vendredi 28 août 2015

Un écho.

Bon, moi, je m'arrange pas, pour finir ce fichier de 30 pages sur les super-pouvoirs et celui d'une quinzaine sur les vingt-huit mais j'ai imprimé tout pour faire mon nouvel écran en ce qui concerne les résumés (le plus important).
Et j'ai revu et corrigé ma fiche pour mes parties perso.
Comme ça, calé de chez calé pour les prochains mois et années.
J'ai préféré inclure assez d'espace pour caler les correspondances entre trois règles différentes de jeu parce que bon, j'aime bien avoir trois règles différentes de jeu et que la case notes que j'avais foutue sur la fiche, eh ben, en fait, elle servait pas.
Suis je coquin tout de même de préférer m'amuser à pouvoir mixer trois jeux plutôt qu'en créer un (bien que cela ait été fait également, sur du simple et du pas prise de tête).

http://www.lapagedujour.net/aout2015/vingthuitaout2015.htm
La page du jour pourrait être vue sous le sceau d'une petite infortune.
Mais en fait, non.
C'est le contraire.
La contrainte est en quelque sorte libératrice.
Le canal est creusé, les murs sont épais, les sillons profonds, la route pas simple, mais c'est toujours ça, une route, sans vraiment de voies de traverses puisque je ne peux pas les emprunter.
Le seul problème restera sans doute financier.
Le salaire à mi-temps aidait bien.
Mais qu'y faire ?
J'ai rendez-vous avec l'assistante sociale... Et j'attends sagement de savoir quoi faire avec la MDPH.
Grui.
Je crois qu'en effet, c'est pas tant la douleur qui m'a miné, oui, que ce nuage de plomb (plomb, mine) financier.
Pourtant, je pourrais.
Demain, je voulais parler de tout ce que je ne peux pas faire : courir, du sport, lire longtemps, me concentrer plus de trois heures (sauf si je suis absolument passionné, mais je le paye ensuite de toutes les manières).
Mais je ne sais pas.
J'ai passé une bonne soirée avec mon camarade Astrit, sa famille et ma femme. Une très bonne soirée même, si ce n'est ... hum... la légère amertume d'apprendre que certains ne seront pas de la rebelote cette année au théâtre.
Je peux comprendre, en même temps, qu'on puisse se lasser. Le niveau de passion n'est pas le même pour tous. Mais je dois avouer qu'une partie de la passion est liée quand même aux gens. Et je sais, nous savons, que pour nous la meilleure année fut sans doute celle des communistes aux malades mentaux. La putain d'alchimie de groupe qu'on avait eue là.
J'ai encaissé la nouvelle des deux qui veulent faire une pause cette année d'une manière euh, très posée, puisqu'il n'y a rien de plus important pour moi que le fait de faire les choses qu'on aime : vis ta vie et amuse-toi.
Je ne vais donc pas être égoïste à râler ou à me morfondre parce que je me retrouve quasiment tout seul dans les gérontes de la compagnie le mercredi.
Je vais moi aussi trouver le moyen de m'amuser de toutes les manières, même si ça ne sera pas tout à fait pareil...

Hein ?
Je ne t'ai pas adressé un seul mot, esprit de l'Aventure ?
Tu as cru que je ne m'adressais qu'à moi ?
Oh pardon.
Je pensais que c'était clair.
Je vais moi aussi trouver le moyen de m'amuser de toutes les manières, ça voulait bien dire aussi avec toi, non ?
Allez, fais pas du boudin.
C'est moi qui devrais en faire.

Bref. Merci à Astrit, Sophie, leurs enfants et ma femme pour cette soirée.

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