourth, the fifth
The minor fall, the major lift
The baffled king composing Hallelujah
Chorus
Your faith was strong but you needed proof
You saw her bathing on the roof
Her beauty and the moonlight overthrew you
She tied you to a kitchen chair
She broke your throne, and she cut your hair
And from your lips she drew the Hallelujah
Chorus
You say I took the name in vain
I don't even know the name
But if I did, well really, what's it to you?
There's a blaze of light
In every word
It doesn't matter which you heard
The holy or the broken Hallelujah
Chorus
I did my best, it wasn't much
I couldn't feel, so I tried to touch
I've told the truth, I didn't come to fool you
And even though
It all went wrong
I'll stand before the Lord of Song
With nothing on my tongue but Hallelujah
Chorus

mardi 23 août 2016

Famille...





Ma femme a rêvé qu'Olivier Atlan, directeur de la maison de la Culture de Bourges, proposait à trois d'entre-nous de jouer dans une pièce et que les deux premiers (Manu et Alex) revenaient très dubitatifs, partagés entre le fait que c'était une opportunité de jouer en pro mais que le texte était à chier (ce qui n'a rien à voir avec les qualités d'Olivier et qui est bizarre comme choix dans le rêve). Ma femme s'est réveillée avant d'avoir ma réaction. Bon. Puisqu'il y a eu un meurtre assez sauvage sur Saint Doulchard, hier, ma femme a baladé la chienne au lac de St Germain du Puy et a eu la joie d'y croiser un chevreuil et ses deux petits plutôt que de se lancer dans une balade dans une zone où il n'y a personne. Bon, ça, c'était les nouvelles du côté de ma famille.
Sur mon facebook, je me suis permis de poster ce matin les photos des trois premiers jours dans le Finistère en ne mettant pas les photos pures des gens de la famille qui n'ont rien demandé... On les voit vaguement parfois dans le décor, mais rien qui fait mal.
Ma journée fut simple de toutes les manières... C'était simplement de passer du temps dans la famille de ma sœur sur Brest. Outre la joie de découvrir un restaurant / cantine dans un pub qui proposait un menu qui déchire tout pour onze euros cinquante (buffet entrées, plat du jour parmi cinq choix, dessert du jour dont certains faits maison parmi 5 ou 6 choix, vin à table) et d'avoir pu faire quelques achats au comptoir irlandais (où j'ai pris un ledaig d'avance), j'ai pu également aller me baigner dans l'Atlantique breton en affrontant les vagues de la marée montante. Un peu l'aventure parce qu'avec mon aérophagie qui tape sur le cœur et le gros mal de crâne consécutif au choc d'hier, je suis ressorti de l'eau au bord du tomber dans les pommes...
Hu. Se baigner dans l'Atlantique Breton, je crois pas avoir déjà fait en plus.
Je sais pertinemment que la soirée va se finir avec le chat (super mignon), le chien (aussi mignon), les deux neveux, la sœur et le beau-frère. Famille.
Je vise un jeu de plateau, mais on verra bien. J'ai un des neveux qui est assez peu social, il est exactement comme moi au même âge...
Je te colle la page du jour, simplement, et je me fendrai d'un nouvel album dans la soirée...


On va essayer de faire passer le bobo la tête avec plus d'arnica...



lundi 22 août 2016

Gras

Gras...
Nan, mais alors.
Le kouign amann, c'est bon, mais je me sens lourd, là. Je digère en général pas tout quand c'est gras, mais là, urgh.
Ceci dit, une bonne journée.
Ce matin, une expédition sur Douarnenez, la balade de Plomarc'h (http://www.finisteretourisme.com/site-naturel-des-plomarc-h-douarnenez), puis un tour aussi à l'église de Saint Herlé (https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Herl%C3%A9_de_Ploar%C3%A9) où je me suis fait alpagué par une guide qui m'a fait la visite de l'église (même quand je me suis cogné fort après qu'elle m'ait dit de faire attention en quittant l'orgue).
Trèèèèèèèèèèèèèès jolie église avec une touche remarquable en plus des retables dont la guide était friande, c'est de voir Dieu le père représenté en plusieurs endroits, et parfois dans des positions étonnantes...
(je vous jure, c'est Dieu qui tient Jésus et qui a l'air d'être prêt à lui mettre une rouste pour le ramener à la vie)
Le hasard de la balade m'a porté en fait sans que je le sache sur l'église où ma mère a fait sa communion, s'est mariée, m'a fait baptiser et a enterré ses parents... Bizarre. Mais comme ça... Tu parles d'un retour aux sources.

