lundi 5 octobre 2015

La psy, l'infirmière et la femme au tas.



Tu sais quoi ?
Bonne conversation avec l'infirmière qui m'a expliqué comment utiliser un neurostimulateur.
Je reste un peu déçu que ça ne soit pas plus précis que ça, mais au final, c'est cool comme méthode pour un gen comme moi : ça fait appel aux sens.
A une perception de l'intime.
Ça va me forcer à être plus focus.

Bonne conversation aussi avec la psy du centre anti-douleur. Ce fut assez libérateur de poser des mots sur des maux et d'expliquer ce que j'ai compris ces trois dernières années. Bonne conclusion finale sur le fait que les exercices de chant et de respiration vont être exactement ce qu'il me faut. Il faudrait également que je fasse du tai-chi mais là, au niveau cours, je vais être arrêté par mon porte-monnaie.

Moins bonne conversation avec ma femme : elle est malade, bloquée deux jours à la maison par un vilain virus qui l'a rétamée...
J'espère qu'elle sera remise pour mercredi.
Et si ce n'est pas le cas, eh bien, tant pis, qu'elle se repose. La santé avant le travail.
Je reste assez soulagé de ne pas avoir chopé son truc pour l'instant.

Au bilan, des problèmes à régler dans le corps et la tête.
Forts.
J'ai un souci dans le transfert mental / physique et mes extrêmes et énormes capacités de somatisation ou de diriger ma colère contre-moi même de manières que je n'étalerai pas ici.
Je suis en colère contre le travail, c'est acté. Parce que c'est trois ans d'handicap déjà.
Mais je suis surtout très en colère contre moi, finalement, car toute colère n'est que frustration de ne pas avoir été assez bon pour faire ou encaisser.

Jeudi, je commence ma nouvelle vie avec un assistant électrique.
La semaine prochaine je reprends la gym.
La semaine d'après, je tente un truc que finalement je n'ai jamais fait de ma vie (puisque je mangeais du fromage et que ce dernier contient de la pressure) : végétarien quelques temps (histoire de se purifier un peu)...
Dans l'idéal, j'aimerais l'être vraiment. Mais mon corps se heurte à mon esprit. Nous sommes omnivores et certains aspects de la culture d'un pays passent par la cuisine... c'est pas pareil de visiter un pays gastronomique comme l'italie en ne goûtant pas leurs plats, c'est pas simple non plus de refuser des trucs sublimes du terroir de temps en temps...
Mais pourtant.
Je vais faire l'essai.
Une fois les charcuteries et les fromages finis.
J'ai enquêter, hier, sur les fromages sans pressure animale. Bon, autant pas de soucis dans les fromages blancs et les yaourts, autant les fromages traditionnels qui ont du goût, c'est pas évident. Car, à quoi bon être végétarien et bouffer de la merde en fromage ?
Et pourquoi l'état n'oblige-t-il pas une législation plus stricte sur l'étiquetage pour que ceux qui veulent sauver la planète par leur manière de consommer puissent savoir quoi acheter ?
On ne sait pas.
Mais je me dis que l'état (non, je ne lui mets pas de majuscule) est bien plus malade que ma femme...
Bieeeeeeeeeen plus.
Allez, je passe à autre chose.

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