Une journée bizarre mon gars.
Parce que d'abord kiné, qui m'annonce
bien que d'autres tendons font les cons, j'ai le bras qui a mangé
après l'exercice de la course après le train en Italie.
Ensuite, le coup de fil d'un m'sieur
fort charmant qui tient un blog très performant :
http://outsider.rolepod.net/
Il voulait m'interwiever sur la page du
jour, comment elle était il y a quelques années. Ça m'a bien
touché.
Puis il y a eu le cours de technique
vocale avancé d'un quart d'heure sans que je ne sois au courant (ah
ben merde), où on fait très, très, très peu (c'est que de la
technique de maintien du corps) mais où on apprend beaucoup...
Puis, un rendez-vous avec des assitants
sociaux sur la notion d'invalidité. Il va y avoir une petite
bataille de papiers à faire, pour sûr.
Puis les courses, avec... Non, je
déconne, les courses, on s'en fout.
Puis, regarder le dernier épisode (un
peu décevant sur le plan scénaristique à un moment) de Fear of the
Walking Dead (complètement con sur deux choses, mais con, bordel,
con).
Puis s'en aller voir Azimut, un pestak
que je qualifierais dans doute de mystique (en plus d'acrobatique) à
la McB de Bourges.
Gruiii.
Je dirais que je reste avec un léger
sentiment de frémissement au sujet de mon IRM de demain (le foie) et
un questionnement sur la manière dont je vais devoir batailler
administrativement pour une éventuelle aide complémentaire du fait
que je sois invalide car l'aide est un peu sèche pour notre niveau
de vie, enfin sèche... je manque un peu, quoi, on s'en sortait bien
pour pouvoir avoir des loisirs et de quoi faire des trucs plus loin
que d'hab quand j'avais 600 euros par mois, c'est un peu plus
compliqué depuis deux ans à 320 (pour rester poli)... les réserves
des LEP ont fondu totalement.
Je me dis qu'à 450, ça pourrait sans
doute y faire. Ça oblige au sacrifice de certaines petites choses,
mais tant pis. Si on veut se refaire une santé pour les prochaines
vacances, y a pas d'autres solutions...
Bon.
Nous ne sommes pas des miséreux non
plus. Mais la misère est quand même bien dans le fait que
finalement je me demande si ce qui m'empêche pas le plus de bosser,
c'est pas mon œil plutôt que mon dos (bien sûr que le dos y fait,
hein)... Il m'a toujours empêché ce con d'oeil, mais je n'ai jamais
su que c'était lui.
Dommage que je n'ai pas eu le courage
ou l'intelligence de me faire reconnaître handicapé plus tôt.
Enfin...
Tant pis.
Encore un petit mois de galères
administratives et rendez-vous avec médecins, et puis, eh bien, je
serai plus libre, parce qu'avec un statut et les ressources pour
essayer de le sublimer.
Walla walla... Et là, on fera des trucs sur le papier esprit de l'aventure.
C'est promis.
La page du jour, au fait :
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