Au mieux, ne pas aller à la répétition de théâtre ce soir. Fatigué encore par la crève, le dos en bouillie et une main en vrac juste à cause de quelques minutes de sécateur ce matin. Mais je tiens le rythme de réviser une fois par jour pendant une heure. J'ai retrouvé le mojo que j'avais perdu sur les deux derniers spectacles (un rôle qui m'allait pas et du sketch qui est moins motivant, même si j'ai transcendé la deuxième fois), je suis content de faire pour la performance. Je sens que ça va être grand parce qu'il n'y a rien de plus dur à jouer que du Labiche / Feydeau / Boulevard du genre. Faut être au taquet du jeu et de l'énergie. J'ai envie de ça.
Au mieux, une idée assez folle qui germe dans la page du jour concernant mon auteur fétiche, ah la la la, oui, faut que je le rajoute et il rencontrera peut-être le personnage de mon fils que j'essaierai de faire jouer ce week-end si j'arrive à bien lire donjons et chatons (vendredi soir par exemple).
(Pour les rôlistes ma fin de campagne se passe dans la contrées des rêves, transformée en contrées des fées en utilisant l'imaginaire d'auteurs célèbres ou de personnages historiques plus ou moins connus...
Je vais arrêter les écrivains aux deux frères Grimm, Howard, Tolkien, Morris, Hobb, Lovecraft et peut-être Nigel Findley justement)
Pour les personnages historiques, je vais réviser ma copie et prendre Jésus, Léonard de Vinci, Hildegarde de Bingen, Fredric Brown - un écrivain mais pas de fantastique qui serait la réincarnation de Jean Baptiste Poquelin, Nigel Findley, William Shakespeare et Abraham Lincoln, allez.
Au mieux se dire qu'on a eu de la chance de vivre certaines choses plutôt que d'être abattu par l'idée de ne pas pouvoir vivre le même genre de trucs, ok, l'argent pour voyager ou tenir ne serait-ce que le mois comme j'aimerais c'est la plus grosse plaie mais un déplacement de regard et la décision de ne pas voir de fatalité est importante.
Pas de fatalité dans les douleurs, je les ai sublimées pour m'occuper un tout petit peu du jardin. Je suis en vrac et je paye sa race, mais j'ai le yoga et le mental à décider d'appliquer.
Au mieux, ne pas se dire j'ai mal mais je suis content, je suis vivant, je fais l'expérience de la vie et de ses multiples possibilités afin d'être joyeux et lumineux.
Au mieux, la lumière.
Et la guérison.
Ouille, mais pas argh, ok ?
Le blog du fils.
La page du jour.
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