mardi 5 août 2014

Jour 9... Pffff...

Jour 9... Pffff...
Ah ah ah ah.
You have a wheel with no air ! Me dit la voisine de bungalow.
Ah pitin, sa mère la pute, le pneu crevé.
Le fermier sympa qui tient les lieux nous regonfle la chose.
Bon.Je la regonfle à Höfn (prononcez Heupneu, et ça vous fera marrer) mais tintin, donc, pour les routes parallèles avec des ch'tits cailloux et une journée un peu dans l'errance à attendre un garagiste demain parce qu'aujourd'hui, non, c'est l'équivalent de leur fête du travail (tant qu'à être dans le caca, autant que ça ne dure pas deux heures mais vingt-six).
J'ai tenu avec le pneu qui se maintient plus ou moins jusqu'à 16 heures 30 où nous avons échoué comme des loches à notre destination du soir.
La journée ne fut pas perdue pour autant.

On a pu voir des chevaux de près (remarque, c'est pas dur), faire une balade à Höfn (oh le joli chien), y manger dans un excellent restau (où j'ai goûté un bout de renne haché dans l'assiette de la camarade de voyage, et ma foi, c'est bon). Ça a dû étonner le serveur que ça soit le gars qui commande végétarien. Il y avait aussi une très bonne (et à un tarif exorbitant bien sûr) bière issue d'une micro-brasserie de la région : la vatnajökull (produite par la brugghùs d'
Ölvisholt et faite avec l'eau du glacier).
L'après-midi, ben deux courtes balades, pas trop loin de l'auberge de jeunesse sise dans le lieu dit de Vagnasstađir.



Puis, ben... changement de pneu, tiens, en attendant l'ouverture de l'auberge.
Mais pas une journée perdue pour autant, on a fait ensuite une fichue balade depuis l'auberge de jeunesse vers la plage dans les marais au départ (où je n'ai jamais vu autant de moustiques) puis sur la plage de fou qu'il y a dans le coin.
200 mètres de large au moins, de sable noir et de galet et je ne saurais dire combien de kilomètres de long, le tout avec une fichue couronne de montagnes dans le décor et un glacier qui se dessine au sud.
La claque. La claque en dépit du ciel plombé, de la gadoue et des gouttes de pluie.
Je me suis imaginé artiste à photographier les incroyables compositions de galets dans le sable noir.
En voici quelques-uns, tiens :

On n'aurait sans doute jamais fait la balade si on n'avait pas été forcé de se retrouver un peu bloqués ici et bref, comme j'ai dit ce matin, il faut faire avec le destin.




Du coup, ça nous fera louper la plus grosse dépense prévue en une journée du voyage pour aller sur le glacier demain parce que nous devons être à la première heure chez le garagiste pour faire changer le fichu pneu.
Le destin.
Tant pis.
On se contentera de le voir de moins près le glacier et de faire une balade facile et c'est comme ça, c'est tout.
Le voyage doit toujours prendre en compte des aléas auxquels il faut s'adapter sans résister. C'est une bonne leçon pour comprendre qu'on ne maîtrise pas tout et qu'on peut trouver de très intéressantes ressources dans des choses qu'on avait pas prévues au départ...

Allez, la page du jour (hou, avec les photos du premier jour en Islande :))



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