J'ai eu tort en proposant le solo pour le festival ?
Non, pensais-je en rebondissant après un coup de blues sur le non de la mairie qui voulait une pièce classique...
Je vais réagir, en faire une pièce, une catharsis, un guide, un renouvellement des totems, une opportunité que ce soit un truc de 1 à 6 acteurs et puis je vais avoir le temps, pas de stress ni de précipitations.
Je me suis aussi fendu d'un long mail d'excuses pour avoir été lâché par ma partenaire à qui j'aurais pu en vouloir un peu si j'avais été un individu lambda, mais non.
Je prends les mayrdes et les nons comme ils viennent et j'essaie de faire avec même si l'épuisement sur le covid, les tendinites permanentes, l'effondrement drastique du niveau de vie, l'Ukraine, le on prend pas parce que on veut du théâtre de la part du festival (là, ça a piqué un peu l'ego sur le coup et le grmbl d'avoir été lâché), la sensation d'invisibilité, la bataille pour avoir la notaire (et l'avoir eue et s'être assurée avec humour et bienveillance que la machine devait enfin être lancée), le fait d'avoir vu un message qui n'aurait pas dû m'être envoyé (et qui hum, en dit long sur ce que je suis et sur ce que je pense de certains mots, mon ex doit être à la sieste, c'est beau, parce qu'elle me connaît la mère de mon fils, ce n'est pas mal dans l'absolu, mais je n'aime pas le mot ex, je le trouve dégradant, comme si c'était le début d'exécuté, d'exilé, d'expatrié, d'exclus)...
Conclusion ?
Je maintiens Totem(s), quitte à le faire d'abord en vidéo et à l'écrire vraiment (alors que j'étais pas parti pour, ça va sublimer tout ça, surtout si j'ai le temps de faire vivre l'expérience à quelques personnes et je compte le faire le mois prochain par exemple)...
Je ne me précipite pas sur Totem(s), du coup, ce qui me laisse le temps d'apprendre les deux projets en cours et d'y bosser.
Je maintiens 4 minutes 37 aussi.
Je trouve un peu de temps pour faire marcher cette webcam de meilleure qualité que je n'ai pas encore fait fonctionner depuis deux ans.
Résilience, je ne suis pas abattu longtemps.
Vérité et accord avec soi-même, j'ai eu la synchronicité de mes deux autres totems (en plus des trois premiers) dans la bibliothèque ce matin, ils étaient côte à côte : le chat et l'ours.
Pureté, ne pas sombrer, ne pas être aigri.
Humour, déconner dans la répétition du soir.
Justesse, travailler ce que je peux du texte des mains sales et écrire un mail responsable après le refus (légitime en plus, j'entends bien) ainsi qu'appeler la notaire;
Joie, j'ai tiré la sagesse et j'ai laissé le jeu ouvert sur la joie dans mon jeu de cartes de guérison.
Fierté ou plutôt amour, dans la manière de communiquer avec mon anima (c'est comme ça que j'ai décidé de l'appeler) dans tout ce bazar...
On rajoutera pour les principes de la liberté, de la magie et curiosité qui sont les trois autres piliers si je devais tout redéfinir en 10 valeurs que bon... La magie de certaines synchronicités, l'envie de continuer à faire et s'informer et la liberté d'être qui on est, même si des fois, caca, les comptes sur les projets personnels, après tout, je ne les dois qu'à moi-même et mon ego n'est blessé que si je désire qu'il le soit, ce qui ne sera pas tellement le cas sur quelques jours et pas du tout ensuite...
Le blog du fils.
La page du jour...
Et vive Totem(s) qui verra le jour, je l'espère, dès la rentrée prochaine...
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