Il
faut rire.
J'ai
lu deux trucs à moi ce soir, au café poésie. J'ai beaucoup dormi,
été mis à nu dans mes rêves de la sieste.
Les
textes, en tout cas :
Partir
La
vie est courte.
Tellement
courte.
Partir
loin
Là-bas
Partir
demain
Partir
là.
Ne
plus se souvenir.
Juste
s'offrir.
Juste
aller
Juste
aimer.
Partir
vite
Partir
vite.
Ne
pas se retourner.
Avancer,
avancer.
Laisser
derrière.
Ton
enfer.
Partir
loin.
Loin,
là-bas.
Et
sourire.
Et
aussi rire.
La
vie est courte.
Tellement
courte.
Son
cancer...
Il
la regarde.
Il
la regarde tendrement.
Il
la regarde sans juger.
Il
n'a rien à dire que les autres n'ont déjà dit.
Il
sourit parfois.
Il
verse des larmes aussi.
Elle
sait qu'il sait qu'elle sait.
Elle
n'a pas besoin des mots des maux.
Elle
est là, respirant dans un souffle gracile.
Et
lui, il lui prend la main.
Tout
simplement.
J'aimerais
partager l'album photo de notre spectacle et je sens que je vais le
faire dans mes pages du jour...
J'aimerais
aussi partager la page du jour :
Et
parler de rebouteux ou de magnétiseur.
La
bonne idée avant de partir en vacances, c'est d'être un brin
requinqué, me voilà donc à aller demain chez le père d'une fille
formidable qui était dans le groupe du vendredi et s'est retrouvée
dans l'aventure du spectacle de Frédéric Constant : "En route
!"
En
route.
En
route pour une nouvelle aventure.
En
quelque sorte, il y avait une fête liée à Odin ce soir.
Quelque
part.
Et
dans ma tête.
La
vie est si courte. Il faut rire.
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