samedi 29 juin 2024

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Ma dernière vidéo, encore...


Aujourd'hui il y a eu être malade comme un chien du fait de tas de circonstances accumulées (un truc trop fort au théâtre, l'ambiance des élections, trois bières, 29 degrés, un concombre pas digéré, frustration du manque de sous et de pas partir en Hollande, manque de temps avec Solène, pas assez de sommeil, prendre des trucs au petit et Solène mais sans l'avoir dégagé, l'anniversaire de la mort du chat)...
Mais la discussion avec Solène l'après-midi sur la pièce ou avoir eu le courage de faire la digipuncture pour aller au café des langues le matin m'a fait faire un rêve formidable où je gère l'équipe du mercredi dans un décor un peu crépusculaire et je leur demande d'improviser des scènes de repas après avoir défini leur personnage par un simple nom accompagné d'un adjectif.

Rentier optimiste m'est venu pour moi. Solène a remarqué que j'ai joué certaines expressions dont la douleur comme les miennes, qu'il y avait plus de moi que prévu dans le personnage et je me suis rendu compte que le personnage était une catharsis. Si j'étais rentier, je serais ça : rentier optimiste.
Je lui ai dit que je pensais que le personnage avait un côté médium et qu'il utilisait ce don pour donner les répliques de ceux qui les oublient.
Et dans mon rêve il y a eu un moment du passé de mon personnage qui en fait pouvait être moi avec une connexion très forte avec l'invisible et la perception de fantômes, voire de mains sortant des murs. Rien de flippant, je n'ai pas peur de l'invisible. Il y a un truc en effet de frissons dans le dos, mais au final... C'est le filtre de notre perception qui fait ça. Le seul danger reste soi-même. Si tu as décidé de ne pas avoir peur, tu n'auras pas peur. Si tu es craintif de ces choses là, non, bien sûr, il ne faut pas se connecter.

Comme le pilote qui nous quitte au café des langues nous a parlé de son voyage à Los Angeles, j'ai intégré la conversation avec Solène et Los Angeles dans mon rêve et me voilà en tant que personnage nageant dans l'eau (alors qu'en vrai j'étais dans le délire du coup de maladie) et je découvre une femme noire, créature aquatique apparemment qui a besoin de mon aide pour accoucher.
Je ne sais pas.
Il y a plusieurs explications, en particulier sur le fait des perceptions que j'ai eues de l'invisible sur une vie future (celle d'une femme noire) ou sur des trucs plus privés chez Solène et son totem. Il y a aussi l'idée d'accoucher du Dragon (la force créatrice).
Mais en tout cas, c'était aussi libérateur que l'incroyable expérience du chant très très fort dans la cagnotte.

Ce qui ne tue pas rend plus fort. Une force est apparue, symbole de cet accouchement à venir. Des plaies ont été soignées. La catharsis de comprendre le plus intime rapport entre moi et mon personnage (l'autre étant Iouri Petrovski). Et trouver, alors que je le souhaitais, un endroit pas trop loin où aller voir Fabien Olicard (j'attends la réponse de Solène pour savoir si je prends une place ou deux, quelque soit la manière dont le degré de relation pourrait changer avec l'encore moins de temps qu'elle aura l'année prochaine)... Vierzon. C'est cool, ce doit être la seule salle pas tout à fait Zénith de la fin de sa tournée...

Allez, j'essaie de me remettre.

La page du jour.

Le blog du fils.



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