Mon sens de l'orientation m'a permis de me retrouver et de regagner je ne sais comment ma voiture, ouf, d'acheter un kouign amann qui déchire sa mère (et pour en faire de bon, faut du beurre de touraille) et de tester au repas de midi une huître avec ma mère (qui a mangé les douze autres). Je suis du genre à lutter contre moi-même et mes détestations. J'ai ce profil qui dit : vas-y, retente, n'aie pas peur. Bon, je confirme, hein, j'aime pas du tout les huîtres. C'est pas tant au niveau de la texture en bouche (bien que) que du goût (l'iode c'est pas mon truc) et de l'après-goût marin dans la bouche. Mais voilà, il y a bien eu une période de ma vie, tout petit gamin, où je mangeais ma douzaine d'huîtres, hein, et je reste fasciné par le fait que cela ait pu changer.
Grosse sieste, ensuite, mon cochon, parce que le boudin noir, plus tout ce qu'il y avait, ça fait faire la sieste et que j'ai du sommeil à rattraper.
Sommeil... Et ma femme qui ne dort que très peu et qui a rêvé que je refusais de donner de la mie de pain achetée chez un chinois à un oiseau de proie posé sur mon épaule alors que j'étais occupé à nourrir le pigeons. Malgré les supplications de ma femme, je ne voulais pas nourrir l'oiseau. Même quand l'oiseau est devenu un totem gigantesque en quittant mon épaule, je me marrais et refusais de nourrir l'oiseau. Non, ce que j'ai fait à l'oiseau, dans le rêve de ma femme, c'est de lui crever l'oeil droit et de recevoir les applaudissements de la foule devant la mine ébahie de ma femme qui ne comprenait pas mon geste. Mais l'oiseau, c'est moi, et l'oeil aussi, je pense.
L'après-midi, après avoir échoué à essayer d'apprendre à ma mère rebelle à aller surfer sur internet, eh bien, je m'en suis allé balader sur les bords de côte de Sainte Anne la Palud, le chemin côtier qui s'en va vers Douarnenez, puis j'ai embarqué ma mère pour aller boire des pots dans un bar de Locronan. On s'est bien marrés à un moment et évidemment ça a fait rire tout le monde, je fais toujours marrer tout le monde (sauf les crispés du cul, mais ceux-là n'appartiennent pas au monde) quand je ris.
Les nouvelles de ma femme m'ont permis de confirmer ce que j'avais ressenti en la quittant, c'est qu'elle doit s'arrêter une semaine, et puis c'est tout, c'est comme ça et tant mieux pour elle, qu'elle se repose un max, bon sang. Et qu'elle soit arrêtée avant si cela doit être le cas...
Le soir, un peu gras encore à nouveau avec des trucs achetés sur le marché de Douarnenez ou de Plonévez-Porzay... Blurb.
Sur les bières bues en pression, j'aurais sans doute une préférence pour la Duchesse Anne en triple ou la Lancelot en cervoise. Non pas que la Coref en brune se tienne mal, mais c'est juste que j'aime avoir un peu de bulles dans ma binouze...
Une journée aussi marquée par le conseil de la prof de technique vocale sur ce que je dois apprendre pour rentrer dans les chœurs d'homme au conservatoire : Hallelujah de Cohen. Hu, j'ai du boulot. Mais après avoir passé ma première visite guidée d'une église, eh bien pourquoi pas ?
Demain, je file sur Brest, pour passer la journée et la nuit chez ma sœur. Je rentrerai après demain chez ma mère avant de rentrer jeudi en fin d'après-midi ou en soirée, j'ai pas décidé... Je préfère ne rien décider. Parce que si je décidais en ne considérant que ma gueule, je passerais volontiers quelques jours de plus mais je crois que ma femme ne tiendra pas le coup sans moi pour balader la chienne ou faire quelques trucs dans la maison.
Gras, disais-je, donc, en début d'article. Je me sens gras. Je voudrais être gras, rond, suave et porteur de lumière, par la voix et le jeu.
J'aime le gras en humour, quand c'est bien amené.
Le gras, c'est la vie. C'est pas mon estomac, c'est sûr, mais c'est la vie. Il y avait quelque chose de rond, suave et de porteur de lumière dans le fait de faire une balade que ma mère faisait il y a 60 ans déjà. Il y avait quelque chose de gras dans le sens crû dans le fait d'apprendre des petites choses de la vie de ma mère ou de ses parents.
Un séjour utile, un séjour aux sources, je te dis. Avec un ciel bleu impeccable et un soleil radieux en plus.
Demain, allez, ça ne sera pas gras.
Demain, ça sera rond. J'ai décidé.
La page du jour, en attendant, tu permets ?

Je tente de faire un album du voyage en Bretagne chaque jour sur FB d'ici demain ou après demain si le wifi de ma môman est meilleur près de sa box.
Je glisse une dernière photo, quand même...

Quoi ? Oui, j'ai peu parlé de ma bosse, de l'étranger nommé « Tio Rafael » qui vient huit jour dans la famille de ma mère et qui était près à emporter tout le monde au Nicaragua ou en Argentine, des rues de Douarnenez ou de la tranquillité des bords de mer.
Je sais.
Mais tout cela n'était pas gras :)



dimanche 21 août 2016

Le mec qui adorait les crêpes...


Les genêts... Tu vois, les genêts dans le bled de Plomodiern... C'est tenu par Lynda (je ne garantis pas le y, c'est peut-être un i...) une anglaise qui s'est installée ici en Bretagne. Et mon vieux, mais mon vieux...
Je t'ai déjà causé du plus gros fou rire de ma vie ? Oui, hein...
Dans une crêperie à Bordeaux, moi, ma sœur et mon père. Mon père, un peu aux fraises, regarde une plante sur une armoire de type normande et dit simplement : « ça, c'est une gorgone. »
Je peux pas t'expliquer.
Je peux pas.
Le fou rire. Le ton, simple de l'évidence sur lequel il nous avait dit ça. Une heure et demie de fou rire, mon gars. Tout le monde dans le restaurant qui se marre et on nous offre le café. Pire, je n'ai mangé que trois crêpes... Moi, dans une crêperie, tu vois, le minimum, c'est quatre ou cinq (le maximum aussi), parce que j'aime la crêpe plus que l'ingrédient et que j'en prends toujours deux au beurre. Peut-être pas la fois de la gorgone, peut-être pas, mais le fou rire et aussi une des meilleures crêperies de ma vie.
Eh ben, tu vois, je reviens à mon récit, Les Genêts à Plomodiern, c'est tenu par Lynda qui peut aussi te faire du fish and chips sur commande et c'est excellent, mais excellent. Je suis amoureux de la crêpe kraz (bien cuite, asséchée en breton) au beurre, à l'ail persil ou à la simple andouille. Ouais, mille ingrédients dans une crêpe, je m'en fous mon canard, moi, j'aime la crêpe. Et j'étais au paradis à midi, et ce, d'autant plus que mon cousin était là et que c'est une connerie monumentale que je n'ai pas plus de rapport avec lui, parce qu'on aurait de quoi s'entendre comme des cochons. Il m'a promis une semaine avec lui, dès qu'il aura du temps (que sa mère sera morte, la pauvre) pour m'initier à des bases de la musique et, crois-moi, j'ai bien noté.
J'ai aussi trimballé mes neveux à la plage. Je les aime bien ces deux là, je regrette de ne pas avoir été plus présent ou d'avoir appelé plus souvent, mais il n'est jamais trop tard pour bien fa ire.
Le matin, je me suis contenté de la découverte du marché de Plonévez-Porzay avec ma mère qui a les mêmes facultés de parler aux gens que moi et j'ai manqué acheter un comté 26 mois d'affinage qui n'est pas toujours simple à trouver pour me contenter de fraises de plougastel, d'un brebis de je ne sais quelle manière et de patates aux couleurs bleues ou roses, ainsi que de l'incroyable Kouign-Amann, mon gâteau sans doute préféré...
Une dame de la biscuiterie artisanale Jain m'a conseillé de dire à ma femme de ne pas hésiter à être arrêtée avant l'heure si elle est trop crevée et je dois dire que c'est que ce que je ressens. D'abord ma femme et ce qu'elle a dans le ventre avant la soumission à une contrainte de travail parfois trop lourde. La vie d'abord, et la santé, merde.
Je rêve de voir ma femme pouvoir accomplir une de ses envies, partir quelques mois à l'étranger dans un séjour en wwoofing.
Je tenterai de la convaincre, bébé ou pas. C'est un truc qui la révélera à elle-même au moins autant que mon bilan de compétences et de la constatation que je ne suis qu'un irrémédiable artiste.
J'ai testé deux bières, sinon, aujourd'hui.
La barley wine de Kerav'ale qui se tient bien dans son genre avec le bon goût du vieillissement en fût de chêne, une légère acidité en fin de bouche avec un petit côté effectivement raisin et puis la IPA de Sant Erwann qui n'a pas forcément un nez de folie et qui a beaucoup de céréales dans sa composition. Elle est plus portée sur le type belge des houblonnées avec un malt qui reste assez présent (7 degrés, de toutes les manières).
Une bonne, mais un peu courte journée (la sieste, c'est sacré, les mecs)...
Quoi ?
Tu veux que je te parle encore des crêpes ?
Mais bon, sang, les crêpes, c'est l'absolu, mon vieux, surtout si tu peux ensuite aller marcher, pieds nus, dans l'eau sur la plage de Sainte Anne la Palud, avec un soleil qui perce les quelques nuages et une mer à peine agitée par la brise.
Je te file la page du jour, tu permets...
Et je te laisse.
Oui, je te laisse...


