mercredi 7 octobre 2015

Mais, ça alors...


Une journée bizarre mon gars.
Parce que d'abord kiné, qui m'annonce bien que d'autres tendons font les cons, j'ai le bras qui a mangé après l'exercice de la course après le train en Italie.
Ensuite, le coup de fil d'un m'sieur fort charmant qui tient un blog très performant : http://outsider.rolepod.net/
Il voulait m'interwiever sur la page du jour, comment elle était il y a quelques années. Ça m'a bien touché.
Puis il y a eu le cours de technique vocale avancé d'un quart d'heure sans que je ne sois au courant (ah ben merde), où on fait très, très, très peu (c'est que de la technique de maintien du corps) mais où on apprend beaucoup...
Puis, un rendez-vous avec des assitants sociaux sur la notion d'invalidité. Il va y avoir une petite bataille de papiers à faire, pour sûr.
Puis les courses, avec... Non, je déconne, les courses, on s'en fout.
Puis, regarder le dernier épisode (un peu décevant sur le plan scénaristique à un moment) de Fear of the Walking Dead (complètement con sur deux choses, mais con, bordel, con).
Puis s'en aller voir Azimut, un pestak que je qualifierais dans doute de mystique (en plus d'acrobatique) à la McB de Bourges.
Gruiii.
Je dirais que je reste avec un léger sentiment de frémissement au sujet de mon IRM de demain (le foie) et un questionnement sur la manière dont je vais devoir batailler administrativement pour une éventuelle aide complémentaire du fait que je sois invalide car l'aide est un peu sèche pour notre niveau de vie, enfin sèche... je manque un peu, quoi, on s'en sortait bien pour pouvoir avoir des loisirs et de quoi faire des trucs plus loin que d'hab quand j'avais 600 euros par mois, c'est un peu plus compliqué depuis deux ans à 320 (pour rester poli)... les réserves des LEP ont fondu totalement.
Je me dis qu'à 450, ça pourrait sans doute y faire. Ça oblige au sacrifice de certaines petites choses, mais tant pis. Si on veut se refaire une santé pour les prochaines vacances, y a pas d'autres solutions...
Bon.
Nous ne sommes pas des miséreux non plus. Mais la misère est quand même bien dans le fait que finalement je me demande si ce qui m'empêche pas le plus de bosser, c'est pas mon œil plutôt que mon dos (bien sûr que le dos y fait, hein)... Il m'a toujours empêché ce con d'oeil, mais je n'ai jamais su que c'était lui.
Dommage que je n'ai pas eu le courage ou l'intelligence de me faire reconnaître handicapé plus tôt.
Enfin...
Tant pis.
Encore un petit mois de galères administratives et rendez-vous avec médecins, et puis, eh bien, je serai plus libre, parce qu'avec un statut et les ressources pour essayer de le sublimer.
Walla walla... Et là, on fera des trucs sur le papier esprit de l'aventure.
C'est promis.

La page du jour, au fait :

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