21 heures 42
Une maison en hauteur dans une ville au climat chaud. Un peu plus loin le cri constant de certains animaux domestiques.J’ai des chiens qui veulent que j’aille en balade loin avec eux.Je retrouve Horus, il me reconnait et il n’a pas beaucoup changé;Il y a aussi ces paysages de marais et le fait que je règle son compte au vieil homme.J’ai rêvé d’un enfant, d’un homme et maintenant, il s’agit de prendre le pas sur le vieil homme, les vieilles habitudes.Je sais qu’il est aussi question d’un breuvage, d’une boisson un peu mystique, une sorte de bouillie.En dehors du rêve, là maintenant, je me dis que le trésor qui fait 700 grammes dont j‘ai rêvé voici quelques jours, c’est peut-être bien un cerveau.En ce cas, constitue-t-il la bouillie que je dois manger ?J’ai rêvé aussi que je rentrais plus tôt de vacances, juste un peu avant ma maison sur la colline. Je rencontre Hyacine, mon patron qui me dit qu’il est temps que je vienne redonner un coup de main à l’association. Mais je ne suis pas pressé. Je suis surpris d’être rentré plus tôt. Je luis sers une histoire d’enterrement en Indonésie (tout en sachant que je n’ai pas d’enterrement là-bas). On se rencontre dans un centre culturel, une sorte de cinéma qui offre pas mal de possibilités si on prend une carte d’abonné. Je rencontre le patron du cinéma, mais il me manque certains papiers. Je préfère clairement l’option DVD, pourquoi se déplacer à minuit, un peu à n’importe quelle heure si tu peux rester chez toi ?En rentrant dans ma maison, après mon voyage, il y a déjà ma mère. Elle dort dans le lit, place de droite. Ca m’embête un peu de me coucher à côté d’elle, mais j’ai besoin de me reposer et de ne pas retourner de suite au boulot. C’est ensuite que les chiens me réveillent et que je retrouve Horus. Mais pas dans un paysage de la France. Le jardin est tropical, je vous dis.- Ah ah ah. Dormir à côté de sa mère…- Il faut que je règle son compte à un vieil homme je te dis. Et c’est sans doute en partie l’image du père qui vient dans le rêve pour le psychologue primaire. Mais non, si t’es fatigué, si tout le monde a besoin de se reposer, il n’y a pas de mal à être avec la famille.
Appeler Ralph
15 heures, le 3 septembre…
Si je devais résumer la journée en quelques lignes, ça serait :Petit déjeuner rapide avant que les cuisines ne soient ouvertes.Bateau jusqu’à Lady Mussgrave Island, malade comme un chien.Quelques heures passées sur place à faire une visite de l’île, manger sur une plateforme marine, faire un tour en bateau à fond de verre et quelques minutes à nager au-dessus du récif.Retour en bateau, mais moins malade parce que dodo et prise d’un cacheton.Exploration en voiture de la zone où on habite pour trouver des kangourous. Les kangourous furent trouvés.Achat de bières et de Ginger beer dans un « liquor store »Boire pour se remettre de ses émotions, mais pas trop, patraque un peu. Trois épisodes de supranatural sur le PC.Peu de communication avec les gens du site où l’on réside. Dans la cabine France, qui plus est.Mais je reviens sur l’épisode en bateau du matin. J’ai des remontées de mon état. Un bonbon au gingembre censé me calmer m’est resté en travers de la gorge après deux sacs plein de vomi et la bière au gingembre bue ce soir reste en goût et en envie de gerber au fond de ma gorge.Demain, c’est clair, je suis un type débarrassé de certains ennuis de son hernie hiatale (qui fait que je garde jamais l’intégralité de mes repas) parce que j’ai beau avoir l’habitude d’appeler Ralph (une expression australienne pour vomir), je dois dire que ce matin, j’ai crû crever. J’étais nettoyé par le manque de potassium et de magnésium.Ceci dit, pendant quelques heures, j’avais deux supers-pouvoirs : des gens qui s’inquiètent pour moi et la capacité de faire écarter n’importe qui en prétextant que j’allais vomir. J’ai d’ailleurs profité de l’après-midi pour récupérer un sac à vomi laissé sur l’île.J’ai aussi pu goûter Devonshire tea qui se pratique avec des scones, de la crème et de la confiture sur le bateau ainsi que regoûter à un gâteau typique ici utilisant café, chocolat et noix de coco, le « Lamington » (non, c’est sûr que pas ça soit ça, mais faut que je retrouve le nom).Contre très mauvaise fortune, j’ai fait bon cœur ce matin, transformant ce passage en bateau en quête initiatique pour se débarrasser d’un vieil homme avec de sales habitudes.Et l’état dans lequel je suis ce soir me donne envie de refuser de manger quoi que ce soit de trop sucré. Comme si j’avais été gavé à vie. Ce qui est le cas, remarque.Il y avait aussi peut-être une petite notion de « tuer le père » et aussi « d’admiration pour lui » parce que définitivement, je n’ai pas le pied marin et pas d’envie de passer des heures dessus si la côte n’est pas à côté ou si ce n’est pas comme ce qu’on a fait avec Eric, dans un petit bateau.La mer, elle m’a en effet très bien niquée.Elle m’a empêché de bien profiter de la visite de l’intérieur de l’île le matin et de bien observer les baleines également.Mais je savais déjà que mes animaux étaient plus ceux de l’eau douce.Au bruit des vagues qui s’écrasent sur la plage, je continue à préférer celui des cascades ou de l’eau qui coule sur les rochers.Demain, on a pas mal de route à faire, mais j’aimerais bien avoir le temps de visiter une distillerie de leur rhum local et de visiter le tout petit musée de Town of 1770 consacré en grande partie à James Cook.Un marin à assurément admirer.Comme tous les marins. L’en faut des couilles pour tenir comme ça quand ça tangue à rendre malade les 9 dixièmes de la population.
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