Mother...

Je crois, non, je pense, non, je sais que ma mère était contente de me voir. Bon repas à midi et ce soir avec elle, j'ai passé la soirée à discuter et à apprendre des trucs sur moi ou elle...
Je ne savais pas qu'elle avait fait une année d'internat à Brest après son Bac, ni qu'elle avait redoublé son premier bac. Je ne connaissais pas les conditions de vie de ses premières années en France, plus que précaires, avec sans doute le racisme de base anti-espagnol qui accompagnait le racisme de base anti-italien.
J'ai appris quelle fut la première cuite de la maternelle, lors d'un séjour en Espagne au cours de ses 20 ou 21 ans où elle goûta pas mal de vin dans une cave.
Et le nom de son premier chat, qu'elle avait pris sur l'île de Sein : Mitchette, un chat que nous avons pu voir lors des quelques mois que nous passâmes en France en 70 et 71...
J'ai apprécié les détails sur la vie de pion... J'imagine ma mère, respectable jeune fille, tenant de bonnes mœurs, endeuillée par la mort de son père et devant porter le noir pendant un ou deux ans...
J'imagine que c'est une époque à laquelle j'aurais aimé remonter.
J'imagine. Ma mère a une vocation certainement manquée de conteuse ou d'actrice, elle est capable de faire vivre quelques images dans la tête.
Je suis aussi assez content d'avoir pu traîner ma mère à la magnifique plage de Ste Anne la Palud où j'ai été émerveillé par le jeu du sac et du ressac à marée montante. L'eau n'était pas si froide en plus, limite tiède en remontant sur le sable chauffé par le soleil. Il y a quelque chose de magique dans le simple fait de traîner les pieds dans l'eau. La semaine va être résolument trop courte, moi je te le dis...
Et merci aussi aux gens de Locronan (un des plus beaux villages de France, d'après...) avec qui j'ai causé : le jeune étudiant du magasin spécialisé dans la vente de bière ainsi qu'un client et le barman d'un bar local qui faisait à la pression des bières bretonnes.
Nan, sans déconner, mon gars, ici, c'est un paradis de la binouze, mais un paradis. Il y a plus de 200 et des patates bières bretonnes et dans le magasin de Locronan, il y en avait au moins 140.
Je n'ai pas noté tous les noms, mais je vais tâcher de le faire.
Il y a quelque chose qui m'a tenu aux tripes dans le fait d'être au cœur de mes racines et d'apprécier ça, tout comme ça me prendrait de retourner en Nouvelle Calédonie. Ici, il y a une partie de mes gènes et de ma façon de voir le monde, un contact facile avec les gens aussi dès que tu te prends pas la tête et que tu es un brin sympa...
Je te colle ma page du jour, hein, tu permets...

samedi 20 août 2016

Brad trip

Brad Trip
Il y a un jour ou deux, en voyant une vieille photo de magazine, je ne sais où, j'ai remarqué que je m'étais presque fait la même coupe de barbe que Brad Pitt. Pas de cheveux, hein, j'ai une génétique irresponsable en la matière venant d'une longue lignée de chauves bien avant l'âge où j'ai commencé à les paumer.
Mais nan, j'ai gardé que le bouc (avant de voir la photo) parce que j'aime bien gratter quelque chose de poilu sur mon visage...
Passons, je crois me rappeler aussi que j'avais pensé qu'Angelina Jolie (dont j'ai beaucoup apprécié le talent de réalisatrice avait quelque chose de triste et de torturé dans le regard, je ne connais pas sa vie et je ne m'intéresse pas aux infos concernant les stars, je me sais qu'elle a pris la décision de se faire enlever un max de ce qui fait les organes féminins pour éviter un cancer.
Ceci dit, ils représentent peut-être l'essence du couple Hollywoodien, et quelque chose d'un modèle pour de nombreux couples alors que pour moi, dans ce rêve, ils ne représentaient que l'essence de l'art.
Le réveil est déjà loin, mais j'ai passé une journée de folie avec Brad et Angelina. Brad était philosophe, un peu taquin, il répondait à quelques-unes de mes questions mais avait la fonction de sage et de révélateur là où Angelina avait retrouvé une âme un peu délurée et d'enfant.
On a petit-déjeuner ensemble, on s'est baladés dans un bout de Paris ou de grande cité, on est passés dans un marché où je leur ai fait goûter du chocolat (je voulais qu'ils testent plus du noir), j'ai causé bière (vas-y Brad, faut expérimenter des trucs nouveaux, même ici en France), rôle et accent. On a même dû suivre Angelina qui s'était amusée après un passage dans un tunnel à aller des garages souterrains où ça dealait de la drogue. Je me suis fait passer auprès du dealer principal (puisqu'une équipe de télé tournait sur eux) pour un mec de la télé, il m'a laissé partir avec un sachet emballé dans une feuille de vigne... Je m'étais déjà baigné à poil dans la piscine avec Brad, mais j'ai recommencé le soir en bord d'un très joli fleuve à la berge verdoyante qui ne pouvait pas être la Seine. J'ai passé aussi une fin de soirée avec eux, à discuter des films préférés des uns et des autres, mais je suis désolé, j'ai oublié les références d'Angelina, à part sur un polar.
J'étais un peu gêné parce que dans deux de mes films préférés, il y avait Brad Pitt : Fight Club et peut-être ai-je pensé aussi à un film du genre Inglorious Bastards... J'ai quand même mentionné Orange Mécanique en un.
Mais passons... Un brin de jalousie, peut-être, proche du réveil, quand une double séance de coiffeur était programmé avec un autre membre de la compagnie, mais comme c'était son anniversaire il y a peu, après tout, c'était juste.
Ce qui m'a surpris, c'était le peu de volonté que j'avais à tirer quelque chose de cette chance en présentant mes projets ou vantant ce que je suis... Un, parce que je n'ai jamais su me vendre ; deux, parce que ces deux-là étaient en vacances et en joie et que c'était un pur moment de communication là-dessus, sur la vie et les petites folies de faire certaines choses comme plonger dans un fleuve même si l'eau est froide.
Il est venu à un moment de parler d'Embras(s)ez-Moi parce que je les imaginerais parfaitement tous les deux dans cette pièce à deux, à jouer ce que j'ai écrit et je pense que je leur aurais laissé un exemplaire du livre avant qu'ils ne repartent tout comme j'aurais définitivement pris l'email de Brad pour échanger sur les sensations d'acteur.
Bref, un Brad Trip avec des Brad Tips (dans le sens conseil en anglais).
Ouais, hier soir, c'est un peu comme si les deux seuls « totems » que j'ai eu dans ma vie avec des noms plus ou moins humains s'étaient manifestés en la personne de deux icônes du monde moderne pour me montrer qui j'étais et quelle devait être ma joie et mon chemin.
C'est qu'il est difficile de savoir qui on est dans la vraie vie et que les signes, même des autres, même de la femme avec qui tu vis, ne sont pas toujours évidents à entendre.
Alors, bon, c'est sûr, de là à ce que j'expédie un exemplaire de mon œuvre à un Brad Pitt qui doit sûrement ne pas parler français comme dans mon rêve, c'est un peu différent, c'est sûr. Mais c'était un rêve sur la volonté affirmée, sur la décision de reprendre une langue (Brad était catégorique, vas-y, apprends une autre langue) et sur mes capacités sociales en matière d'entregent ou de jeu que je peux encore plus exploiter. C'était un rêve d'icônes, dans une Grèce antique, j'aurais sans doute causé avec Apollon et Aphrodite, ou dans une Londres Élisabéthaine, j'aurais sans doute passé la nuit avec Obéron et Titania.
Mais passons.
Un des rêves les plus trippants de ma vie, puisque le guide intérieur me disait en gros : vas-y, profite, fais ce que tu es, sois ce que tu es, deviens ce que tu es déjà dans le dedans de toi.
Alors, c'est clair, hein, Angelina et Brad, si vous tombez sur ce blog (eh eh eh), vous étiez fantasmés, on est bien d'accord, mais à l'occasion, si vous voulez passer une journée qui ne serait que le quart de ce que j'ai vécu avec vous dans mon rêve de cette nuit, et croyez-moi, vous vous êtes amusés comme des fous, c'est quand vous voulez...
:)

