samedi 20 août 2016

Brad trip

Brad Trip
Il y a un jour ou deux, en voyant une vieille photo de magazine, je ne sais où, j'ai remarqué que je m'étais presque fait la même coupe de barbe que Brad Pitt. Pas de cheveux, hein, j'ai une génétique irresponsable en la matière venant d'une longue lignée de chauves bien avant l'âge où j'ai commencé à les paumer.
Mais nan, j'ai gardé que le bouc (avant de voir la photo) parce que j'aime bien gratter quelque chose de poilu sur mon visage...
Passons, je crois me rappeler aussi que j'avais pensé qu'Angelina Jolie (dont j'ai beaucoup apprécié le talent de réalisatrice avait quelque chose de triste et de torturé dans le regard, je ne connais pas sa vie et je ne m'intéresse pas aux infos concernant les stars, je me sais qu'elle a pris la décision de se faire enlever un max de ce qui fait les organes féminins pour éviter un cancer.
Ceci dit, ils représentent peut-être l'essence du couple Hollywoodien, et quelque chose d'un modèle pour de nombreux couples alors que pour moi, dans ce rêve, ils ne représentaient que l'essence de l'art.
Le réveil est déjà loin, mais j'ai passé une journée de folie avec Brad et Angelina. Brad était philosophe, un peu taquin, il répondait à quelques-unes de mes questions mais avait la fonction de sage et de révélateur là où Angelina avait retrouvé une âme un peu délurée et d'enfant.
On a petit-déjeuner ensemble, on s'est baladés dans un bout de Paris ou de grande cité, on est passés dans un marché où je leur ai fait goûter du chocolat (je voulais qu'ils testent plus du noir), j'ai causé bière (vas-y Brad, faut expérimenter des trucs nouveaux, même ici en France), rôle et accent. On a même dû suivre Angelina qui s'était amusée après un passage dans un tunnel à aller des garages souterrains où ça dealait de la drogue. Je me suis fait passer auprès du dealer principal (puisqu'une équipe de télé tournait sur eux) pour un mec de la télé, il m'a laissé partir avec un sachet emballé dans une feuille de vigne... Je m'étais déjà baigné à poil dans la piscine avec Brad, mais j'ai recommencé le soir en bord d'un très joli fleuve à la berge verdoyante qui ne pouvait pas être la Seine. J'ai passé aussi une fin de soirée avec eux, à discuter des films préférés des uns et des autres, mais je suis désolé, j'ai oublié les références d'Angelina, à part sur un polar.
J'étais un peu gêné parce que dans deux de mes films préférés, il y avait Brad Pitt : Fight Club et peut-être ai-je pensé aussi à un film du genre Inglorious Bastards... J'ai quand même mentionné Orange Mécanique en un.
Mais passons... Un brin de jalousie, peut-être, proche du réveil, quand une double séance de coiffeur était programmé avec un autre membre de la compagnie, mais comme c'était son anniversaire il y a peu, après tout, c'était juste.
Ce qui m'a surpris, c'était le peu de volonté que j'avais à tirer quelque chose de cette chance en présentant mes projets ou vantant ce que je suis... Un, parce que je n'ai jamais su me vendre ; deux, parce que ces deux-là étaient en vacances et en joie et que c'était un pur moment de communication là-dessus, sur la vie et les petites folies de faire certaines choses comme plonger dans un fleuve même si l'eau est froide.
Il est venu à un moment de parler d'Embras(s)ez-Moi parce que je les imaginerais parfaitement tous les deux dans cette pièce à deux, à jouer ce que j'ai écrit et je pense que je leur aurais laissé un exemplaire du livre avant qu'ils ne repartent tout comme j'aurais définitivement pris l'email de Brad pour échanger sur les sensations d'acteur.
Bref, un Brad Trip avec des Brad Tips (dans le sens conseil en anglais).
Ouais, hier soir, c'est un peu comme si les deux seuls « totems » que j'ai eu dans ma vie avec des noms plus ou moins humains s'étaient manifestés en la personne de deux icônes du monde moderne pour me montrer qui j'étais et quelle devait être ma joie et mon chemin.
C'est qu'il est difficile de savoir qui on est dans la vraie vie et que les signes, même des autres, même de la femme avec qui tu vis, ne sont pas toujours évidents à entendre.
Alors, bon, c'est sûr, de là à ce que j'expédie un exemplaire de mon œuvre à un Brad Pitt qui doit sûrement ne pas parler français comme dans mon rêve, c'est un peu différent, c'est sûr. Mais c'était un rêve sur la volonté affirmée, sur la décision de reprendre une langue (Brad était catégorique, vas-y, apprends une autre langue) et sur mes capacités sociales en matière d'entregent ou de jeu que je peux encore plus exploiter. C'était un rêve d'icônes, dans une Grèce antique, j'aurais sans doute causé avec Apollon et Aphrodite, ou dans une Londres Élisabéthaine, j'aurais sans doute passé la nuit avec Obéron et Titania.
Mais passons.
Un des rêves les plus trippants de ma vie, puisque le guide intérieur me disait en gros : vas-y, profite, fais ce que tu es, sois ce que tu es, deviens ce que tu es déjà dans le dedans de toi.
Alors, c'est clair, hein, Angelina et Brad, si vous tombez sur ce blog (eh eh eh), vous étiez fantasmés, on est bien d'accord, mais à l'occasion, si vous voulez passer une journée qui ne serait que le quart de ce que j'ai vécu avec vous dans mon rêve de cette nuit, et croyez-moi, vous vous êtes amusés comme des fous, c'est quand vous voulez...
:)

Je rebalance le lien d'Embras(s)ez-moi sur Lulu, vous permettez...

Et je quitte le blog sur la joie radieuse d'Angelina courant dans la rue, prête à dévorer la vie, ou de Brad plongeant dans le fleuve, et qui savait déjà de quoi profiter... Merci pour tes conseils, vieux... qui se résument à Vis ta vie et n'hésite pas, fais...

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