jour
2...
Nan
mais tu veux que je te dise ?
Hein ?
Tu veux ?
Eh
ben moi, j'aime l'Italie et L’Écosse, ma caille, les deux...
Cette
journée, on a visité Paestum, un pitin de site de sa race avec un
bagage sévèrement burné côté grec et romain.
Le
musée a eu un peu raison de nous, mais le site, sa mère le slip
tout raide, cong.
On
a adoré.
On
a bien aimé aussi tout ce qui était parallèle : le restau à
midi avec un chat pas loin dormant sur une chaise, les canadiens de
Montréal au même restau vers 16 heures, les morceaux de menthe ou
de pourpier avalés sur le site, la ferme, pas loin, qui fournit des
produits locaux, les ruines assez bien conservées qui te plongent
dans le passé.
On
aurait pu regretter le retard du train (on avait pas vérifié que le
dimanche avait des horaires de jour férié), le cagnard qui plombe
(mais vraiment bien) ou de ne pas avoir fait encore plus.
Mais
non.
J'ai
plein d'images de cette journée :
Le
chat sur une des deux chaises d'une table à deux qui nous force à
prendre la table d'à côté.
Les
temples sur le site de Paestum.
Les
centaines de lézard qu'on a vus sur le site.
Trop de bière, mais bien, juste ce qu'il fallait pour la griserie de bon aloi.
Trop de bière, mais bien, juste ce qu'il fallait pour la griserie de bon aloi.
Le
foie qui va beaucoup mieux avec l'arrêt du médicament à gober pour
l'herpès.
La
crise de fou rire dans un bar très déco avec le couple d'à côté,
plié aussi en deux (le mec obligé d'aller pisser tellement il en
pouvait plus de mon rire)...
Le
jeune beagle dans le même bar déco.
Les
passants devant une chapelle consacré à un saint local, décédé
en 68...
La
bière au bar à bière en regardant les passants, avec un nouveau
fou rire.
Le
port de Salerne et ses dizaines de vendeurs à la sauvette.
Prendre
une figue de barbarie tpmbée du cactus dans la main et se rendre
compte qu'il ne faut pas, des dizaines d'aiguilles dans les doigts.
Le
couple de canadiens croisé au bar avec qui on sympathise tout de
suite.
La
pinacothèque de Salerne, découverte par hasard, un petit musée
gratuit avec de très jolis tableaux, dont deux incroyablement vifs
et saisissants.
Sympathise.
Le
maître mot.
Ici,
dans le sud de l'Italie, c'est plus facile. Le rapport est plus
rapide. Les échanges, plus nombreux. Et les tapes sur l'épaule,
extrêmement faciles...
Un
immense regret m'habite : n'entraver que couic en italien, enfin
que couic, pas plus qu'un latin ne serait capable de faire...
L'envie
nous gagne ma femme et moi de nous consacrer une heure ou deux heures
par semaine à cette langue, juste histoire d'avoir des bases dans
les commerces locaux...
Ah
pitin.
Dans
un monde idéal où tout le monde pourrait parler 5 langues, je
serais compétent en français, anglais, espagnol, italien et lqtin
ou allemand ou japonais...
Je
te laisse avec les pages du jour esprit de l'aventure.
Je
n'ai rien d'autre à faire de toutes les manières...
La
page du jour, au fait :
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