Minuit 55
Quel jeu ai-je masterisé pour ma première fois ?
Warhammer, V1.
Je voulais acheter donjons et dragons. Le maître de jeu qui m'avait initié au jdr avait joué à ça, ça semblait sympa. Mais bon, j'ai pris warhammer à défaut vu qu'on ne trouvait pas le manuel du joueur ou du maître dans la boutique où j'ai dû l'acheter. A moins qu'il n'y ait eu à l'époque que le guide du joueur de trouvable.
Qui étaient les joueurs : famille, amis, club, des inconnus ?
Potes des beaux-arts avec qui je jouais (tranche d'âge de 21 à 23 je suppose, je devais avoir 23). Tous dans la bande dessinée. Ça donnait une bonne ambiance de partie pour les dessins des persos.
Comment en suis-je arrivé à masteriser ?
Le virus, sans doute, l'envie d'avoir plus d'occases de jouer entre les parties que proposait le mj. Je ne me rappelle plus de comment ça m'a pris. Mais je pense que ça m'a semblé évident. Quand on a envie de raconter des histoires dans l'absolu, c'est sans doute naturel de passer de l'autre côté du paravent. Il y a aussi l'idée que tout le monde ne veut pas toujours maîtriser et qu'il faut bien que l'un s'y colle. Et ensuite, il y a la notion de plaisir d'être maître de jeu où tu es indéniablement le joueur le plus "actif" de la table.
Mes appréhensions ?
Les règles, sans doute. Retenir des trucs qui auraient pu être compliqués, quoi. Je me souviens m'être pris un peu la tête à comprendre la notions des tests de ceci ou de cela à warhammer. Mais quasiment mon deuxième jeu fut un truc autrement plus compliqué : Rolemaster. Je fus fasciné par la création aléatoire (fabriquant un système permettant de faire des flip flop pour éviter d'avoir des personnages un peu nuls) et la mécanique de création de personnage et de points de développement. J'ai dû m'entraîner à créer plus de cent personnages.
Finalement, qu'est-ce qui s'est bien passé ?
J'ai pour la première partie que j'ai fait joué inventer un concept autour des personnages que finalement j'ai encore et toujours. Les pjs sont mieux pour moi si ce sont des élus. Le concept que j'ai voulu mettre en place sur la durée et qu'on a pas pu jouer faute de temps, de joueurs encore là, est mon ciment. Dans l'absolu, il y a la notion de posséder un "plus" qui explique pourquoi les personnages de jeu de rôle évoluent si vite par rapport au monde, et un "plus" lié à un destin qu'on peut OU NON suivre. Le ou NON est important. Je donne plus si on accepte le destin. Et au-delà du destin, il y a la notion de sacrifice. J'aime cette idée de se sacrifier pour une cause qui est plus grande que soi. Le sacrifice peut bien sûr prendre plusieurs atours.
Et qu'est-ce qui a foiré ? (ou qui aurait pu mieux se passer )
Le concept, c'était bien. Mais après, fallait faire des scénarios, et là, plus dur. J'en étais resté au supplément Repose sans Paix à avoir fait jouer deux fois un scénario très donjon (une fois un rêve, une fois en rêve). Pas ça. Les pjs avaient le potentiel pourtant. Savoir trouver des bons scénarios et les faire jouer, donc. Voilà qui n'était sans doute pas simple. Improviser à la première partie, également.
Ensuite, j'ai essayé Rolemaster (dont j'étais fan en sucrant un peu les compétences) et j'ai connu mon épiphanie en maîtrisant Shadowrun quelques temps plus tard.
Depuis, également, je dois avouer que je suis fan de l'impro. Parfois trop. Il faut se tempérer en gardant des notes sinon on se paume très vite.
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