T'as
mal, eh ben continue, et tiens bon...
J'ai
finalement pu passer le trèfle pour la future mariée, je ne sais
pas qui c'est, je l'ai remis à une des filles, une superbe jeune
femme faisant attention à son port et son régime qui vient de
Manchester, mais qui a une voix un peu en-dessous de son physique
quand elle parle au téléphone.
Là,
j'attends ma femme avec ma voiture sur le parking et le bagage à
l'arrière, pas eu le choix, la route a été très longue cette
après-midi... Houps ma femme arrive:), pause...
Plusieurs
heures plus tard.
Or
donc, la journée.
Une
bataille avec la machine à laver le linge pour arrêter de la faire
tourner.
Brièvement,
des au-revoir je l'espère à Scott et Ginny.
Une
discussion avec le mono des douze enfants français qui visitent
l’Écosse, afin de lui montrer où est Corrimony.
Une
visite à Corrimony, évidemment que j'ai perdu un truc important,
mais la pensée magique ou la petite voix intérieure m'indique un
nouvel objet fait de la main de l'homme, caché dans le cairn à
rajouter à mon sac médecine, j'ai perdu beaucoup, j'ai gagné un
symbole de pouvoir, celui qui m'était plus ou moins venu en tête.
Encore une fois, je ne m'étale pas trop, inutile de faire chier le
monde avec sa foi personnelle ou des choses qui n'ont de valeur que
propre à la personne concernée... On va dire qu'une boucle s'est
bouclée.
Un
renseignement avec la belle à qui j'ai remis le trèfle pour la
mariée : les asperges locales sont-elles bonnes, je sais que ma
femme adore, je me renseigne, y a pas des tonnes de légumes potables
en Écosse, mayrde.
Un
arrêt à Drumladrochit (plus ou moins, j'ai pas internet ou un livre
pour vérifier l'orthographe), petite visite des lieux et surtout
repas au Fiddler's pub. Je teste le hamburger végétarien, ça
compense pour les trois jours où j'ai liquidé le bacon et le haggis
achetés à Fort William.
Deux
whiskies testés, un Kilchoman pas trop onéreux et un ledaig jeune
d'un embouteilleur que je ne connaissais pas. Le Kilchoman est plus
performant dans la subtilité. Je récupère un verre, c'est pas
bien, mais eh... J'avais envie de la paire avec le verre de bière
offert hier.
Et
la route, longue, des plombes, avec des embouteillages parfois
monstres, trois accidents (dont un très mineur, un incident auquel
j'ai assisté par contre).
Mes
deux seuls arrêts sont le Clachaig Inn pour un cappucino et la
longue attente en voiture à Fort William...
Du
coup, j'ai fait moins que d'habitude.
L'hôtel
choisi par ma femme est extrêmement pratique, très près de
l'aéroport et pas cher si on ne prend pas le petit déjeuner. De
toutes les manières, on est blindés le soir, les parents de ma
femme ont prévu le repas et le petit déj...
Conclusion...
D'excellentes
vacances, à recommencer.
Je
crois que ma femme ne m'en voudra pas si j'arrive à prendre chaque
année une semaine tout seul, c'est un vrai souffle d'air pur pour le
mystique que je suis, une reconnexion avec l'invisible dont j'avais
besoin.
Je
n'ai pas parlé des cinq runes tombées de mon sac de runes (que je
ne tire qu'une fois tous les tas de mois ou d'années), une pour
chaque élément ou direction...
Je
m'en vais sans doute jeter un coup d’œil au sens à porter à tout
cela en synchronicité.
Problème...
J'ai
les yeux en compote à cause du voyage et j'ai le cou qui a mangé
quand même, d'où le titre, j'ai même l’œil valide en feu. Donc
la fatigue est là et l'heure est extrêmement avancée.
Je
n'ai encore pas le temps de faire ma page du jour. Vraiment pas.
Et
la connexion internet dans l'hôtel, low cost, est payante ou pas
forcément fonctionnelle... Je crains de laisser dans le caca
quelques fans.
Je
donne le lien de la page du jour du quinze ?
Non,
je donne le lien général, pour une fois.
Le
quinze y est trouvable :
http://www.lapagedujour.net/pagedujour.htm
Hum.
Tiens
bon, oui. Je viens de visionner les photos uniquement pour moi je
pense que j'ai faites de Corrimony et d'éléments de ma mise à nu
(ou propre et au figuré, et au propre, je vais pas m'étaler) et je
dois avouer que je suis surpris, c'est la première fois que je vois
une photo de moi à poils, ça ne m'étonne pas que je délire sur le
fait de jouer nu. On est libre, quand même, nu. Totalement.
Bon,
j'ai payé. Je suis bouffé de partout.
Mais,
on ne tient jamais bon pour rien, n'est-il pas ?
Merci
à mes muses, merci au cadeau de Corrimony ce matin. Merci à ma
femme pour cette découverte des gens, des lieux et de moi.
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