Jour
15... La tête dans le cul.
Alors,
ils n'y vont pas avec le dos de la cuillère à l'aéroport de
Reykjavik, alors que tu n'as rien pour dormir à des kilomètres à
la ronde, vas-y qu'il y a des panneaux interdiction de dormir dans
l'aéroport (du moins au sol) et vas-y que je te balance des annonces
pour te le rappeler bien fort à partir de deux heures du matin et
que je t'assène aussi de l'air froid.
Un
peu rêche.
Du
coup, j'ai pas vraiment dormi.
Mais ce n'est pas grave.
Mais ce n'est pas grave.
Je
vais essayer une autre technique pour le sommeil : 4 fois une
heure ou une heure et demi dans la journée.
Paraît
que ça marche.
C'est
sans doute une des premières fois que j'ai envie de prendre l'avion
pour dormir.
Mais eh. Je le prends porte 28C et j'ai la place 28C, pour quelqu'un qui en a fait son chiffre fétiche... c'est plutôt cool.
Mais eh. Je le prends porte 28C et j'ai la place 28C, pour quelqu'un qui en a fait son chiffre fétiche... c'est plutôt cool.
Bien
plus tard... en fin de soirée.
Dans
la série incidents de parcours : avion qui arrive une demi-heure en
retard, attente de la navette de location de voiture 25 minutes,
problème avec la carte bleue qui nous oblige à raquer 30 euros de
plus par jour en prenant une assurance dont nous n'aurions pas eu
besoin avec la visa premier, pluie absolument toute la journée.
Le pire, reste la dépense non prévue, mais impossible de faire autrement. C'est 450 euros non prévus que nous aurons coûté ces vacances, tiens.
Le pire, reste la dépense non prévue, mais impossible de faire autrement. C'est 450 euros non prévus que nous aurons coûté ces vacances, tiens.
Et
j'en profite, d'ailleurs pour noter les numéros de référence des
papier qu'on va devoir envoyer à nos banques respectives pour se
faire rembourser s'il y a eu des achats pendant que les cartes ont
été volées et que je n'ai pas eu le temps de faire annuler la
chose.
F1650F05
pour la carte pass.
0808201405446 pour la carte visa premier de la Banque postale.
0808201405446 pour la carte visa premier de la Banque postale.
Avec
beaucoup de retard, donc, le temps de poireauter sans doute une heure
de plus que ce qui aurait dû, nous sommes arrivés à Glencoe sous
la pluie persistante pour nous poser comme des merdes devant une
émission de Jamie Olliver (Que personnellement j'adore).
Ensuite nous sommes allés dans mon auberge fétiche, le Clachaig Inn où l'ambiance était au rendez-vous (des français d'une chorale, venus en curieux), un couple qui jouait au backgammon et aux échecs en pichant comme des sales, trois tchèques venus taper le carton musical avec trois briscards qui animaient la salle.
Ensuite nous sommes allés dans mon auberge fétiche, le Clachaig Inn où l'ambiance était au rendez-vous (des français d'une chorale, venus en curieux), un couple qui jouait au backgammon et aux échecs en pichant comme des sales, trois tchèques venus taper le carton musical avec trois briscards qui animaient la salle.
J'ai
sacrifié à la tradition du Haggis après la tradition dans
l'après-midi d'un arrêt obligatoire au Green Welly Shop pour
acheter les deux bouteilles de Ledaig (jeune certes, mais Ledaig tout
de même) qu'il restait.
J'ai
aussi goûté, avec ma femme, qui s'est laissé aller (en dépit de
la fatigue) un whisky nommé le « as we get it » dont je
pourrai parler plus en avant quand je serai connecté.
Pour
achever cette journée très mal commencée (pas dormi, le mec au
haut-parleur qui te réveille) et très bien finie (Le clachaig inn
et l'ambiance), je m'en vais goûter ce que j'ai voulu goûter tout
le séjour du Brennivin que j'ai acheté en mignonnette avec une
liqueur et une eau-de-vie de boulot.
C'est
sans doute gâché, après le « as we get it ». Mais
allez, on y va...
Gloups.
Analyse.
Un fond de carvi peut-être.
Analyse.
Un fond de carvi peut-être.
Pas
totalement inintéressant, mais pas de subtilité particulière, et
sans commune mesure avec ce qui fait la dégustation d'un whisky. Ça
peut se boire, quoi.
Ça
doit pouvoir se tenir dans certains cocktails, peut-être avec de la
rose, du gingembre ou du litchi.
Trois
images de la journée ?
Un type, à trois heures du matin, qui marche perdu dans l'aéroport, manquant affreusement de sommeil, quasi zombi.
Un type, à trois heures du matin, qui marche perdu dans l'aéroport, manquant affreusement de sommeil, quasi zombi.
La
chouette ou le hibou dans l'arbre tout proche du cottage où nous
logeons et qui s'est laissé photographier à moins de 2 mètres.
L'ambiance
du Clachaig Inn. Cinq années que je vais en Écosse, et pas une
seule fois loupé. C'est dire.
Je
ne crois pas que je serai capable de bosser la page du 21 août ce
soir, par contre, parce que comment dire ? La journée a été
rude. J'ai dû conduire en dépit des douleurs parce que physiquement
ma femme n'aurait pas été capable (je supporte mieux le manque de
sommeil qu'elle), on a eu la déception de devoir raquer plus que
prévu, on a pas vraiment dormi autrement qu'un peu - et très mal -
sur la chaise de l'aéroport ou le fauteuil de l'avion...
Bonne
nuit journal.
Bonne
nuit (ou journée) les gens:)
La
page du jour :
http://www.lapagedujour.net/aout2014/onzeaout2014.htm
La
page qui concerne la journée :
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