19 heures 36...
Le décalage horaire est beaucoup plus facile dans ce sens que dans l’autre.
Mais il n’en reste pas moins qu’il y a quelques effets.
Appétit décalé, envie de vomir, sieste un peu trop prolongée, journée passée à faire la merde. Enfin la merde… La deuxième partie du vol a été - disons - plus rude. Un peu moins de place au niveau des jambes, siège un peu moins confortable, bouffe végétarienne nettement moins bonne (les champignons en boîte, c’est de la merde et des haricots ou du bébé maïs en boîte au p’tit déj, c’est dur). Bref, j’ai mal dormi, j’ai été bien desséché aussi. Une hôtesse à qui je demandais en gros son secret de fraîcheur m’a dit qu’il fallait boire un litre toutes les quatre heures.
Humf. J’ai essayé de me conformer à boire le plus possible et me lever sans déranger la jeune asiatique qui se trouvait à côté de moi, côté allée.
Or donc, comment j’ai passé mon vol ?
Certainement pas à délirer sur l’expérience de la première partie du vol. Un processus qu’il faut laisser mûrir cinq jours, selon mon ressenti, pour revenir dessus.
Non, j’ai continué pendant le vol et aujourd’hui sur ma lancée : avec Nigel.
Or donc, j’ai lu en entier « Out of Nippon » écrit pour Torg, un de mes deux jeux de rôle fétiches (si je dois en garder seulement deux) et bien écrit qui plus est (du moins dans le genre). Une très bonne perspective personnelle d’une scientifique de laboratoire sur la vie au Japon et ensuite dans le royaume de l’horreur d’Orrorsh. De bons personnages à réemployer dans des scénarios. Un bon livre qui aurait pu appeler une suite avec le même personnage principal évoluant de simple scientifique à chevalier tempête.
Décidant de rester buller aujourd’hui, je n’ai pas voulu quitter Nigel et j’ai donc ouvert Horrors of North America écrit pour le jeu de rôle « Chill », le quasi jeu de rôle parfait pour faire jouer tous les genres d’horreurs et en particulier des trucs à la « Supranaturel ».
Ouais, je sais. C’est vieux de plus de quinze ans. Dix-huit dans dans le cadre de ce supplément. Mais encore une fois, rien de ce qui se fait aujourd’hui n’a le parfum ou le charme de ce qui se faisait sans complexe dans les années 90.
Je ne me demande pas sur quels jeux aurait pu écrire Nigel Findley de nos jours. Je l’aurais suivi, je pense, quelles que soient ses création.
Ce qu’il y a de certain, c’est qu’il comprenait bien les univers qu’il rejoignait par l’écriture de romans ou de jeux de rôle et que pour une première expérience sur la longueur en roman avec lui, je ne suis pas déçu. Je connais mes prochaines lectures romans. En anglais, avec Nigel. C’est juste que pour deux d’entre eux, comme ce sont les 2 et les 5 d’une série de cinq, il va falloir que je commande trois autres bouquins…
Allez, on m’appelle pour manger.
A bientôt Nigel.
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