La page du jour est ici.
Le blog du fils est là.
J'ai commencé deux livres cet après-midi (Foutez-vous la paix de Fabrice Midal et Créatures d'un jour de Irvin Yalom (tous les deux parfaits pour cette semaine). J'ai dû gérer une petite crise à laquelle je ne m'attendais pas et sur laquelle je ne m'étends pas du tout pour une fois.
J'ai été baladé dans le petit bois à côté et c'est une chose qui me sauve dans un rituel que je devrais faire presque quotidien...
Et ayant quasi fini la magnifique série de 6 sur le yoga sur metadechoc, je me suis fendu de mon analyse personnelle sur ma quête que j'ai étalée comme suit. Et qui finalement parle du mot du mois, le temps du rêve. Continuer à vouloir rêver, c'est sans doute ça la magie.
Grand merci aux deux participants.
Et moi, je prends une claque, parce que eh bien, je souffre un peu du chemin solitaire que j'ai toujours eu et qui a toujours, toujours, toujours été le doute. Ma base a toujours été : je ne saurais définir l'invisible et aucun dogme de qui ou quoi que ce soit en la matière ne peut avoir de vérité universelle puisqu'elle est culturelle. Mon approche est donc particulière, je crois en la réalité de nos projections mentales, ce que nous vivons dans la tête ou dans nos ressentis est vrai pour nous. Pour nous uniquement. Ce que tu ressens n'est pas LA loi, mais ta vérité. Et j'ai essayé plusieurs fois de vivre des expériences mystiques à travers un filtre chrétien ou chamanique ou druidique ou ésotérique mais jamais, jamais, jamais, je n'ai rejoint quelque croyance ou mouvement que ce soit. Et plus la vie passe, et même avec le choc de metadechoc qui casse certains trucs, ben ça remet pas en question ma quête, comme Geoffrey de la magie. La plus grande déception de ma vie fut ma mère me disant la magie n'existe pas, c'est des trucs quand j'ai dû lui dire tout petit que je voulais être magicien. Et pourtant, plus le temps passe, plus j'en ai des preuves à mon niveau, juste mon niveau dans ce que je vois ou pressens ou soigne. Pas souvent, pas tous les jours. Et c'est accompagné de : la science d'abord. Toutes les expériences étranges que j'ai eues étaient en dissociation, avec le cerveau de l'intuition qui a le flash et le cerveau de la raison qui observe incrédule le phénomène en se disant, bon, vivons l'expérience même si ce n'est qu'un fruit de mon imagination... Et il y a des choses sur lesquelles il faudrait que j'enquête liés à ces quelques expériences de prescience, qui pour le coup, ne me semblent pas avoir d'explications ou d'explications autre qu'il pourrait arriver à tout un chacun ce genre d'expérience dans la théorie de Jung et de l'inconscient collectif. Jamais je ne me suis senti élu, supérieur, incroyable, juste qu'on a tous des dons et des intérêts et que mon don particulier pour la visualisation ou l'empathie, lié à un intérêt pour l'invisible mais associé à l'humilité de ne pas chercher à savoir l'inconnaissable, était juste un hobby comme d'autres aiment la pêche ou le macramé...
La vidéo n'explique pas comment il a été possible à Geoffrey de vivre certains trucs de nature presque télépathique. Les sceptiques vont dire : ben suffit de faire des stats et sur le nombre. Mais le type qui ne sait en moi va répondre : ben quand tu vis ça, que tu vois les images dans la tête des gens ou que tu devines un truc qui va arriver, y a une sorte de truc en plus, ta réalité, un truc au-dessus de la simple perception des sens basiques, qui peut s'expliquer un jour par la science, par d'autres sens pas dévoilés, ou qui peut s'expliquer par cette connexion à une autre réalité par nature non définissable et échappant donc à toute explication scientifique. Et c'est beau parfois de ne pas savoir. La magie est devenue ça pour moi : c'est beau, ça a été ma réalité mais je ne sais pas. Et j'ai pas besoin de savoir, c'est juste beau.
L'art, la connexion avec la nature, le sexe peuvent amener à ce genre d'état aussi. La méditation, la transe. Mais quand tu décides de rien, que ça te tombe juste dessus ou que tu laisses le champ ouvert et qu'un truc non prévu arrive. La magie devient réelle par le filtre de ta construction psychique (car tout l'est) qui est dans cet espace pour moi si grand d'accepter l'inconnu.
De là, on peut s'amuser à piocher un élément ici, un élément là, qui nous parlent, comme une sorte de volonté de jouer à ce jeu de l'invisible avec tel ou tel outil et regarder ce que ça fait et être ouvert à toutes les expériences culturelles en prenant d'autres outils dans d'autres cultures.
Croire uniquement en la zététique tuerait la magie pour moi, tout comme croire un autre dogme que celui que je veux bien me forger sur l'instant.
Dans l'ésotérisme on confond le chemin et le but, ils deviennent la même chose.
Le but, c'est quoi, c'est sans doute de s'accomplir au mieux de sa nature avec les quelques éléments principaux pour nous. Moi je me suis défini 5 piliers, d'autres en ont d'autres conscients ou inconscients.
Le chemin c'est comment y arriver en sachant remettre en question le chemin lorsqu'il détourne du but.
La science permet de se poser des questions, c'est noble. Mais je la sais gré de ne pas avoir encore dit que la magie n'existe pas dans mon acception du terme puisque j'ai eu l'occasion de la vivre.
L'ésotérisme donne des couleurs à emprunter sur tel ou tel virage mais ne doit pas me balancer de vérité absolue car même la science n'ose pas cela.
J'appelle cela la voie du milieu : embrasser la science mais accepter de jouer et d'être émerveillé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire