mercredi 30 septembre 2015

41

41...
Jour 5...

Procida, c'est 37, Naples, seulement 4. Ma femme en a vu un de moins que moi. Mais oui. C'est le nombre de chats qu'on a vus aujourd'hui.
Cool, non ?
Hu ? T'es forcément ailurophile comme nous, esprit de l'aventure, forcément. Je ne saurais écrire sans l'ombre de la Déesse, de toutes les manières.
Record absolu de toutes les vacances défoncées...
Autre chose défoncée : une des meilleures pizzas de ma vie et la plus sympa des serveuses au monde (aux petits soins, qui nous apporte une carte de l'île sans qu'on ait rien demandé et qui nous offre une petite liqueur de fenouil (un trait caractéristique de l'île de Procida).
Je ne saurais que te donner un top trois, ce jour...
Pouvoir se baigner dans la mer pour la première fois depuis un paquet de temps, rha la la la...
Un putain de coucher de soleil en quittant Procida, les nuages entourant et encadrant le soleil au-dessus de l'île, je te raconte pas...
La vue depuis le sommet d'une falaise qui donnait sur la baie où nous nous sommes baignés.
Sinon, bien sûr, je peux te citer tellement de choses...
Tous les ports sont sympathiques à voir là-bas et je suppose tous les sommets (on a bien sûr pas pu tout faire, on était à pieds). Ce qui nous a paru bizarre, c'est qu'on s'attendait sans doute à voir plus de nature. Mais il se trouve que Procida est quasiment une île cité... Il y a bien des champs (sur des routes parallèles) mais les routes principales, eh bien, elles se pratiquent beaucoup en partage étroit avec les voitures dans les deux sens, les vélos et les scooters et ce, sans trottoir.
Je pensais aussi prendre un grand bol d'air frais, je dois avouer qu'on a respiré pas mal l'air des mobylettes. Nous avons eu également un peu peur de nos capacités à trouver un truc ouvert pour le midi, paumés que nous étions dans une des baies qui n'avait quasiment plus d'activités touristiques, lorsque nous tombés sur un restaurant de bord de plage à Ciraciello. Grui.
Une serveuse comme je l'ai déjà dit d'une amabilité experte. Je me suis laissé aller à tenter la salade du crû (oignons et oranges) et à faire dans la Caprese (ricotta, champignon, un truc de charcute coupé fin dont j'ai oublié le nom) alors que ma femme sombrait dans la Procida (mozarelle de buffle et petits artichauts)... Rha.
Ensuite, après avoir vu un monsieur tout nu rejoindre sa rouquine, je me suis baigné non loin du monsieur maintenant en slip. J'ai été assez stupéfait par la masse de petits poissons qui venaient dès que j'avais les pieds dans le sable. Il va de soi que le bain s'est fait avec les lunettes de soleil et n'a pas été très long (comme nous n'avons pas pris de crème solaire et que j'ai une peau de rouquin). Bien sûr, j'ai fait comme le monsieur tout nu, vu que j'étais tout seul dans mon coin, je me suis baigné nu (m'est avis la meilleure façon de nager).
Si je venais à fermer les yeux maintenant, je reverrai surtout tous les gens charmants rencontrés aujourd'hui...
La caissière du premier petit bar où on s'est arrêtés, contrite de ne pas avoir de jus de fruit pressé pour ma femme.
Le petit vieux qui sourit en nous voyant caresser une chatte écaille de tortue, un petit vieux qui doit en voir passer du monde dans sa journée avec un chat aussi populaire.
Le chat rouquin sous la chaise d'un restaurant de Marina Coricella (je sais, ce n'est pas un être humain, mais il m'a bien fait marrer celui-là, dans sa concurrence possible avec le chat mis en vedette sur l'île de Mull, le Tobermory cat).
La serveuse du restaurant à midi, une femme douce, j'en suis persuadé.
Le petit vieux dans l'épicerie de tout à l'heure qui me fait tout joyeux goûter son jambon crû et qui nous offre deux verres en plastique pour boire la bière commandée.
Je pourrais aussi te citer des moments :
La vue depuis le sommet de la pointe sud de l'île.
Marina Corricella sous un soleil de plomb, des poissons en pagaille à quelques centimètres du quai, un chat un peu chafouin se risquant sur une barque pour voir s'il n'y a pas quelques chose à grapiller...
Marina Chiaiolella, abandonnée des touristes par cette veille d'octobre où commence la basse saison.
La plage de de Ciracciello / Ciraccio. Rho. Pouvoir se baigner en octobre, quand même, vous vous rendez compte ? En plus avec des messieurs qui se mettent tout nu.
Me faire avoir en commandant une pinte de ce que je pensais être une pisse d'âne juste avant de prendre le bateau, grui... Neuf degrés la bête pour un intérêt somme toute pas terrible. (Remarque la bière d'abbaye d'hier, si elle était meilleure, certes, ne valait pas non plus le détour).
Le pitin de retour de ce soir, avec ce foutu coucher de soleil et moi qui testais ma voix sur le pont du bateau... J'ai un truc à explorer dans deux registres du chant : l'aigu et le grave. Entre les deux, je ne sais pas faire, mais il y a un registre comique à exploiter en chantant des trucs totalement nuls sur un ton un peu lyrique... Enfin bref...
Marcher un brin de nuit sur une rue très commerciale de Naples avant de prendre le métro. Il y a une ambiance différente de celle de notre quartier. Mais Naples vibre définitivement mieux que je ne l'aurais pensé en dépit, c'est vrai, du grand nombre de déchets qu'on peut trouver un peu partout.
Je crois que ça tient à cette épée de Damoclès au-dessus de la tête (un volcan qui peut péter) et puis aussi à l'entraide des gens, solidaires dans le manque de pognon et l'entraide. Je revois encore une de ces nombreuses fenêtres ouvertes sur la rue et une famille de cinq de tous les âges, qui dîne sur une petite table.
Naples gueule, bouge, vibre, s'émeut, s'enflamme avec des filles magnifiques (je maintiens ce que je pense depuis longtemps : les plus belles femmes du monde sont italiennes et je pense qu'elles ont quelque chose de plus à Naples que dans les autres villes que j'ai vues, je ne saurais dire quoi).
Hu ?
Je m'égare ?
Mais bien sûr que je m'égare, comme on aime à s'égarer et se perdre ici. Comme on aimerait faire partie de la communauté tissée dans un quartier. Comme on prend une claque qu'on ne pensait pas prendre. Vraiment. Je préfère l'ambiance du quartier où on réside à Naples à l'ambiance de tout ce que j'ai perçu à Rome, Venise ou Florence... C'est bordélique, puissant, presque dangereux je dirais (quand tu es piéton surtout), mais bon sang, il y a des sourires partout.
Alors tu veux que je te dise ?
Dis à tous ceux qui ont aussi un esprit de l'aventure à qui causer, dis à tes frères, quoi, dis-leur de vanter Naples dans l'esprit des gens qui ne sauraient ou partir. Naples ou plutôt la Campanie.
Dis-leur je te dis.
Oh, bien sûr, je ne doute pas que si j'avais le temps et que j'explorais toutes les régions de France et d'Italie, je ne trouverais pas d'autres endroits à conseiller encore plus.
Mais tu me pardonneras d'avoir l'esprit un peu évanescent ce soir...
Les sourires et la gentillesse de certains ici, l'ambiance qu'il y a entre les groupes de gens, l'énergie dans la parole et l'indolence dans les gestes m'ont convaincu.
Je finis ma journée avec l'envie d'apprendre à chanter et à parler au moins une base d'italien (ainsi que d'espagnol, parce que merde, quoi...)
Je te laisse sur ma page du jour.
Putain.
Premier octobre déjà...


