Jour
19...
C'est
pas parce que t'es rentré chez toi que t'as pas de raison de
continuer à profiter des vacances et là, j'ai à remercier deux
personnes en particulier aujourd'hui : André (le pôpa de ma
femme) avec qui j'ai passé la journée jusqu'à 17 heures et Fabrice
avec qui j'ai passé toute la soirée de 18 heures à une heure 30 du
matin.
Pas
vu le temps passer.
Pas
vu du tout.
Lever
tôt pourtant, pour aller balader la chienne (la garce, elle aime
bien chier en trois fois), et échec dans le fait de convaincre ma
femme de venir avec nous. Mais en même temps, je ne reproche rien,
la fatigue du voyage, elle n'a pas la semaine prochaine pour se
remettre.
Le
Quai Branly donc, avec un restaurant, le café Branly qui pratique
des tarifs assez peu compétitifs (mais passons, c'était de toutes
les manières cette gamme là quasiment de prix le soir) et deux
expositions vues (revue pour le tatouage en ce qui me concerne) sur
les Incas et Pizarro et sur le tatouage. J'ai personnellement eu
comme regret majeur de ne pas avoir le temps de passer deux heures de
plus dans le musée, mais force est de dire tout de même que ce fut
une bonne journée. Mention et dédicace spéciale à des objets
exposés que mon père aurait pu ramener des Samoa ou des Tonga. J'ai
constaté malheureusement chez moi un inintérêt pour les vêtements
de la culture du Maghreb lié à l'association que je fais des
vêtements de là-bas dis avec mon mal de dos (c'est en ramassant mal
un tapis de danse utilisé pour des danses du Maghreb que j'ai pété
le dos après tout) et j'ai remarqué ma plus vive passion pour tous
les objets liés au culte ou aux visages (masques surtout) ainsi que
pour les armes.
Comme
ça, là, si je devais isoler trois images de l'exposition, je dirais
sans doute un masque dogon, le totem amérindien du Nord et peut-être
une flèche de sommet de case Néo-Calédonien...
Mais
bref, c'était cool de prendre un bain de culture après les
vacances.
Je
me suis ensuite rendu dans le triangle d'or du jeu de rôle pour
constater avec effroi que le jeu de rôle était devenu une peau de
chagrin dans les boutiques en question et que j'ai sans doute 6 fois
plus de choses dans ma ludothèque que ce que proposent la plupart
des magasins. Fabrice m'avait rejoint entre temps. Une bière ici
(Chouffe), une bière là (http://demoryparis.com/)
et un restau pour finir. Et plus de cinq heures à causer sans que je
ne vois le temps passer.
Grand
merci à Fabrice pour ce moment.
Fabrice,
c'est en fait le seul gars que je peux avec certitude qualifier
d'ami.
J'ai
un peu honte que ça soit lui qui ait payé le restau, je me suis
fait offrir le restau deux fois aujourd'hui du coup (et pas pour du
« un mois vegan », vu que ce fut hamburger de bœuf le
midi et andouillette le soir), mes les amis c'est ça, c'est celui
qui a le plus qui aime à régaler.
J'ai
fortement adjoint mon compère à emmener son tendre et cher sur
Venise et Florence avant qu'ils ne s'envolent pour Los Angeles... On
verra bien s'ils y arrivent :)
Il
m'est difficile d'exprimer en mots la qualité du moment passé avec
Fabrice, on ne raconte pas vraiment l'amitié. Mais ce fut un moment
qui permit de combler des trous de parfois plusieurs années sans se
voir.
Hu ?
Pas
d'aventure, dis-tu ?
Ah
ben non, pas de celle que vécut Pizarro...
Mais
une certitude, mon gars. L'aventure humaine et nécessaire. Avec
André, ou avec Fabrice, ce fut ça, dans le partage. Et le fait de
prendre le temps de réfléchir aux choses essentielles et la
direction à prendre : l'art, l'art, l'art...
Rha...
L'art...
L'art,
c'est une des plus grandes aventures, non ? T'es pas d'accord
avec moi ? Hu ?
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