Ne pas se laisser glisser...

 Il y a la page du jour...

Il y a le blog du fils...

Mais il y a lutter contre les multiples occasions où tu te sens impacté dans la journée pour ne pas sombrer.
Au final, toujours essayer de gagner quelque chose.
J'ai vraiment souffert en laissant mon fils repartir avec sa mère dans le magasin, en regardant ce gamin de 1 an qui m'observait à la caisse et en me rendant compte qu'il ne pouvait voir aucun sourire, seulement des masques.
Les masques, le covid, la guerre là-bas maintenant et la sensation d'être invisible et de ne rien peser qui est énorme, de plus en plus.
J'ai commencé le cours de théâtre pas bien, pas légitime, décalé avec les quatre cours que j'avais sauté en janvier et février, pas connecté, jusqu'à ce que je retrouve un peu le moyen de reprendre le poil de la bête.
Et la notaire qui ne répond pas pour le divorce.
Et le petit qui a intégré des trucs, tant mieux pour lui, sur la situation qui pourraient faire mal si je n'avais pas la résilience.
Et moi, au tas, parce que le moral a mangé un peu, forcé, on rêve pas d'explosion nucléaire pour rien, et le gamin qui me balance des je t'aime ou prend des photos et qui fait avec.
Regardez les gosses et leur résilience.
La leçon est là.
Ne pas se laisser totalement abattre.
Surtout que la goutte d'eau était juste personnelle, moi, l'invisible derrière cette merde de masque, les lunettes noires et la casquette qui ne peut pas sourire à un gamin.

Merci à ceux avec qui j'ai communiqués aujourd'hui pour ne pas m'avoir me fait sentir invisible, absent ou inutile, le truc qui pèse le plus depuis deux ans.