Je rebalance le lien d'Embras(s)ez-moi sur Lulu, vous permettez...

Et je quitte le blog sur la joie radieuse d'Angelina courant dans la rue, prête à dévorer la vie, ou de Brad plongeant dans le fleuve, et qui savait déjà de quoi profiter... Merci pour tes conseils, vieux... qui se résument à Vis ta vie et n'hésite pas, fais...

vendredi 19 août 2016

Guérande, tranquille, en famille...

Bretagne 2016


Allez, vas-y, la route... bon... La pluie, euh, moins. Plein de chats ici chez la sœur de Clarisse, plein, et paf, un pipi sur mon K-way, ah mince.
Plusieurs parties de jeux de plateau, ils sont jeux-de-platiste dans cette famille. J'ai apprécié Abyss et Ys, deux bons jeux où c'est difficile de savoir qui va gagner tant que tu n'as pas fini.
Je me suis permis de goûter de la bière qu'ils vendent par l'intermédiaire d'un système de vente appelé la Ruche... Pouf.
Et la journée est réglée.
Mais moi, j'aime bien Sandrine, Bruno et Florian. On a passé un bon moment et on en passera d'autres quand je repasserai jeudi ou vendredi.
La pluie est tombée.
Le vent s'est levé.
Mais je n'ai rien vu des portes de la Bretagne...
Paaaaaaas grave.
J'étais là pour la famille.
Quoi ?
Ben oui, c'est court aujourd'hui. Je te l'avais dit, hier. Je te l'avais dit.
Mange la page du jour...


Je te mets les deux liens des jeux que j'ai testés...


Et sinon, un petit bravo à la Brasserie Bouyer... dont j'ai eu l'honneur de goûter deux des produits...
http://www.brasseriebouyer.com/ Ça se laisse bien boire :)
Bisous aussi à ma femme qui a eu un peu de mal avec la chienne aujourd'hui. Moi, rassure-toi, j'ai eu la joie d'avoir un tee-shirt et le K-way inondés de pisse :)
Les joies de l'aventure, hein...

Retour aux sources...

Nan, mais tu vois, je crois que c'est plus simple que je continue à utiliser le tu.
J'aime bien le tu, sans déconner.
J'avais des tas d'idées de sketchs que j'ai oubliés de noter.
Faudra que je creuse ça.
Faudra que je songe à écrire ça parfois, au lieu de t'écrire.
Faudra que je relance la machine.
Mais pas maintenant. Maintenant, je prends la mesure des choses.
Merci à Benoît pour le repas partagé à midi. Merci à ma femme pour la rigolade de ce soir en regardant Vice Principal.
Merci aux internautes qui ont félicité ma femme sur son FB.
Merci, oui.
Mais je dois prendre la mesure et c'est quand tu vas en avoir une de famille que c'est bien de prendre la mesure de la sienne. Faut que j'aille discuter de ça, de comment c'était avec ma mère, de comment ça a été pour ma sœur et mes neveux... Faut aussi passer par des trucs un peu corvée. Les deux tantes qui me restent, de sang ou pas de sang (femme du frère de ma mère ou sœur de mon père), c'est pas celles qu'on qualifierait dans le top ce qui fait l'humanité. On choisit pas sa famille. Elles ne sont sans doute pas ce qu'il y a de pire... Mais quand même. Et du coup, je connais pas mes deux cousines paternelles et alors que j'ai rien contre lui et que même je trouverais sympa de vivre des trucs avec lui, je ne connais pas mon cousin maternel.
Lui, j'espère que je pourrai lui causer d'un truc qui me titille, trouver une musique à un truc, vu que la musique, c'est son truc.
Mais même. On choisit pas sa famille et je ne me sens en droit d'être très soudé qu'avec la famille directe : mère, sœur, neveux...
Et encore, ils n'ont pas mon principal outil de communication : facebook.
Bref.
Une petite semaine en Bretagne, donc, pour une sorte de retour aux sources avant que les choses ne changent.
Je pense même prendre un jour ou deux pour moi sur le retour et m'arrêter dans deux endroits "magiques" si je peux (Carnac et Brocéliande), quitte à pioncer une fois dans un hôtel pô cher.
On verra.
Je ne suis pas certain de tenir un journal aussi régulier ou stable que celui de Slovénie ou d'Écosse...
Mais passons.
Le plus important, dans tout ce que j'aurai à dire sur cette semaine, je viens de l'écrire, c'est dans mes pages du jour jusqu'au 27...
Là : http://www.lapagedujour.net/aout2016/aout2016.htm
Ou là pour le au jour le jour.
http://www.lapagedujour.net/aout2016/dixneufaout2016.htm
Je pars sans rien programmer. Je ne sais pas. Je ne sais rien. C'est pas plus mal. J'aime bien ne pas savoir. On verra, et puis c'est tout.


