Perte
et profit...
Bon...
J'avais
laissé quatre trucs bien cachés dans le cairn de corrimony.
Et
plaf, y en a un qui a été trouvé ce matin.
J'avais
une mauvaise intuition, mais c'est le risque, on ne gagne pas quelque
chose si on ne risque pas quelque chose. Tous mes dés fétiches, les
premiers achetés, les trois dés que j'avais sur moi quand j'ai vu
le corps de mon père, le dé fétiche de Torg, le magnifique D20
métallique offert par un pote.
Envolés.
Le feu, le feu... Le feu.
Ce
que j'ai gagné ?
Une
libération. Mais je ne m'étale pas là-dessus.
Non.
Je
ne posterai peut-être pas dans ces lignes la pages du jour du 21,
mais j'ai assez d'avance, on m'a changé d'endroit ou dormir et je me
retrouve en haut de la butte avec un magnifique chalet pour moi tout
seul avec tout compris dedans dont la machine à laver et tout, et
tout.
Restent
juste pour l'instant dans la pièce commune, en bas, Ginny, Scott et
moi...Ginny et Scott sont les deux premières personnes que j'ai vues
après ma cérémonie personnelle dans Corrimony et la perte de mes
dés. Ils aiment l'Italie, j'ai donc mangé italien à midi et m'est
venue la nécessaire idée de faire l'Italie un peu plus.
Ecouter
tous les signe.
Donc,
j'ai fait Inverness dans la journée après mon trip de deux heures
dans Corrimony et je me suis permis de boire un café dans un café
bio, de faire des courses dans un magasin bio (et un autre pas bio)
et de manger dans un excellent (bon un peu cher, mais tant pis)
restaurant italien : magnifiques lasagnes végétariennes. La
serveuse était polonaise et parfaite, j'ai laissé un pourboire, ce
qui n'a pas à se faire, le service étant inclus, mais en vacances,
merde.
Plus
tard j'ai visité la Black Isle Brewery, la vieille dame extrêmement
sympa qui faisait visiter m'a pris tellement en affection qu'elle m'a
offert un verre gratuitement lorsque j'ai demandé à boire dans un
verre.
Peut-être
mon verre fétiche ? Pas facile à ramener dans les bagages mais
on va essayer.
J'ai
aussi acheté une petite trousse en Harris Tweed pour recueillir mes
deux ou trois (ils sont vachement moins nombreux maintenant avec la
perte de tous mes dés, moi qui faisais de la divination avec ces dés
là....) objets « de pouvoir ».
La
petite voix intérieure m'a dit d'aller à gauche après la visite de
la brasserie et j'ai poussé jusqu'à Fort Rose où j'ai trouvé le
symbole pour compenser ma perte (ces pauvres dés, mais surtout les
cheveux de mon père, pitin) : trois trèfles.
Un
que j'aurais bien offert à la future mariée de l'enterrement de vie
de jeune fille, mais elles ne sont pas là ce soir.
Un
pour Scott qui a mal à son genou.
Et
un pour moi, pardi, dis-donc.
Je
donne la page du jour du 14 juillet et je m'en file aller manger
parce qu'il est tard, des dioux. Scott m'a invité à manger mais
j'ai du bacon et du haggis à finir.
Peut-être
que j'irai à nouveau à Corrimony tard ce soir. Je ne sais pas.
Je
ne sais pas.
Sans
doute que si.
Faut
pas que je prenne une bière après ma ginger beer...
Nan,
nan, nan...
Quoique...
Je
ne sais pas quoi faire par contre demain.
Puisque
je ne réceptionne ma femme que vers huit heures à Glasgow.
Bah,
je vais trouver.
C'est
juste que je ne peux pas me garer n'importe comment, il y a une
valise en évidence sur le siège arrière et la voiture est remplie
des huit ginger beer et des treize bières de la Black Isle que j'ai
achetées pour le séjour.
Pitin,
je suis con, on a même plus besoin d'aller au pub.
Ce
que j'ai gagné ?
Vraiment ?
Je
le dirai peut-être demain...
En
partie.
Mais
là-dessus j'ai envie de fuir comme le lapin sauvage aperçu ce matin
avant de me rendre à Corrimony...
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