Alors le bon côté, c'est pas toujours facile à trouver.
J'étais aigri et en colère dimanche parce que les gens sont vraiment, vraiment, vraiment trop cons.
Faut être cons pour s'en foutre.
Faut être con pour essayer de ne pas faire la différence.
Faut être con pour ne pas être informé par l'histoire.
Faut être con pour voter pour toutes les (soi-disant) bonnes ou mauvaises raisons pour le RN.
Et puis.
Eh, les gens sont cons de toutes les manières. Moi aussi.
On est cons presque tout le temps.
Je rappelle :: 10 % de saints, 10 % de salauds ou de connards et 80 % capables de prendre le chemin des salauds ou des connards si bien désinformés. C'est la base de l'être humain.
10 % de résistance à tout ou quoi que ce soit, la science, le progrès, l'intelligence, ce ne sera pas forcément les mêmes 10 % pour tout.
Moi je fais partie des 10 % de réfractaires aux idées de droite qui ruinent la planète, au goût de la compétition ou du sport, au plaisir de faire des mécaniques de danse en groupe sans créativité personnelle, à l'idée de faire un puzzle, au scrabble, aux produits de la mer quasi en général, aux dogmes religieux ou complotistes.
Le bon côté pour dimanche, c'est que j'ai deux votes, pas besoin de choisir, un blanc et un de barrage pour que des opinions soient bien exprimées.
Le bon côté de ne plus avoir le théâtre qui va me mettre un crash, c'est d'envisager un projet et de lire tous les livres en attente que je suis incapable de lire quand j'ai un projet théâtre aussi conséquent que celui que j'ai demain.
Demain, j'ai la deuxième et dernière (dommage, c'est frustrant deux fois) de La Cagnotte de Labiche mais je sens que j'ai rencontré un auteur et que je vais essayer de faire du forcing pour en rejouer.
La page du jour.
Le blog du fils.
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