NB :
Putain, c'était quoi ces sketchs, déjà ?
Ah oui, un truc sur le fait de tout faire payer, même le droit de respirer.
Et puis, faut que j'écrive quelque chose sur Mégaera.
Et enfin, sur la situation de jeu de rôle de base que j'aimerais faire jouer dimanche 28... Je visualise très bien une pièce de théâtre commencer comme commencerait la partie de jeu de rôle que j'ai en tête...

mercredi 17 août 2016

L'annonce





Avec la page du jour en avance...

http://www.lapagedujour.net/aout2016/dixhuitaout2016.htm


Là, je révèle juste que finalement toutes les pages du jour qui ont précédé et la vidéo qui a précédé étaient juste ce que j'avais envie de dire à mon gosse. Tous les bons conseils de vie. Paf.

Voler.

Hum...
Alors, bon, je vais être un peu crû, mais bon, tu t'en fous, t'es pas à ça près, hein ?
Dans mon rêve de cette après-midi, il y a eu pas mal de choses aussi vraies que la perception des choses qu'on a dans la vraie vie.
J'ai lévité dans la maison d'une voisine imaginaire, j'ai eu une sorte de peur en arrivant devant une porte « interdite », je me suis tapé la voisine au moment où son mari arrivait et le mari était prêt à un plan à trois.
Je passe certaines sensations physiques qui allaient jusqu'au goût quand la voisine (un peu démone dans le mental, sans physique de bombe en particulier, en plus, mais qu'est-ce qui m'a pris dans ce rêve) me roulait une galoche avec un vieux goût de sperme dans la bouche. Ah non, je ne passe pas.
Tu te réveilles un peu perturbé, forcément.
Mais passons. La pauvre voisine qui était prête à mettre son enfant deux ans en asile psychiatrique était peut-être la première personne dans mes rêves qui s'étonnait un peu de me voir me déplacer en lévitant.
Ah la la la. Alors, forcément, à côté de ça, faire les courses aujourd'hui, ou aller chez le kiné, ou même recevoir Johan à dîner et pour faire un petit jeu de plateau, c'est moins pénétrant.
Mais il n'empêche, tu réfléchis. On t'offre le choix entre un des dix pouvoirs les plus classiques : voler (mais avec les résistances qui vont avec, hein, à la friction), super force, super résistance, invisibilité, télépathie, rayon destructeur, téléportation, contrôle mental (pas la même chose que lire les pensées), super-sens (oui, même voir à travers les murs) ou super agilité (ouais, tu serais aussi un maître du kung fu avec ça), eh ben, je crois que je prendrais voler, cong.
Je le dis, je le répète, je ne vois pas ce qui peut égaler la sensation de voler (à part quelques épiphanies en théâtre ou danse).
Voler.
Alors, non, je ne vais pas m'envoler vers la Bretagne, hein, mais j'ai besoin de voler là-bas, pour faire dans le figuré.
J'expliquerai mieux les choses demain.
La page du jour, qui met aussi le suspense à la une.
C'est quand même parfois dur de se dire que la vie est moins « puissante » que les rêves. Mais au final, tant pis. Les rêves ne sont pas moins vrais que la vie. Ceux de la fiction (des rêves écrits qui font le théâtre, la narration, les romans, etc...) ou du voyage intérieur.
On aimerait sans doute pouvoir partager des rêves à plusieurs. Les réalités virtuelles permettront cela un jour.

Mais en attendant... Voler, encore, et toujours, un maximum... Je vais me concentrer là-dessus. Au propre comme au figuré :)

mardi 16 août 2016

Bretagne ?

Bon, tu sais quoi ?
C'est pas fini.
J'ai encore besoin de quelques jours avant de relancer la machine. Mais là, c'est pas pareil. Il s'agit d'un peu voir la famille.
Ma mère, ma sœur, mon beauf, mes neveux, la sœur de ma femme et son mari et son neveu (que j'ai pas vu depuis un moment), mon cousin (que j'ai pas vu depuis encore plus longtemps qu'un moment) et peut-être la mère de mon cousin (la femme du frère défunt de ma mère) qui est à l'hosto avec son crabe.
Je pourrais être tenté par une escapade ouessantine pour aller sur la tombe de mon vieux où je ne suis jamais allé. Mais là, pour le coup, je ne suis pas sûr d'être en mesure de le faire.
Je vois aussi que j'oublie les cousines du côté de mon père et puis ma tante, toujours de ce côté là, mais pour le coup, y a jamais vraiment eu de lien dans ma famille...
Jamais.
Jamais et pourtant. Il faut que j'entreprenne ce voyage.
C'est pas aussi clair que mon rêve de cette après-midi pendant que mon corps lâchait toute la pression des dernières semaines... Il y avait de la lévitation, comme très souvent quand je ferme les yeux ou comme j'adore le faire en rêvant. Je lévite jambes croisées à hauteur de ceinture. Personne ne remarque. Personne. Je trouve ça bizarre généralement. Il y avait aussi un dénommé Gripp dans mon rêve, un brave gars aux cheveux longs un peu gras avec un peu de bide, plus grand que moi, costaud, rigolard, détendu. J'aurais pu être Gripp. J'ai sans doute manqué de deux ou trois centimètres de croissance et sans ce qui m'est arrivé adolescent, j'aurais été comme Gripp, un bon vivant rigolard avec un peu de bide, aux cheveux longs et un peu gras...
Gripp et la femme aux cheveux blancs qui vivaient dans la maison que j'ai explorée en rêve étaient plus vrais que l'image mentale que je me forme de n'importe qui après un court éloignement.
Je ne dirais pas que Gripp est mon totem. Je pense qu'il y a ce Gripp en moi, décontracté, bon vivant, sans prise de tête, ayant gommé tout ce qui l'emmerde. La vie est courte, merde. Et comme Gripp, il ne faut rien laisser de côté. Peut-être est-ce pour ça que je vais partir jeudi ou vendredi, pour ne rien laisser de côté. Je ne sais pas si j'aurais l'occasion après la rentrée de faire quelque chose comme ça.
Alors, tu vois, esprit de l'aventure, c'était pas fini...
Quoi ?
Tu me dis que tu pourrais en fait être Gripp ? Tu préférerais que je t'appelle Gripp ? Non ? Gripp, c'est dans ma tête, c'est ça ?
Je sais qu'il faudra que j'aille là, aussi, du coup...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vall%C3%A9e_de_Campan

Mais j'ai toujours voulu redécouvrir les Pyrénées...
La page du jour, allez, qui, hasard de la synchronicité, correspond vachement à ce qui est passé dans ce blog aujourd'hui alors que je ne l'ai même pas relue avant de la poster et qu'elle a été faite il y a presque six semaines.
http://www.lapagedujour.net/aout2016/seizeaout2016.htm


dimanche 14 août 2016

On se détend...

http://www.lapagedujour.net/aout2016/quinzeaout2016.htm

Ou du moins, on va le faire, se détendre....
À l'improviste, comme ça...
Enfin, une journée de glande et je reprends le rythme.
Merci à ceux qui sont passés cette aprèm et pour le vallée des mammouths, même si j'aurais préféré faire du jeu de rôle.
Le jeu de rôle me manque, et j'ai une campagne à lancer pour l'année prochaine, moi, des dioux...

samedi 13 août 2016

Alors, hein, alors, hein.