Sur le départ..
La plage de Ciraccio
 Votre serviteur de loin dans l'eau...
 Vue de la marina Corricella

mardi 29 septembre 2015

Pompéi...

Jour 4...



Ah pitin mon vieux...
Ah pitin.
De 9 heures à 15 heures 30, on y a été.
Et je dirais que pour tout bien faire il nous a manqué une heure ou deux.
Ouais mon gars.
Mais attention, hein, pour BIEN faire. C'est-à-dire prendre vraiment son temps. Et ce, sans compter que pas mal de villas sont fermées et qu'une immense partie du site n'est pas accessible.
Je dois t'avouer que j'ai été un peu déçu au début de la visite parce que bon... j'avais imaginé un truc paumé dans la campagne, tu vois, et que je m'étais fait une image mentale totalement différente de la chose...
Bref...
Heureusement que le sentiment est parti assez vite, hein.
Même si c'est frustrant de ne pas pouvoir vraiment explorer toutes les ruines. Mais tu comprends la chose avec le nombre de touristes...
Peut-être que j'étais aussi fatigué parce que j'avais couru le matin pour pécho le train qui était un peu mal indiqué pour le touriste moyen (on l'a pécho à dix secondes près).
Mais je ne vais pas te causer de l'état de mes yeux ou de mon dos, tu en as rien à foutre, dis et tu sais que de toutes les manières je dis copieusement va te faire crotter chez les papous à la douleur quand je suis en vacances...
Bref, bref...
Aaaaah. Tu veux savoir les images que j'ai gardées ?
Eh...
Je peux te citer le bordel qu'on fait à l'envers avec une foule de touristes japonais mitraillant de photos les quelques fresques érotiques ou la villa dei misteri...
Mais je crois que ma claque a été le théâtre. Ah sa mère, pitin. J'ai tenté un bout de déclamation du songe et je dois avouer que le pied serait effectivement de pouvoir jouer un jour dans un amphithéâtre en plein air. Pompéi organise d'ailleurs des événements l'été et on ne peut guère imaginer de lieu plus sublime ou propice...
Les ombres du passé ne sont là que dans les moulages des corps de quelques défunts exposés ici ou là, on ne croise pas vraiment de fantômes parce que la ville n'a pas cette âme : des gens y travaillent, des touristes y passent en pagaille. J'imagine que si un monde des esprits existait, il ne serait là que la nuit pour les quelques chiens errants qui traînent allongés à prendre le soleil dans la journée...
Oui, nous sommes des touristes comme les autres mon brave... Nous avons mangé à la cafétéria du site, nous avons été là au début pour profiter un peu de l'endroit avec un minimum de monde (je n'imagine pas comment ça doit être l'usine en juillet ou en août), nous avons fait les villas que tout un chacun doit faire (et même certaines pas indiqués au bout de routes en cul-de-sac).
Mais mon esprit rebelle m'a souvent fait aller à l'envers du sens de la foule.
A l'envers.
Fantasme de pouvoir voyager à l'envers. Revenir dans le temps, à l'époque où toutes ces personnes vivaient finalement comme nous, avec des maisons organisées un peu comme les villages de maintenant, avec les mêmes commerces, les mêmes problèmes de voirie et ces choses en plus qui font la magie...
Mes yeux ne se sont pas fermés pour regarder le passé. Je n'ai pas eu le temps. C'est un peu la course quand tu sais que tu dois prendre le train.
Bref.
C'était à faire et je te le recommande.
Hein ?
Trop simple pour toi ? Pas assez l'aventure ?
Oh, tu sais... Ne me regarde pas comme ça. Je fais avec mon âge et mon petit handicap. J'aurais bien voulu grimper l'escalier roulant dans le métro tout à l'heure, mais non, tu vois, je connais mon dos et je lui ai laissé une petite pause avant d'attaquer les rues très... euh... rock'n roll de Naples. Ah pitin la circulation ici, mon vieux, là, oui, c'est de l'aventure. Même d'être simple piéton.
On loge au sommet d'une tour isolée sur un chemin privé avec une magnifique vue de Naples. Eh ben, il nous suffit de descendre pour être au cœur d'un quartier populaire sans l'ombre d'un touriste.
J'ai adoré faire les courses dans tous les petits commerces tout à l'heure et prendre l'ambiance de la ville. Sans doute, en partie, le même genre d'ambiance qu'il devait y avoir dans la florissante Pompéi à l'époque...
Tiens, en parlant d'aventure, on va déguster la bière achetée hier au monastère de Ravello, la Claustrum Tripel (il y a trois autres produits, ambré, blond et brun)...
Je pope et je te dis si l'aventure gustative valait les 9 euros 50 mis dans le machin...
Tadada....
Pas très complexe, j'aime bien l'amertume. Moins chargée en sucre qu'une triple classique, un fin de bouche intéressante.
Bon...
Pas trop de bulles non plus... Pas un nez puissant.
J'ai bu mieux, c'est sûr, mais on va dire qu'après avoir essayé, pour l'aventure aussi, une petite bouteille de Peroni, eh bien, mon palais de gourmet (qui pour la bière n'appartient pas au quartier où je réside) est satisfait...
Quoi ?
T'as l'impression que je ne t'ai pas causé assez de Pompéi ?
Eh...
Touriste, mon gars, touriste. Mais ça serait con de ne pas le faire. C'est un passage un peu obligé si tu veux. Tu dois juste savoir qu'il y a un côté Disneyland de l'archéologie à certains endroits puisque des céramiques exposées ne sont que des copies (et c'est bien normal, convenons-en).
Passe un moment, plus long que nous, dans toute la zone du grand théâtre et du petit théâtre et n'hésite pas à déclamer.
Tu sauras alors si tu as l'âme d'un artiste de la scène ou d'un type qui adore utiliser sa voix.
La voix, ouais.
Je ne me lance pas souvent des fleurs. Mais là, sur place, je n'ai pas pu m'empêcher d'avoir envie de savoir chanter et de pouvoir faire vibrer des gens avec ma vibration du dedans de moi, tu vois.
C'est un peu ça l'artiste, finalement.
Il aime faire vibrer les gens avec la vibration du dedans de lui, peu importe la nature de la vibration (ou connexion).
Bref.
Les jours qui viennent nous attendent Naples et peut-être Procida.
Je ne doute pas qu'on aura « des vibrations ».
Bise, ma couille.
Ah si.
La page du jour, cong :




lundi 28 septembre 2015

Amalfi / Atrani / Scala / Ravello

Jour 3...

Ma femme aime voir des chats pendant ses vacances. Eh ben c'est la journée où on a tout défoncé niveau chat : plus de 20.
Petit souvenir ému du petit père sur la via dragone qui rejoint Trani à Scala. Un miauleur de première qui nous a suivi un bon moment.
Maw.
Mais bref, en suivant les conseils du guide du routard, de la fille chez qui on loge et de touristes canadiens francophones rencontrés hier, nous avons pris le bateau pour Amalfi histoire de profiter du paysage de la côte amalfitaine. Evidemment, aussitôt arrivés et après avoir acheté des chapeaux, nous avons filé vers Trani (sans savoir qu'un tunnel permettait de faire une partie de la route)...
A peine un tour rapide fait dans Trani et un café avalé alors qu'un jeune couple de dieux grecs laissait en toute confiance ses sacs sur la table d'à côté pour aller choisir des pâtisseries, nous avons suivi un peu au hasard des escaliers qui nous ont mené sur la via dragone qui rejoint Scala.
Une bonne marche pas trop éreintante mais plutôt bien en pente dans une vallée qui regorgeait de cultures en plateau, d'arbres fruitiers et d'endroits pour prendre des photos. Nous avons pu sur le chemin goûter de la noix, noisette et figue locale (les arbres fruitiers laissent parfois quelques cadeaux au voyageur)...
C'est difficile de parler de tout ce qu'on a vu ou de tout ce qui nous a arrêté. Comme d'habitude, de manière un peu décousue, j'ai envie de livrer des images...
- La côte amalfitaine, avec une étrange maison en bord de falaise, uniquement accessible par la mer...
- La petite place d'Atrani, son café, la petite vieille qui sert les expressos, le couple de dieux grecs américains bien trop confiant dans la manière de laisser ses affaires sur une table.
- Le début un peu au hasard de la via dragone en partant de Trani sans qu'on sache vraiment qu'on allait monter vers Scala.
- Le petit père qui miaulait sur le chemin et qu'on aurait adopté si on avait été des habitants du crû...
- Une figue rebelle impossible à attraper, même en soulevant ma femme qui tendait les bras.
- La vierge de l'église de Scala. Elle souriait. J'aime bien les vierges dans les églises depuis que j'ai vu une fois une vierge bouger (ben si).
- Les chats incroyablement nombreux à Ravello, semi-sauvages pour la plupart, nourris des restes de restaurant.
- Une abbaye à Ravello où j'ai pu acheter une des bières du crû à un tarif dépassant presque tout ce que j'ai déjà payé pour une seule bière (Westvleteren reste le grand gagnant pour l'instant)...
- La descente très escarpée depuis un chemin qui longe le monastère. Mais très escarpée, pitin.- Un bout de doigt dans l'eau en arrivant à Amalfi et l'envie très forte de se baigner... - Les incroyables vergers sur toute la vallée, nan mais, là-bas, les mecs, ils sont au paradis...- Un chausson italien de folie acheté après un restaurant un peu cher conseillé par le guide du routard qui m'avait laissé légèrement sur ma faim et qui valait presque plus pour le kitsch de la mamma qui surveillait que tout se passait bien
.
- Un cloître qui accueillait une exposition, dont un sculpteur de visages excellent, d'autant plus excellent qu'il y avait aussi en expo des tableaux extrêmement moches d'un artiste sans doute fini au pipi.
- Le retour en bateau depuis Amalfi et un coréen qui entame un chant lyrique à un moment.- Le bar à bières italiennes, un des seuls, sans doute, d'Italie, tenu par un rouquin aux allures de viking dont la mère est anglaise. J'ai pu découvrir, grâce au choix proposé, que l'Italie était une partie de la recherche en matière de bières. On a bien fait marcher son commerce à celui-là puisqu'on y est allés les trois soirs qu'on aura été là.
- Le petit pizzaïolo du petit bouiboui de pizzas à emporter qui prépare la pizza avec une certaine grâce dans les gestes et mon étonnement à constater que la pizza ne restera pas plus de deux minutes dans le four à pierres.
Et j'en passe, esprit de l'aventure, j'en passe.
Nos logeurs sont rentrés, ils viennent de se coucher, on va certainement les réveiller un peu tôt demain matin parce qu'on veut profiter de Pompéi aux premières heures. Et je me rends compte en écrivant ces lignes que je n'ai vu qu'un bout de l'éclipse d'hier que dans un demi-sommeil...
Je sais, je passe du coq à l'âne.
Je sais.
Je te laisse le lien de la page du jour.

Et je te le rappelle encore une fois : Si tu veux découvrir cette région où on est, eh bien, c'est trois semaines sans doute qu'il faudrait faire pour profiter de tout. Je comprends pourquoi autant d'américains ou de canadiens viennent ici. Dépaysement total et choc culturel absolu... 

Ah si : je te mets un lien sur Ravello.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ravello
Tu sauras chercher pour les autres hein ? 

dimanche 27 septembre 2015

Paestum / Salerne...

jour 2...

Nan mais tu veux que je te dise ?
Hein ? Tu veux ?
Eh ben moi, j'aime l'Italie et L’Écosse, ma caille, les deux...
Cette journée, on a visité Paestum, un pitin de site de sa race avec un bagage sévèrement burné côté grec et romain.
Le musée a eu un peu raison de nous, mais le site, sa mère le slip tout raide, cong.
On a adoré.
On a bien aimé aussi tout ce qui était parallèle : le restau à midi avec un chat pas loin dormant sur une chaise, les canadiens de Montréal au même restau vers 16 heures, les morceaux de menthe ou de pourpier avalés sur le site, la ferme, pas loin, qui fournit des produits locaux, les ruines assez bien conservées qui te plongent dans le passé.
On aurait pu regretter le retard du train (on avait pas vérifié que le dimanche avait des horaires de jour férié), le cagnard qui plombe (mais vraiment bien) ou de ne pas avoir fait encore plus.
Mais non.
J'ai plein d'images de cette journée :
Le chat sur une des deux chaises d'une table à deux qui nous force à prendre la table d'à côté.
Les temples sur le site de Paestum.
Les centaines de lézard qu'on a vus sur le site.
Trop de bière, mais bien, juste ce qu'il fallait pour la griserie de bon aloi.
Le foie qui va beaucoup mieux avec l'arrêt du médicament à gober pour l'herpès.
La crise de fou rire dans un bar très déco avec le couple d'à côté, plié aussi en deux (le mec obligé d'aller pisser tellement il en pouvait plus de mon rire)...
Le jeune beagle dans le même bar déco.
Les passants devant une chapelle consacré à un saint local, décédé en 68...
La bière au bar à bière en regardant les passants, avec un nouveau fou rire.
Le port de Salerne et ses dizaines de vendeurs à la sauvette.
Prendre une figue de barbarie tpmbée du cactus dans la main et se rendre compte qu'il ne faut pas, des dizaines d'aiguilles dans les doigts.
Le couple de canadiens croisé au bar avec qui on sympathise tout de suite.
La pinacothèque de Salerne, découverte par hasard, un petit musée gratuit avec de très jolis tableaux, dont deux incroyablement vifs et saisissants.
Sympathise.
Le maître mot.
Ici, dans le sud de l'Italie, c'est plus facile. Le rapport est plus rapide. Les échanges, plus nombreux. Et les tapes sur l'épaule, extrêmement faciles...
Un immense regret m'habite : n'entraver que couic en italien, enfin que couic, pas plus qu'un latin ne serait capable de faire...
L'envie nous gagne ma femme et moi de nous consacrer une heure ou deux heures par semaine à cette langue, juste histoire d'avoir des bases dans les commerces locaux...
Ah pitin.
Dans un monde idéal où tout le monde pourrait parler 5 langues, je serais compétent en français, anglais, espagnol, italien et lqtin ou allemand ou japonais...
Je te laisse avec les pages du jour esprit de l'aventure.
Je n'ai rien d'autre à faire de toutes les manières...
La page du jour, au fait :


samedi 26 septembre 2015

Salerne, jour 1

Salerne
Premier jour...

Tu veux que je te dise esprit de l'aventure ?
Je t'ai appelé dans l'avion. Bien sûr. Sans toi, comment arriverais-je à combattre mon aérophobie. J'ai vu pas mal d'oiseaux dans mes images mentales pendant que je t'appelais, songeant à la chance que la technologie des hommes permet de réaliser : être comme des oiseaux...
Bon. Le retard de l'Avion n'a pas permis qu'on prenne le bus directement vers Salerne, donc on a dû se rendre sur Naples, déjeuner rapidement (ah les arrancini, je kiffe sa race de sa mère) dans un petit bouiboui local et puis prendre le train pour Salerne.
L'arrivée un peu avant 16 heures était étrange : la rue piétonne était un peu morte, mais force est de constater que la vie revient seulement vers les 16h30 / 17 h vers ici...
Après avoir laissé nos affaires dans le Air Bnb (oui on loge chez l'habitant), nous avons pu faire un tour du centre-ville et prendre notre claque.
La claque, c'est simplement le constat pur et évident que la France se meurt. Oui. Ici, comme dans certains villages du Pays de Galles, eh bien, on a encore les traditions. C'est tout simplement ce genre de ville qui préserve le cœur des traditions.
Chance pour nous, nous sommes tombés en plein pendant un festival bio et on a pu goûter une excellente bière bio sur un stand ou acheter quelques produits sympas.
Le soir, ma femme n'a pas voulu faire les deux plats traditionnels qu'on est censés s'envoyer dans une pizzeria et on s'est contentés d'antipastis dans un putain de bar à bières(cher cela dit mais avec un lot incroyable de produits italiens). Un peu plus tard, on a fini sur des beignets de pois chiches. Mais honnêtement, ce n'est pas que la bouffe ou la bière qui nous a mis une claque.
Je retiens particulièrement l'ambiance de la ville, les petites maisons, les ruelles étroites, les passages en hauteur entre les maisons, les gens qui n'hésitent pas à vouloir vous aider si vous avez l'air d'avoir paumé votre chemin.
Je retiens aussi deux galeries d'art, visitées rapidement certes, mais c'est déjà ça.
Et puis... et puis, la visite de la cathédrale du Duomo et sa crypte. Rha la claque.
Alors bon ok, les italiens ont parfois la voix un peu forte, la conduite très sportive et quelques merdes de chiens qui traînent dans la rue (très peu cela dit), mais putain : l'ambiance de la ville, les petites épiceries partout, les traditions préservées, la foule de dément dans la rue...
Il n'y a pas trop de touristes en plus à Salerne. Mais vraiment.
Je me suis dit très vite : oh pitin, une ville où passer une semaine peinard pour rayonner autour si besoin...
Bref, bref, bref, j'isole trois images phares de la journée...
- Assis sur le front de mer, à boire une binouze, avec des mecs qui jouent au kayak / foot dans l'eau un peu devant nous, sur fond de coucher de soleil qui s'efface derrière les collines.
- La crypte du Duomo. Kitsch. Mais sa mère la race. A ne pas louper. Absolument.
- Les rues étroites et piétonnes de Salerne, toutes. Toutes, absolument.

Je te laisse sur ma page du jour esprit de l'aventure.
Pouf :

vendredi 25 septembre 2015

Avant Naples...

