Je dois avouer que je m'en suis pas souvenu souvent, mais cette nuit, j'étais un personnage de jeu de rôle dans une campagne d'un maître de jeu, on va dire un peu moins mouvant que moi pour modifier son scénario et je me revois déclarer que je flinguais plusieurs personnages non-joueurs, lui, manquer de s'étouffer parce que j'allais tuer un pnj important, moi, lui dire, que non, je ne faisais que semblant de tirer sur le dit pnj dont je n'étais pas sûr... bref, mon personnage se retrouvait en exil ensuite et je vivais vraiment l'exil en immersion. Pendant cet exil, je me revois, profiter de mon statut d'exilé pour enquêter dans la jungle des familles corporatistes et magiques et explorer les recoins d'une tour asiatique où des esprits pouvaient percevoir ma forme de fantôme invisible.
J'étais vraiment un personnage de jeu de rôle dans une campagne qui n'existe pas et dans un univers qui, je crois me plairait bien.
Un rêve sur deux frustrations : louper la prochaine partie (alors qu'il y avait un cliff-hanger) et puis ne pas assez faire de Shadowrun (l'ambiance de mon rêve était assez proche de ça, mon jeu de rôle finalement favori)
Mais bref, j'avais glissé cette nuit sur les falaises du rêve pour finir dans celle du jeu de rôle (du rêve éveillé) et devenir vraiment un personnage auquel je croyais. Le réveil sans les super pouvoirs d'être invisible et intangible, ça a fait quelque chose.
Les falaises du réel. Boum.
Mais en même temps, les autres falaises, les vraies, celles de la nature furent bien sympas aujourd'hui, et la plage aussi.
Le blog du fils résume un peu mieux les choses...
La page du jour, c'est moins sûr, mais c'est toujours ça :
Quoique. Ma plus grosse falaise du réel, sera bien de jouer embras(s)ez-moi.
Mais passons, je vais faire simple, les images mémorables de la journée, les images mentales qui sont restées, celles qui viennent en premier.
Le réveil après le rêve dont je viens de parler.
Les gens qui sursautent au petit déj quand ils entendent une fois mon rire lorsque notre hôte nous parle de la qualité du pain de la petite boulangerie de l'île.
Réaliser un truc sur un blocage pendant que j'étais aux toilettes ce matin : je crois que je n'emploie pas assez ma voix et que ma voix qui devrait être réelle, c'est celle de la scène. Je dois être une sorte d'âne à me bloquer comme ça.
Trouver un Tiki à Port Lay, cela m'a rappelé mon père qui en avait rapporté.
Trouver du sable rouge dans cette petite crique.
Faire cette photo, je sais pas pourquoi.
Utiliser son temps sur la plage à escient en mettant en oeuvre sa main gauche (la droite laisse tomber pour sculpter un bébé dragon dans le sable).
Et si notre ombre était plus vraie que nous ?
Le fils, à la crêperie.
Hortense la chatte de la crêperie qui vient squatter sur les genoux de Clarisse.
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