C'est con, on pourrait te donner un nom, esprit de l'aventure.
Il pourrait d'ailleurs être n'importe quoi : blob, lecteur, imagination, esprit, ma femme qui me lit tous les jours.
Mais non.
C'est tout ça à la fois, hein.
Demain, je reçois du monde. Je préférerais honnêtement faire du jeu de rôle, mais si on fait du jeu de plateau, ça ira tout aussi bien. La reprise de la vie sociale.
Mais tu sais quoi ?
On apprend toujours de soi pendant qu'on est "en retrait".
La mise au point n'est pas faite mon p'tit gars, je me laisse encore un flou artistique de quelques jours avant de définir des trucs (des trucs importants en plus) et j'ai jamais été aussi défoncé ou crevé de ma vie (hors période de maladie, bien sûr), du fait d'un absolu manque de sommeil imputable au partage de chambres communes avec des ronfleurs de tout vol.
Allez.
Je t'embrasse, qui que tu sois.
Et même, j'ose affirmer que je t'aime parce qu'on est tous connectés. Tous.
Et on l'oublie trop souvent.

La page du jour, au fait.
http://www.lapagedujour.net/aout2016/quatorzeaout2016.htm


vendredi 12 août 2016

Écosse, fin :)

Bon, ben... Retour...

Pluie, pluie, pluie encore, mon cochon.
Dommage pour Johan pour profiter à fond des paysages.
Green welly shop fermé à huit heures du matin, bon, tant pis, c'est comme ça... C'est un arrêt obligatoire dans les highlands le green welly shop (http://www.thegreenwellyshop.co.uk/). Obligatoire, tu entends ?
Du fait de travaux sur une des pistes à Orly, on a été en retard pour arriver. Mais voilà, on est là, de retour dans un pays où c'est dur de ne pas voir une once de ciel bleu en trois jours.
Le chien est content. Ma femme m'attend demain.
Johan est de mariage, aussi, demain, et on doit rentrer dans la matinée.
On constate définitivement que l'effet de deux bières belges n'est pas le même que deux pintes de là-bas en Écosse, cong...
Je ne saurais quelles images te donner de cette journée.
Si, les daims, à l'improviste, non loin de l'auberge de jeunesse où on résidait, l'intensité de la pluie sur le parcours jusqu'à Édimbourg et l'attente bien fatigué à l'aéroport à regarder les gens marcher.
C'est un peu chié de revenir, c'est bien aussi...
Je n'ai jamais été aussi fatigué de ma vie après un voyage, il faudra que j'investisse dans des boules quiès la prochaine fois. Mais heureux. Heureux, je te dis.
Je te colle la page du jour et tu me demandes ce que tu veux demain, d'accord ?


Je t'aime esprit de l'aventure (en gros, je t'aime lecteur,,. quoi. Merci de m'avoir suivi en entier ou en partie).
Je reviens plus sûr de moi et de ce que j'ai envie de faire, c'est déjà bien, non ?
Ah, si, je t'aime ma femme, aussi.
Et une dédicace à Johan, quand même. Une grosse...

jeudi 11 août 2016

Écosse Jour 11 et 12

Pluie comme un cochon...
Mais euh, un post de la doublette, Écosse jour 11 et 12

Hu, cochon d'inde, j'ai soit effacé le post d'hier sur mon pc, soit j'ai oublié de le taper. Au stade de fatigue où j'en suis, je ne sais plus (hu, ça y est je sais en me relisant...)
Il me semblait avoir écrit un truc conséquent sur la pluie. Mais va savoir. Je crois que tout s'est perdu dans une manipulation mal faite des copier coller de la veille. (oui, c'est exactement ça, le couillon, j'étais content de mettre les jours en retard et j'ai cafouillé le jour pas en retard)
Comme il n'y a pas de connexion en ce moment à l'auberge, je m'en vais redire les maîtres de mot de cette journée et de celle d'hier : pluie, pluie, pluie et pluie... (Impossible de vérifier si la page du 11 est dans la page du 10 sur le blog, mais je ne pense pas, je pense que j'ai bien peiné avec l'interface du pc au niveau du pavé tactile et que j'ai tout effacé, mais même si tu t'en fous, ayé, j'ai mis un pavé numérique beaucoup moins sensible, je reviens au post, tu permets, c'est ridicule ces parenthèses qui durent des plombes...).
Mais alors, pluie. Pluie, pas tempête, hein. Mais hier, ce fut Kyleakin et Plockton sous la pluie et aujourd'hui la plupart des petites randonnées autour du village de Glencoe de même.
Hier, pas trop de déception si ce n'est certaines vues qui étaient moins grandioses pour le coup.
Aujourd'hui, un peu dommage de ne pas avoir fait un des chemins vers les vallées des Trois Soeurs. J'ai fait deux fois le chemin du milieu, mais on s'est contentés de faire juste le début pour regarder la vallée de l'autre côté. La plus grosse déception, outre le temps franchement trop pourri (deux jours sans soleil), c'est qu'un des chemins de balade près du Rock Signal a vu nombre de ses arbres coupés, sans doute pour que des péquins profitent depuis ce qui reste de forêt des vues (quand les nuages sont moins encombrants qu'hier et aujourd'hui) sur les monts alentours.
Personnellement, j'aime bien retourner au Signal Rock ou dans les chemins juste au-dessus du village de Glencoe, c'est reposant, avec un sens de la tranquillité et un parfum de Canada dans certaines essences végétales qui furent importées ici depuis le Canada.
Je te confie que nous avons décidés de ne pas nous prendre la tête et de manger deux fois au Clachaig Inn parce qu'il fallait bien tester certains produits.
Non, sinon, nous n'avons pas vu de loutres, juste des crapauds et un nombre incroyable de limaces, je sais, c'est moins glamour.
Je te laisse avec les deux pages du jour.



Et puis sinon, eh ben, c'est pas grave, hein, on s'en fout, on y retournera un jour ou l'autre à Glencoe et c'était le jeu ma pauvre lucette.
Petite dédicace à la pauvre anglaise qui dort dans notre chambre et qui est rétamée par la crève que je tente de ne pas avoir.