Alors tu m'excuseras, esprit de l'aventure, mais moi, j'aime bien le calme et le silence pour t'écrire.
Là, c'est pas le cas, il y a un peu trop de monde autour de moi pour que je me sente parfaitement abandonné à tout ce que je pourrais te raconter.
Ne nous laissons pas prendre la tête avec les nouvelles sur la santé... Au final, ce fut plutôt bien aujourd'hui : médecin, labo en urgence, rendez-vous pris pour un scanner du foie, guérisseuse, résultats du labo qui révèlent que la bilirubine est remontée (normal avec la prise de médocs qui tapent le foie) mais qu'il n'y a aucun souci majeur sur le reste puis ophtalmo et décision prise de mettre de côté le médicament historique contre l'herpès pour tenter le virgan, seule alternative possible à la rupture de stock nationale de zoovirax (l'autre médicament historique anti-herpès). Seul problème du virgan : il attaque la cornée, alors il ne faut pas dépasser les 15 jours. Ça tombe bien, je comptais pas dépasser 15 jours.
Je suis parti sans ma minerve ce coup ci mon gars. Alors, ce soir, je mange un peu, forcément...
Et demain, sans doute que je mangerai après l'avion (aaaaaah l'avion, il dure deux heures et quart en plus, le 'culé)...
Mais tu sais quoi ? Pas grave... On ne va pas se prendre la tête sur la manière dont je vais arriver à me mettre en vacances un truc toute les heures dans l’œil.
Non.
On va se concentrer sur l'essentiel : l'inconnu.
Pour le coup, ce sont vraiment les vacances de l'inconnu parce que je ne sais rien de ce qu'on va faire ou presque et que je n'ai aucune représentation mentale de la région où on va se trouver...
Enfin...
Pompéi je vois un peu... Naples, j'ai de très vagues images...
Mais c'est bien tout.
C'est d'ailleurs ce qui va faire le charme des prochains jours.
Un charme renforcé par le fait que la nourriture, au moins, ne sera pas dégueulasse (même si ça va être dur de trouver de la bière – et la bière, c'est de la nourriture, puisque c'est du pain liquide:))...

Je finis sur la page du jour :


Cong, con !

http://www.lapagedujour.net/septembre2015/vingtcinqseptembre2015.htm

Je n'ai pas encore finalisé toutes les autres pages pour les vacances.
Mais je veux revenir sur le jeu de rôle.
Oui.
J'ai réfléchi au crowdfunding et je me suis rendu compte qu'en jeu de rôle ou jeu vidéo, j'ai aidé à financer des trucs dont je n'ai jamais eu l'utilité (en jeu vidéo), la couleur (en jeu vidéo aussi) ou la possession (en jeu de rôle, y a des trucs qui ont deux ans de retard et qui sont toujours pas là, bien qu'ils arrivent là, ils arrivent)...
De fait, bien que deux nouveaux projets me semblent hautement intéressants, après avoir financé à nouveau cette année quatre projets (Knight, L'appel de Cthulhu, Dead Rift et In Nomine Satanis), je me dis que pouf, on ne va plus tenter l'expérience.
Le seul truc que je trouve à la limite intéressant (bien que légèrement douteux sur le plan de l'attente), ce sont les éditeurs qui marchent en précommande pour offrir le pdf gratuit si t'achètes un livre en dur (qui mettra des semaines ou des mois à sortir).
Je n'ai pas encore passé le cap en jdr que j'ai passé en bédé : préférer le pdf.
Mais je me dis que ça ne serait pas con d'avoir en pdf la plupart des trucs que j'ai en dur, histoire de pouvoir avoir accès rapidement à ce que je veux (sur tablette pour prendre moins de place).
Il faut juste que j'apprenne à utiliser une tablette...
Au regard des finances actuelles (finalement, je ne gagne pas plus, et même moins que l'argent que me filait ma mère il y a près de trente ans quand j'ai commencé mes études, ça met une claque, ça), sévèrement entamées (heureusement qu'il reste l'assurance vie à péter), il faut se faire un peu de mal.
Un peu de mal, et un peu de raison.
Il n'y a guère plus que cinq jeux qui m'intéressent vraiment vraiment de toutes les manières.
Lesquels ?
Ah ah ah.
Shadowrun (trop en pause depuis longtemps à ma table), Savage Worlds (celui là il est traître parce que ce sont des tas de jeux en un), L'appel de Cthulhu (mais je vais m'arrêter au coffret dernièrement acheté pour l'instant), Donjons et Dragons 5 (la meilleure édition à ce jour) et Knight (histoire de donner un coup de pouces aux jeunes créateurs)...
Je sais que je peux mélanger quatre d'entre-eux et ne pas désespérer de trouver une table un jour pour faire du donjon 5 en maître décomplexé.
Enfin bref.
Pas assez de temps, des yeux qui tiennent pas bien la lecture.
C'est bien dommage mais c'est comme ça ma pauvre lucette, des choses doivent évoluer ou bouger.
Je ne désespère pas d'ici la fin de l'année scolaire d'avoir pris la résolution de bazarder toutes les bédés ou presque et une partie (pour l'instant, je suis moins sûr sur ce dernier coup) de la collection de jdr.
En posant les choses à plat, je pense que je ne garderai que...
Euh. Que ce à quoi j'ai fait jouer vraiment et ce à quoi je voudrais vraiment faire jouer (ou recommencer à faire jouer).
Bref.
On boit frais. On fait tant pis pour les camarades. Mais plus de crowdfunding. Nan.

jeudi 24 septembre 2015

Je dois dire.

http://www.lapagedujour.net/septembre2015/vingtquatreseptembre2015.htm

Je dois dire...
Que... euh...
Que je n'ai rien à dire.
Je dois avouer que c'est le genre de journée qui me fait me dire : j'y arrive, mais je n'y arriverai pas 5 jours par semaine.
C'est aussi le genre de journée où je me dis : pitin, c'est pas gagné pour faire du sport.
On m'a causé du tai chi.
Mais c'est cher pour mon budget.

Mon budget, il faudrait qu'il baisse des choses suivantes chaque mois :
- Pas de whisky (30 à 40 euros le mois)
- Moins de commande de jdr (50 euros par mois)
- Pas canal (35 euros)
- Moins  de bière... (50 euros, la bière, que j'aime c'est 2,5 à 3 euros l'unité).
- Spectacle de la maison de la Culture en chèque vacances  (10 euros)
- Pas de millepertuis (10 euros)
- Pas de cok... (non, je déconne).


Mais quand même, ça ne permet pas de compenser les 340 euros mensuels de manque à gagner.
Et c'est déprimant pour le budget vacances.
Donc, quoi ?
Je ne sais pas, je dois dire... Je ne sais pas...
On verra tout ça en octobre.


mercredi 23 septembre 2015

Alors...

http://www.lapagedujour.net/septembre2015/vingtroisseptembre2015.htm

Et je serais tenté de dire, pour le reste, laissons un peu les sympathiques lecteurs respirer.
Non parce que, si je racontais les possibles effets secondaires sur moi de l'oubli du millepertuis sur trois jours ou de continuer à prendre le médicament pour les yeux ou de continuer à avoir du stress à cause de la douleur (en fait je soupçonne mon corps de réagir violemment parce que le mental tient le coup et qu'il aimerait que les charges soient partagées)... même moi, je suis pas sûr que mon mental tiendrait.
Enfin bref.
Laissons là les choses.
Et appliquons la méthode Coué.

Et puis, en plus, dans une journée, y a toujours du bon, et toujours du caca.
Et je crois que tout le monde préfère entendre parler uniquement du bon ou, si ça doit être du caca, uniquement en autodérision...

Dans le très bon, je vais retenir trois choses : la présentation du premier trimestre de la Maison de la Culture de Bourges, avoir appris un truc sur ma manière de marcher  (utile pour placer sa voix) dans les seules vingt minutes réelles de cours de technique vocale et corporelle (il fallait que tout le monde se présente, ça a pris une séance et deux tiers d'une autre) et l'annonce de la pension d'invalidité (même si elle est ridicule, elle n'est finalement qu'à 40 euros de moins que mes 320 euros par mois depuis deux ans).

mardi 22 septembre 2015

Le sac médecine :)

Que des mayrdes dès que je ne l'ai plus eu ce fichu sac médecine.
Et bien mieux, bien mieux, le jour où je le récupère.
Même si ça ne donne pas grand-chose, j'ai moins mal au bide.
Même si ça n'est rien, on me transmet une offre de casting voix.
Même si c'est complètement bizarre, un gars de mon forum fétiche me propose de faire un article sur les pages du jour.

Hu.
On va dire que si je devais me définir à Savage Worlds, jeu pour lequel j'ai fini mes dernières aides de jeu, je saurais quoi mettre en défauts (t'en as que trois maximum) et en caractéristiques...
Manie (mineur) : garder son sac médecine sur lui.
Handicap (majeur) :  Force physique limitée.
Handicap (mineur) : vue entravée.
Hu.
Ah sans déconner, en fait, j'en aurais facilement deux ou trois autres des défauts.
Frêle (majeur) : Résistance -1
Mauvaises habitudes X2 (mineurX2)

Je ne saurais dire quels avantages je pourrais avoir, ou j'imagine qu'ils seraient conditionnels à une présence ou non sur scène.

Allez, la page du jour :
http://www.lapagedujour.net/septembre2015/vingtdeuxseptembre2015.htm

Je recopie mon message FB du jour (dans lequel, je n'ai pas mentionné la perte de mon sac médecine...)

Je repense à ma journée de vendredi, je pense que ça peut faire un film, quand même...
Bloqué par le bide (en vrac) tu constates que t'as perdu 1 kilo 5, t'es un peu fatigué (si, et comme l'herpès oculaire s'est réveillé, t'as une couche de plus), tu apprends en plus chez le kiné que t'as la vésicule biliaire en feu (donc tu ne te fais pas manipuler autant qu'il faudrait, séance interrompue), la pluie tombe drue quand tu sors du kiné (plus vite que prévu), tu ouvres vite ta portière, bam, tu te la prends dans la gueule, t'es assommé dans ta bagnole pendant un moment. T'as bien confirmation que le médoc pour ton oeil, ben rupture de stock nationale, alors tu décides de continuer le machin qui te ruine la vésicule et le foie (que l'ophtalmo t'a dit d'arrêter, mais tu peux pas rester sans soin avec un herpès). Et bien sûr, quand tu vas jouer le soir, presque au bout du chemin, tu fais demi-tour en passant par une route à la con en plus ce qui te fait perdre 3/4 d'heure, parce que t'as oublié un accessoire (vu que t'es fatigué ou que t'as le crâne en folie)... Heureusement, que tes camarades étaient sur place et que la pièce s'est bien passée. Comme j'avais déjà posté : le théâtre et la bonne humeur, ça guérit de tous les maux. Ah si, j'avais rdv cette aprem chez la guérisseuse (j'ai appelé vendredi en urgences), mais elle m'a posé un lapin cette aprèm.
Bref.
Demain je vais quand même appeler l'hosto voir si y a pas possibilité d'obtenir le truc qui m'explose pas le foie et qui est en rupture de stock.
Et j'ai mon rdv pour le centre anti-douleur le 5 octobre pour apprendre à jouer avec un neurostimulateur. Moi je demande juste qu'à avoir moins mal pour reprendre un peu de gym (totalement arrêtée, trop mal depuis plein de mois),
Ah si. Je peux aussi certifier de la totale et absolue sécrétion de trucs antidouleurs quand t'es sur scène, un mécanisme qui doit se mettre en place avec le trac d'avant et qui dure sur une petite demi heure après (pas plus, j'ai testé pour vous, c'est une demi-heure après que l'œil redevient fou et que le dos se déchaîne à nouveau). Faudrait donc jouer une demi heure toute les heures, huit heures par jour pour des journées tranquilles :)

lundi 21 septembre 2015

Walla walla

http://www.lapagedujour.net/septembre2015/vingtetunseptembre2015.htm

De la SF cette année. Il en faut.
Je sais que c'est une des plus grandes parties qui m'avait plu dans Necessary.
La SF, c'est bien.
Mais parfois, c'est lourd dans les règles.
Savage Worlds échappe à cet écueil. Ouf.
Il manque un peu de granularité dans le niveau des puissances.
Un novice bien construit peut faire sa race à un vétéran.
Mais tant pis.
Trois des suppléments dédiés (Horreur, Science Fiction et Super-Héros) m'ont mis une claque.
http://www.black-book-editions.fr/produit.php?id=2637

dimanche 20 septembre 2015

Nan mais ça ira.

http://www.lapagedujour.net/septembre2015/vingtseptembre2015.htm
Ce n'est que de l'auto foutage de gueule.
Seule petite déprime : ne pas faire en mj la partie hebdomadaire pendant trois semaines alors qu'on aurait pu tenter dimanche après-midi.
Mais ce n'est pas grave :)
J'ai de quoi m'occuper sur les cinq prochains jours.
Oh oui.
Je pense traiter des 13 lois du curcumisme dans les pages du jour, d'ailleurs.
Ca fera bien ma quinzaine.


Et un petit lien trouvé au hasard :
http://disinfo.com/2015/09/surprisingly-mysterious-life-bob-ross/

samedi 19 septembre 2015

Or donc, tu veux savoir ?

Dois-je résumer toutes les merdes de la journée ?
Ah ben si.
Le kiné qui interrompt la séance à la moitié pour ne pas me faire trop mal parce que j'ai la vésicule biliaire qui fait la java (en :médecine chinoise, c'est lié à l'oeil...)
L'herpès toujours là et qu'on sait pas comment soigner du coup.
Ma tête que je cogne en sortant du kiné, mais bien, contre la portière de ma voiture, parce que je baisse la tête pour me protéger de la pluie.
L'oubli du gâteau pour la représentation et donc une arrivée un peu sur les chapeaux de roue, parce qu'il a fallu retourner le chercher à la maison.
La bouteille de champagne qui m'asperge, bien sûr, en pleine représentation et moi qui dois jouer avec...
Le trac, bien sûr, mais mieux géré pour le coup, blasé des mayrdes de la journée...
Bref.
Toujours pas de nouvelles du devis fait aussi pour des nouvelles lunettes, mais passons.
Et pourquoi passons ?

