Tu sais quoi ?
Bonne conversation avec l'infirmière
qui m'a expliqué comment utiliser un neurostimulateur.
Je reste un peu déçu que ça ne soit
pas plus précis que ça, mais au final, c'est cool comme méthode
pour un gen comme moi : ça fait appel aux sens.
A une perception de l'intime.
Ça va me forcer à être plus focus.
Bonne conversation aussi avec la psy du
centre anti-douleur. Ce fut assez libérateur de poser des mots sur
des maux et d'expliquer ce que j'ai compris ces trois dernières
années. Bonne conclusion finale sur le fait que les exercices de
chant et de respiration vont être exactement ce qu'il me faut. Il
faudrait également que je fasse du tai-chi mais là, au niveau
cours, je vais être arrêté par mon porte-monnaie.
Moins bonne conversation avec ma
femme : elle est malade, bloquée deux jours à la maison par un
vilain virus qui l'a rétamée...
J'espère qu'elle sera remise pour
mercredi.
Et si ce n'est pas le cas, eh bien,
tant pis, qu'elle se repose. La santé avant le travail.
Je reste assez soulagé de ne pas avoir
chopé son truc pour l'instant.
Au bilan, des problèmes à régler
dans le corps et la tête.
Forts.
J'ai un souci dans le transfert mental
/ physique et mes extrêmes et énormes capacités de somatisation ou
de diriger ma colère contre-moi même de manières que je n'étalerai
pas ici.
Je suis en colère contre le travail,
c'est acté. Parce que c'est trois ans d'handicap déjà.
Mais je suis surtout très en colère
contre moi, finalement, car toute colère n'est que frustration de ne
pas avoir été assez bon pour faire ou encaisser.
Jeudi, je commence ma nouvelle vie avec
un assistant électrique.
La semaine prochaine je reprends la
gym.
La semaine d'après, je tente un truc
que finalement je n'ai jamais fait de ma vie (puisque je mangeais du
fromage et que ce dernier contient de la pressure) : végétarien
quelques temps (histoire de se purifier un peu)...
Dans l'idéal, j'aimerais l'être
vraiment. Mais mon corps se heurte à mon esprit. Nous sommes
omnivores et certains aspects de la culture d'un pays passent par la
cuisine... c'est pas pareil de visiter un pays gastronomique comme
l'italie en ne goûtant pas leurs plats, c'est pas simple non plus de
refuser des trucs sublimes du terroir de temps en temps...
Mais pourtant.
Je vais faire l'essai.
Une fois les charcuteries et les
fromages finis.
J'ai enquêter, hier, sur les fromages
sans pressure animale. Bon, autant pas de soucis dans les fromages
blancs et les yaourts, autant les fromages traditionnels qui ont du
goût, c'est pas évident. Car, à quoi bon être végétarien et
bouffer de la merde en fromage ?
Et pourquoi l'état n'oblige-t-il pas
une législation plus stricte sur l'étiquetage pour que ceux qui
veulent sauver la planète par leur manière de consommer puissent
savoir quoi acheter ?
On ne sait pas.
Mais je me dis que l'état (non, je ne
lui mets pas de majuscule) est bien plus malade que ma femme...
Bieeeeeeeeeen plus.
Allez, je passe à autre chose.
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