Brrr. Toujours tout le temps humide et frais, c'est parfois obligé au bout d'un moment...

mercredi 10 août 2016

Écosse jour 10

Midges...

Tu sais quoi ?
Tu sais pas, hein ?
Ouais, je me suis réveillé en étant le seul défenseur sur le chemin de ronde d'un château capable de résister aux sortilèges d'une sorcière de 5 mètres de haut, mais avec le nombre de fois où la porte s'est ouverte dans la nuit (il y a une famille d'asiatiques qui était peut-être occupée avec la turista, je ne sais), ma nuit a été plus que courte. Donc, j'avais envie d'une journée à faire un peu ma merde et à retracer une autre journée faite avec ma femme.
Donc, depuis Glenbrittle, un aller jusqu'à Nestpoint qui est franchement plus formidable par un autre temps que celui de la tempête. Seul bémol, les midges à nouveau de la partie sur la montée du retour de Nestpoint. Autre chose étrange, un phare qui semblait être privé il y a quelques années a maintenant des allures de bâtiments fantômes... Je n'avais pas remarqué également à quel point ce lieu pouvait faire penser un peu à la chaussée des géants (je n'y étais pas encore allé)...
Les midges étaient toujours au rendez-vous lorsque nous sommes allés nous enquérir des prix du château de Dunvegan. Johan ne voulant que faire les jardins, cela semblait très compromis sans filet à midges. (Le sot, je n'ai pas pensé à continuer la route après le château qui aurait pu nous permettre d'avoir une belle vue du château, mais ce n'est pas grave, une prochaine fois :)
Il fut décidé d'échouer dans l'auberge de Stein pour le fameux sandwich au crabe qui a tellement enchanté ma femme, même si Johan a préféré le crabe du Plockton Inn où nous retournerons demain. Je me suis contenté de la Baked Potato accompagnée de son coleslaw et de sa salade de patates (je ne déconne pas) avec du complément haggis. Pas déçu des pâtisseries du Stein, on a continué jusqu'à la pointe de la baie où se trouve Stein. J'ai poussé Johan à visiter plein de trucs d'artisanats et c'est devenu un jeu, tellement il ne voulait pas.
Petit arrêt sur le site où de nombreux Mc Leod furent massacrés dans une église par des Mc Donald, puis un arrêt pas loin de notre premier site de camping et une jolie déception un peu plus loin sur ce qui était censé être un alignement de pierres et qui n'en comptait que deux de taille très moyenne et deux petites.
Retour dans la très encombrée Portree avant d'échouer une heure dans l'auberge sise à côté de la brasserie Cuillin qui avait une impressionnante carte de whiskies. Ledai, 10 ans connoisseur's choice pour nous deux avant que le collègue ne teste le très excellent Octomore.
Mais tintin pour la balade un peu dans la bruyère et la lande à côté de la brasserie, les midges étaient toujours là.
Retour à Glenbrittle pour profiter d'un magnifique arc-en-ciel sur la plage.
Et puis voilà, bêtement, tout simplement...
Rien de bien violent avec la petite fatigue de la nuit dernière, rien d'un parfum délirant d'aventures, mais la montée d'hier était un peu sévère pour un moi barbouillé et comme je te l'ai dit, ça serait cool de passer une nuit sans être réveillé des tas, de tas, de tas de fois...
Je te laisse sur la page du jour en espérant que le wifi fonctionnera le 10 quelque part...
(Pour le reste, vas-y, enquête un peu sur Skye, va, ça mérite...)




Écosse, jour 9


Jour 9, dis-donc...

Alors, tu me croiras ou pas, mais après avoir vécu une tempête sous la tente, entendre des vents de force tempête depuis ma chambre, même si ça m'a réveillé presque toutes les heures, j'ai bien aimé. Il y a quelque chose de puissant dans le fait de se sentir humble face à la nature.
La journée a été simple, sinon...
La balade de Fairy Pool en premier qui donne une forte envie de marcher plus loin (le chemin continue, mais où, ça...) ou de se baigner dans les bassins de la rivière (pour peu qu'on ait une grosse tolérance au froid)... Le seul inconvénient de la balade, c'est qu'après un jour de tempête, les midges avaient faim et étaient très largement au rendez-vous. Johan a donc pu goûter comme moi aux joies de se faire dévorer.
Nous avons ensuite visité la distillerie Talisker qui a, à mon avis, le mérite d'être encore une des plus sympathiques distilleries artisanales. On a eu de la chance de pouvoir voir la distillerie en état de marche, avec les odeurs, le premier moût de grain brassé, le brassin... On a pas pu profité des 5 livres de réduction pour acheter une bouteille vu qu'on a pas le droit de ramener quoi que ce soit qui dépasse 10 cl dans nos bagages à main du fait de nos décérébrés de terroristes (et vu aussi que deux de leurs produits phares se trouvent à bien moins chers dans nos supermarchés...)
Mais passons.
Passage sur Portree, en particulier dans un whisky shop où Johan s'est fait plaisir sur une mignonnette de Ledaig pendant que je me suis laissé aller à tenter l'achat d'une mignonnette de la seule distillerie de l'île de Lewis qui produit un single malt plutôt cher la bouteille. On a bavé sur le Ledaig 18 ans qui est a des tarifs plus raisonnables que ceux qu'on peut trouver en France dans des coffrets en bois...
Jolie visite de Portree par une étonnant soleil présent et la lecture de la carte de tous les restaurants nous a amené au seul restaurant sans carte, qui fait aussi hôtel et bar et dans lequel j'avais déjà bu un coup avec ma femme... Johan a goûté son premier fish and chips, je lui demande s'il a aimé : « ouais, ça va, ouais, c'est à la fois lourd et léger, mais en fin de compte, c'est pas si lourd »...
Moi, j'ai fait soupe et le classique haggis, rutabagas et patates avec une sauce whisky et champignon d'un très bonne teneur... Je crois qu'il ne faut jamais hésiter à aller manger chez les locaux...
Tiens. Une pause. Pour ma pauvre femme. Elle me demande toujours si elle me manque. Je lui réponds toujours que j'ai vécu tellement longtemps tout seul que ça ne me gêne pas d'être tout seul. Mais, là, je suis sur les traces de ma mémoire des choses que j'ai pu faire avec elle ou que je n'ai pas pu faire du fait de son handicap au cœur... Et je dois avouer que comme je cause à Jojo de tout ce qu'on a fait, oui, ça fait quelque chose. L'envie de retourner dans ces endroits avec elle. Et d'en explorer plus. J'ai pris la décision d'une nouvelle semaine à Plockton et environs. Sois en certaine, ô femme :) Car, oui, là des choses ont manqué.
On a fini notre journée après une petite sieste dans la voiture par la très classique balade de Old Man of Storr. Hu, je te confie sans peine que j'en ai chié au début, victime de problèmes de digestion de ma soupe de midi (et peut-être de la très tiède ale, parce qu'elle est servie tiède par ici). Mais alors, une fois au rocher... Pff. Je ne sais pas si je peux parler d'un autre centre de l'univers, mais j'ai senti qu'entre les deux oiseaux que je pourrais avoir pour totem si j'étais un druide ou un shaman, ça serait le très psychopompe corbeau. Un vol magnifique de corbeaux dans les airs, un corbeau qui est là, juste posé où se porte mon regard, un souvenir de ce corbeau que j'ai aidé à sortir de l'eau dans Mull, un petit délire en regardant les nuages et une forme ailée... Non, c'était bien.
Avec une décision prise après avoir photographié plusieurs gens au sommet (des cyclistes français qui avaient fait du vélo la veille pendant la tempête, deux jeunes françaises et une famille d'espagnols) : plus pratiquer encore l'anglais et se remettre absolument à l'espagnol qui fut ma langue de communication avec les espagnols.
Non, vraiment, depuis la petite salle commune de l'auberge de jeunesse de Glenbrittle, coupée du monde, posé tranquille en faisant une dégustation (une pale ale de bonne tenue la white cloud de chez tempest brewing qui se tient bien dans son genre, la wildcat d'Aviemore, la ginger beer de famous grouse et la black face de Cuillin qui n'ont rien d'exceptionnel pour les trois dernières) après avoir appris une bonne nouvelle dont je te causerai plus tard, il y a quelque chose de pas loin de l'ataraxie en repensant au vol du corbeau ou à un dragon dans le nuages.
Merci le cosmos pour cette journée.
Je ne saurais aussi te dire à quel point j'ai été fasciné par la roche volcanique de l'Old Man of Storr et la puissance ou la chance que j'avais d'être adossé à lui pendant plusieurs minutes. Je ris un peu en pensant à tous ces gens qui regardaient le paysage (que j'ai regardé aussi, plus tard) pendant que j'observais la pierre... Je n'ose m'imaginer ce qui est passé par la tête de celui qui a décidé d'escalader ce rocher plein de devers...
Ouais. Si je devais retenir trois images du voyage (Johan retient le vert des paysages, la balade dans la forêt aux grands arbres près d'Inverness et l'auberge d'Inverness), je répondrais l'Old Man of Storr, Corrimony et la montée à l'improviste le long d'un chemin sur la côte Est d'Inverness... Il y a Plockton pas loin et sans doute les bassins du Fairy Pool... Il y a aussi le musée d'Édimbourg pour quelques-un de ces tableaux. Mais on me parle de trois images, tu comprends.>
Poutous.
Et la page du 9, bien sûr...