Parce que la soirée fut fantastique. Attendre dans le trac, mais en rigolant, c'est bon. Jouer, c'est bon, surtout quand tu commences à être assez à l'aise dans le texte pour pouvoir rattraper des choses qui manquent ou rajouter quelques conneries qui font marrer (j'ai décidé que mon personnage serait plus marrant, dans un côté désabusé et "tant pis", plus que cynique d'ailleurs)... Je n'ai pas eu le temps de prendre la température intérieure de mes camarades.
Vraiment.
Mais moi, pour mon cas, cette représentation qui permettait de compenser une journée et une semaine de mayrde fut le nécessaire moment de sublimation.
Il est difficile de comparer parfois des représentations.
Je pense avoir préféré jouer comme j'ai joué ce soir (en dépit de deux mots fourchés et rattrapés) et avoir préféré le cadre du théâtre Jacques Coeur et ce que ça a impliqué.
J'espère que je penserai à filmer la prochaine fois, histoire d'avoir un souvenir pour nous parce que c'est vrai que ça serait chouette.
Et j'ai découvert ce que c'était qu'une pièce qui se bonifie avec le temps.
Il y a une vraie ambiance de groupe, un vrai côté soudé qui permet d'y aller à fond et d'en faire plus encore.
Bref, merci à tous les camarades du vendredi (très présents et en soutien, mais vraiment), aux camarades d'Enrôlés (et là, je dis tous, comédiens ou autour) et aux gens qu'on connaît qui sont passés nous voir.
Allez, la page du jour :
http://www.lapagedujour.net/septembre2015/dixneufseptembre2015.htm


Et un lien pas couillon :
http://warisboring.com/articles/the-high-tech-toilet-that-destroyed-a-submarine/


vendredi 18 septembre 2015

Or donc...

Vous m'excuserez, très cher...
Mais hein...
Cette journée superbe n'aura rien mérité de mieux que ça :
http://www.lapagedujour.net/septembre2015/dixhuitseptembre2015.htm

Je pourrais mettre quelques images en plus.
Juste comme ça.
Pour attirer le chaland.
Car dans quelques heures....
Mais je vais remercier mes camarades de jeu de rôle, chez qui je suis allé faire la partie de trois heures et demi hebdomadaire pour m'avoir permis d'oublier les étranges bouffées de chaleur auxquelles je suis confronté et le coup de barre nécessaire dû au contrecoup d'hier.
Je pense que je dois angoisser.
J'espère que je n'ai pas développé une mauvaise réaction à mon médicament contre l'herpès.
Parce que l'alternatif est en rupture de stock, ce qui signifierait que je serais bien dans la merde...
Le docteur des yeux m'a dit d'arrêter le médicament de base du fait du risque que les diarrhées soient associées à ça (et des symptômes que je ressens correspondent aux effets secondaires du médoc de base que mon petit foie a du mal à traiter à force), mais je ne peux honnêtement pas le faire si c'est la seule manière de soigner l'herpès.
Rha, tant que je n'ai pas d'hallucination ou de peau qui se décolle, eh eh eh.

Je rajoute quelques images d'enrôlés, pour le plaisir...








mercredi 16 septembre 2015

Alors, bon...

Je vais passer les détails de cette lamentable journée, mais on va dire que je ne compte même pas sur les doigts d'une main les fois où j'ai fait liquide depuis près de 30 ans.
Même pas.
Et on va passer sur l'herpès oculaire qui s'est rouvert, pas simple tumeur, non réactivation du virus.
Mentalement et physiquement ce fut rude.
Moralement aussi, parce que j'ai dû même annuler le fait d'aller au théâtre ce soir.

J'en ai conclu ça :
http://www.lapagedujour.net/septembre2015/dixseptseptembre2015.htm

C'est toujours ça de pris.
Je poste tôt. Parce que j'ai beau avoir dormi plein aujourd'hui, je ne pense pas que je vais tenir comme d'habitude.
Et je sais aussi que perdre un kilo d'un coup, c'est pas bon. Parce qu'il n'y a pas que le mal de ventre, il y a toutes les hernies et les chemins nerveux réveillés, et ce, de folie.
Je sais que je tiens parce que j'ai écrit une pièce et que j'en joue une.
Mais je n'ose imaginer dans quel état j'aurais pu être sinon.



Tout est là.

http://www.lapagedujour.net/septembre2015/seizeseptembre2015.htm

J'ai fini ma pièce quelques minutes avant d'apprendre un bonne nouvelle concernant un examen de santé de ma sœur qui aurait pu détecter un vilain crabe.
Et la synchronicité avec la fin de la pièce m'a fait plaisir.
Pour le reste, eh bien, excellente répétition (au niveau humour) d'Enrôlés ce soir.
Ça a fait du bien de pouvoir répéter sur scène vraiment, dans la très jolie salle où on aura le droit de jouer.

Pour les textes, j'ai rajouté le lien rtf et corrigé les 2 % à modifier ce matin.
Je les renote ici aussi.
http://www.lapagedujour.net/novels/les13lois.pdf

http://www.lapagedujour.net/novels/curcuma.pdf

http://www.lapagedujour.net/novels/curcuma.rtf

Je n'ai pas trop grand chose à dire sur le premier cours de Technique vocale, on a fait que parler :)
Mais j'ai intuition que ça va être le pied total :)

Et parce que je l'aimais bien :
http://www.demotivateur.fr/article-buzz/les-30-meilleures-citations-de-coluche-bientot-30-ans-qu-il-nous-a-quittes--3368


mardi 15 septembre 2015

Curcuma.

Jeudi, je prends en compte les 1 à 2 % de choses qui peuvent encore bouger, mais tout est là :
http://www.lapagedujour.net/novels/les13lois.pdf (gros spoilers, attention)

http://www.lapagedujour.net/novels/curcuma.pdf (à lire avant le premier fichier, pièce pour deux personnes).

