jeudi 25 août 2016

Cri

Nan, mais euh...
J'ai rêvé d'un truc que j'avais déjà vécu en rêve. Parfois, dans les rêves, c'est comme si tu retrouvais des potes ou des situations d'anciens rêves... Il y a un copain très déluré, absolument drag queen et qui aime me brancher dans le milieu fou ou folle de la nuit qui m'a envoyé des liens vers des sites montrant des hétéros se lâcher avec des gays.
La folie de la fête, le lâcher-prise total en pétant les frontières, c'est quelque chose que je trouve cool.
Je me suis revu plus ou moins au travail en train de lâcher prise, j'accompagnais une gamine soi-disant un peu autiste ou différente qui aimait bien me voir léviter dans les couloirs de bureaux étranges d'une petite, toute petite ville. J'avais pas que ça comme talent, j'ai pu remplacer à la volée le fils de la maire du village pour surveiller un professeur Gordon ou Eatons (je ne sais plus) qui s'est avéré être deux sœurs scientifiques que j'ai pu protéger de plusieurs hommes en colère, dont une sorte de tueur d'Europe de l'Est grâce au seul pouvoir qui me soit passé par la tête à ce moment là : le son, des cris ou des poussées de rire si aigus qu'il était impossible d'y résister. Avec la petite gamine étrange, je me suis vu aussi faire le tour de la maison que j'habitais en Nouvelle Calédonie, maison dans laquelle il y avait Yacine, mon ancien patron, qui pointait le nez à une fenêtre pour voir s'il n'y avait personne dehors et qui apercevait vaguement une forme humaine dans une brume que je venais de créer alors que j'avais décidé d'être invisible au moment où il me cherchait du regard et où j'avais décidé d'esquiver le boulot que je considérais maintenant de merde.
Boulot de merde... Enfin, je sais pas, mais une certaine pression de la religion qui contrecarrait l'aide au devoir sur certains sujets (sans compter que ça fait vraiment croire des trucs totalement cons aux mômes et que ça les empêche d'apprendre bien pendant le ramadan), la manière dont mon collègue vient de se faire virer, le côté un peu à l'Ouest du directeur et la manière dont nous fûmes considérés au niveau du poste (trop d'heures et surtout, pour certains, des aménagements d'horaires ridicules) provoquent en moi l'écume de la vague du ressentiment né du fait d'avoir été bousillé au cou par ce boulot. Il y a certes une réduction des fonds, mais des choses n'ont pas été cool du tout et si même dans l'associatif on l'a dans le cul, je pense que quelque chose doit péter dans ce pays pour faire remuer les frontières de l'empreinte d'un grand Capital, de dettes publiques et du pouvoir de trop peu sur la misère de beaucoup trop (je suis devenu rouge avec le temps).
La cri, l'invisibilité et la volonté de voler, hein, ça aurait été bien en vrai...
Bon, je n'avais pas qu'à me coucher en reconsidérant que vraiment, la prochaine campagne de jeu de rôle sera plus du niveau rue en jeu de rôle et que trois pouvoirs, au hasard, ça sera bien suffisant au départ.
Je me suis retrouvé avec trois talents dans la même nuit :)
Je suis levé tôt, peu de sommeil dans la tête. Ma femme est partie chez le gynéco...
Là, j'ai pas de supers-pouvoirs, c'est sûr.
Enfin... Je crois :)


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