Écosse, jour 8, suite...

Écosse, jour 8
Je reprends l'antenne, mais je n'ai aucune certitude quand à la capacité de ma petite personne de trouver une connexion viable vers Glenbrittle.
Faut faire 15 bornes sur une route de lacets et à une seule voie, c'est pas dit, pas dit que j'arrive en plus à pécho un wifi dans l'auberge de Carbost où la plus proche connexion est possible d'après l'hôte de l'auberge de jeunesse...
Houps... Excuse-moi, je viens de batailler avec l'affichage un peu fou du pc qui fait des trucs bizarres avec mes gros doigts. Je déteste taper sans souris et là, depuis un moment, j'en ai pas. C'est aussi sans compter mes capacités de concentration amoindries par le boucan infernal de la hotte aspirante des cuisines et par la conduite un peu rude de la journée...
Rude pourquoi ? Le vent, mon cochon, qui a soufflé justement comme un cochon absolument toute la journée. Il semble que des ferrys aient carrément été annulés.
Bon, pas que le vent... Il y a aussi eu la pluie... C'était pas la journée, ou du moins la matinée, la plus cool du séjour sur la route. Ce matin, nickel, pas de problèmes... Mais ensuite, heu... bref, on a bien été saucés pendant qu'on faisait la lessive dans le bled à l'entrée de Skye (Kyle of Lochalsh) et on était bien contents d'échouer ensuite au Plockton Inn qui avait réservé la table que j'avais demandée hier soir.
Je peux te dire que j'ai une joie quand je suis avec des gens, c'est de les voir apprécier ce qu'ils aiment et la tête de Jojo appréciant son crabe valait le détour. Bref, tu t'en fiches, mais crabe en entrée avec ratatouille pour mon compère, soupe aux poireaux et stilton pour moi avec un excellent burger de bœuf (les frites sont toujours un peu moyennes dans les highlands) et je me suis retrouvé avec un Crannachan qui était remodélisé en glace. Bonne balade dans un Plockton très venteux mais avec une marée basse très intéressante pour explorer la baie avant de reprendre la route.
J'ai vraiment envie de repasser une semaine dans le coin de Plockton, une histoire de retrouver des souvenirs et de repartager des trucs avec ma femme qui sera contente d'apprendre qu'on a vu le premier chat du séjour de près depuis Édimbourg. Un chat noir et blanc, sympa, qui vient quand on l'appelle...
Ouais. Plockton, c'est... je ne sais pas... presque autant de tranquillité, plus sans doute que Corrimony dans l'absolu (même si je n'y ai pas établi d'autre connexion mystique qu'une forte émotion en découvrant une plaque sur un chemin adressée à un enfant disparu).
Ah la la la... Plockton... La semi-cuite d'une après-midi à glander sous un soleil de plomb il y a quelques années, avec des anglais qui payent des coups à boire parce que je leur ai offert un trèfle à quatre feuilles... On était bloqués dans l'endroit pour cause de voiture en panne.
Mais revenons au présent...
Jojo est content d'avoir eu un aperçu très typique des paysages des Highlands et de Skye, même si c'était avec un putain de ciel plombé de la mort (ce qui arrive souvent, il faut bien l'avouer, mais là, y a vraiment eu très peu de soleil).
Personnellement, je vais te dire, la journée ayant été un peu longue, je sens de plus en plus que je vais laisser ma femme un peu paniquer si on ne donne pas de nouvelles. Les chances d'arriver à temps pour trouver un improbable wifi sont minces...
Pas grave, je posterai plusieurs entrées dès que ça sera possible.
Je te colle la page du jour du jour, quand même :
Quoi ?
Ouais, Mégaera. Je ne sais pas encore ce que j'écrirai dessus.
Mais ça sera fait crois-moi.
Tu me permettras également d'adresser des excuses à ma femme et à certains de mes lecteurs (ils ne sont pas nombreux, ça ne fait pas beaucoup d'excuses:)) pour le fait de n'avoir pas pu mettre de lien ce soir.
Mais tu avoueras que se trouver dans un endroit, en Europe, absolument sans réseau de portable ou connexion wifi, ça relève assez de l'incroyable pour en être satisfait. Non ? Être totalement libre du poids du monde.
Dingue...