Walla.
Et la page du jour, sinon.
http://www.lapagedujour.net/septembre2015/quinzeseptembre2015.htm

Et toujours...


lundi 14 septembre 2015

Sage fiche, bouge pas. Couché t'entends ?

http://www.lapagedujour.net/septembre2015/quatorzeseptembre2015.htm

Walla, le truc, que je me suis dit ce week-end... Et si je faisais une autre variante de la fiche finale...
C'est qu'il y a plusieurs manières de concevoir une base pour des compétences.
Mais au final, non...
L'autre variante qu'il faudrait que je fasse serait mieux si elle était basée vraiment sur le jeu que j'utilise le plus : Savage Worlds, où, finalement, tout dépend de trois attributs (ou couple d'attributs dans mon système).
Enfin au final, je ne me bile pas.
Comme il est dit dans la page du jour, j'ai deux manières de créer des personnages maintenant, avec cette fiche universelle ou uniquement avec un des trois ou quatre jeux  que je pourrais encore faire jouer et qui n'appartiennent pas à cette fiche universelle.
C'est pas la mort du monde si "Persuasion" est sous Charisme et Logique chez moi alors que ça pourrait être sous Intuition et Charisme.
Grmf.
Les prochains post seront plus théâtre.
Jdr, je te quitte quelques jours :)




dimanche 13 septembre 2015

Cours vite.

Chie chie cours vite, c'était une expression de mon copain JC.
Que j'adore.
J'ai testé mes limites ce soir, en faisant quand même jouer au jdr en dépit de l'énorme mal de crâne.
Mais c'est bien plombé du bide que je suis, en effet. Bien, bien, bien plombé.
http://www.lapagedujour.net/septembre2015/treizeseptembre2015.htm

Et dodo.
Vite.
Quand le crâne est tempête, y a pas d'autres solutions.

samedi 12 septembre 2015

Ludivine.

Tout est là
http://www.lapagedujour.net/septembre2015/douzeseptembre2015.htm

Tout.
Vraiment.
Si.
Une excellente discussion avec David. Et quelques déclics éclairés dans le dedans de moi.
Oh oui.
Je sais pourquoi je suis parfois comme ma môman :)
Et pourquoi j'ai tant échoué.
Mais passons.

Merci Muse. Merci beaucoup.

vendredi 11 septembre 2015

Curcuma

http://www.lapagedujour.net/septembre2015/onzeseptembre2015.htm

La muse fut gracieuse en dépit de l'oeil, du dos et des mains.
Si, vraiment.
Je voulais vraiment arriver à jeter un premier jet
Vraiment, vraiment, vraiment.
Et je sais que, derrière, il y en a pour une bonne semaine de relecture (en fait sans doute moins, mais le temps d'avoir un ou deux retours... et de ne rien faire le week-end, paf, une bonne semaine quand même).
Content d'avoir pu mener à bien ce petit projet en tout cas.

Je livre en teaser, quelques lignes...

Lui est assis, seul dans ses pensées, peut-être vérifiant son téléphone...
L'autre rentre, peu importe le sexe, même si c'est plus drôle si c'est une femme. Il peut même être encore plus intéressant que l'autre parle en employant le genre contraire de son sexe. Un petit tic de langage qui assurément troublera le spectateur. Le décor est laissé à l'appréciation du metteur en scène. Au plus minimal, il peut n'y avoir rien du tout, tout se passant dans un rêve de Lui. Un banc dans un jardin public ou à une station de bus font tout aussi bien l'affaire.

L'autre : Bonjour.
Lui, un peu étonné : Euh, salut.
L'autre, s'approchant : Je me permets, je vous dérange pas ?
Lui : Non, enfin... pas vraiment.
L'autre, s'asseyant : Vous êtes sûr ?
Lui, un peu circonspect, tout de même : Euuuh, oui... Je vous en prie.
L'autre sourit silencieusement à Lui. L'autre semble apprécier son visage et sa compagnie. Il passe un petit moment d'échanges de sourires et de regards sans doute un peu gênés de Lui. L'effet est plutôt dans le registre du comique... car, enfin, comment vous réagiriez si quelqu'un s'installait à côté de vous en souriant ? On peut aller jusqu'à faire chantonner ou siffler l'autre jusqu'à ce que...
L'autre : Excusez-moi d'être aussi direct, mais vous...
Lui : Je ?...
L'autre : Vous aimez le curcuma ?
Lui : Le ?...
L'autre : Le curcuma.
Lui : Je ne sais pas, je... je ne mange pas souvent exotique.
L'autre : C'est magique, vous savez. Magique. Le curcuma, c'est la vie. Une plante miracle. Il y a des recettes sur internet pour faire une pâte à consommer tous les jours. Vous avez wikipedia sur votre téléphone ?
Lui : Non, je n'ai pas pris l'option, je... j'ai pas envie de me retrouver prisonnier de chaque email que je recevrais...
L'autre : Quand votre cabinet sera rouvert, prenez le temps d'aller faire un tour sur internet.
Lui : Mon cabinet ? Comment vous savez que...
L'autre : Je suis votre rendez-vous d'aujourd'hui : Curcuma28. J'ai pris ma réservation il y a 28 jours, trois heures et dix-huit minutes. Votre secrétaire m'a informé du dégâts des eaux. Je me suis permis de lui tirer un peu les vers du nez pour savoir où vous pourriez être. J'ai prétexté une urgence.
Lui : Et... et... la secrétaire vous a dit où j'étais ? Mais comment elle...
L'autre : Peut-être qu'elle est secrètement amoureuse de vous ou qu'elle s'inquiète pour vous. Elle sait que vous venez de temps en temps ici pour réfléchir. Bref, j'ai tenté ma chance.
Lui : Amoureuse de moi ? Mais...
L'autre : On travaille avec les gens, on les voit tous les jours et il se passe des choses, forcément. C'est au travail que la plupart des couples se forment, non ?
Lui : Oui, mais...
L'autre : Mais vous n'êtes pas encore prêt, c'est ça ? Vous sortez d'une relation difficile et vous n'êtes pas encore prêt ? A moins que votre secrétaire ne soit pas votre genre ?
Lui : Voilà, c'est ça, ce n'est pas mon genre. Mais dites-donc, c'est pas à vous de poser les questions, je...
L'autre : Oh ben quand même. Une personne comme vous. On a envie de savoir. Vous êtes spécial.
Lui : C'est gentil, mais avec le dégâts des eaux... je...
L'autre : Comme si on allait se laisser tous les deux embêter par un dégât des eaux. Hein. Un dégâts des eaux, franchement. Il y en a qui en ont vu d'autres et qui ont continué.
Lui : Oui, sans doute, mais je....
L'autre : Allez, ça fait vingt-huit jours que j'attends mon rendez-vous avec vous. Je suis ici, vous êtes là, autant en profiter, non ? Vous avez l'air de n'avoir rien d'autre à faire de toutes les façons. Et puis... bon...
Lui : Bon ?
L'autre : Je vous ai apporté un petit cadeau !
Lui : Ah ?