lundi 7 décembre 2009

Rêves sépias...

1 heure 17...

Dans mes rêves, dans cette nuit qui fut bien longue (près de 8 heures, ce qui prouve que je devais être bien naze), j'ai couru à 90 kilomètres heure, faisant croire à quelqu'un qui courait à 70 que j'avais le bénéfice de la technologie (alors que c'était celui d'une sorte de magie), j'ai eu l'occasion de sauter des tas de mètres de haut en me baladant un peu à la Hulk, de goûter un plat de riz qui se décomposait sous une action chimique à la table d'un maître de jeu voulant faire goûter quelque chose à un joueur refusant de le faire (et moi de me dévouer pour goûter à sa place), j'ai vu un immortel et sa voiture chuter dans une falaise, j'ai retrouvé la croix et le collier de quelqu'un qui les avait perdus.
Et les couleurs, les couleurs étaient de nuit, moins vives, ou sépias généralement, sauf quand je courais sur la route droite qui traversait champs et campagnes assez mornes.
Dans le rêve partagé de cette après-midi, car le jeu de rôle ressemble beaucoup à ça, mon personnage a continué à se sacrifier pour deux personnes : sa sœur qui développe une carrière de magicienne au détriment de la propre carrière d'initié qu'il aimerait suivre et un enfant touché par le chaos qu'il a sauvé de la mort et pour lequel il a sacrifié une de ses possibilités de survie.
J'aime bien l'idée d'un bonhomme qui cherche à avoir la foi, qui passe son temps au contact de la nature et des arbres et qui en retour n'a d'autres signes que le fait de continuer à faire ce pourquoi le destin semble l'avoir choisi : devenir un homme d'arme (même si c'est dur, toute son expérience va à un côté magicien) capable de vendre ses services, surtout si la cause est d'éliminer la véritable corruption.
Un personnage en dit souvent long, dans son attitude ou ses manières sur des versions de soi fantasmées. Mais avec des bouts de vérité dedans. Porté sur le cul, mais en paroles seulement ; prêt à se sacrifier pour sa sœur, prêt à pardonner et à sauver des personnes que d'autres auraient irrémédiablement condamnées, irrémédiablement en quête mystique comme si la magie d'origine divine pouvait avoir plus de "sens" que la magie vue finalement comme une simple science. Il n'y a plus de mystère dans la science. Alors qu'il en reste quand on est pas certain que son pouvoir vienne vraiment d'une entité.
Mais bref. Je ferais bien d'autres rêves sépias, moi, ce soir.

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