vendredi 16 août 2019

Jour 8 : Chakatawak papa maman bébé, les ombres du passé.

Chakatawak papa maman bébé, c'est ce que je disais en allant poser ma tête sur le ventre de ma mère qui attendait ma sœur.
Oui.
Va savoir ce que voulait dire chakatawak.
Va savoir.
Mais du coup, peut-être que... Comment dire ? J'ai adoré aller dans les Bois du Nevet, visiter un bout de Douarnenez avec le fils ou tenter de faire une balade à Locronan. Mais, arh.
Il y a ce truc bizarre de la nostalgie ou du passé qui te revient dans la gueule alors que je n'ai pas de mémoire.
Je retiendrai de cette journée outre le fait de tomber par hasard sur la rue Monte au Ciel (où je suis né), d'avoir été dans mon magasin préféré (c'est à Locronan, et c'est une spécialité dans ce magasin de faire des tas de bières bretonnes), d'avoir été ému par la beauté fantastique des souches dans les bois du Nevet, je retiendrai donc, ma sieste qui n'en fut quasiment une.
J'ai été assailli par des souvenirs d'Angoulême, des vieux visages que j'aimerais retrouver, Angélique (dont je ne retrouve le prénom que maintenant), l'équipe de jeu de rôle du seigneur des anneaux (quatre Stéphane, David, Éric, Xavier, moi et Christophe en maître de jeu), Lydia Picard, Pascale Ligonday, Éric Dubourg et Nathalie, et puis, plus loin, les deux séjours en Nouvelle Zélande, dont le deuxième qui était assez difficile parce que bon.
Allez, je ne suis pas ici pour parler des horreurs de ma vie et du drame né de la manière dont mon père ne fut pas toujours sympa, brisant l'image de héros que je voulais avoir.
Mais bref, j'ai été assailli par des images puissantes, pénétrantes et je me dit que le temps, à la manière de cette fichue madeleine de Proust peut parfois être retrouvé.
J'ai des souvenirs de merde, mais me prend l'envie maintenant de remercier Lydia par exemple pour m'avoir invité chez elle aux repas de Noel alors que j'étais tout seul sur Angoulême et alors qu'on était que copains.
Me prend l'envie d'écrire à celle qui fut mon fantasme non déclaré du CM2 à la terminale où j'ai vécu un peu transi dans mon imaginaire et meurtri par les événements douloureux de mon adolescence.
Et la foutue nostalgie qui naît du fait de revenir sur le lieu où on est né et de cette sensation où tu te dis, eh ben, ça serait pas si con que les dernières années soient ici...

Bref.
La nostalgie, faut savoir surfer dessus pour que ce soit pas trop de la merde.
:)

La page du jour, sinon...
http://www.lapagedujour.net/aout2019/dixseptaout2019.htm
Le blog du fils...
https://ebatbuok.blogspot.com/2019/08/waaaaa.html
Quelques images du jour.
















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