samedi 8 août 2015

L'art, l'art, l'art...

Jour 19...

C'est pas parce que t'es rentré chez toi que t'as pas de raison de continuer à profiter des vacances et là, j'ai à remercier deux personnes en particulier aujourd'hui : André (le pôpa de ma femme) avec qui j'ai passé la journée jusqu'à 17 heures et Fabrice avec qui j'ai passé toute la soirée de 18 heures à une heure 30 du matin.
Pas vu le temps passer.
Pas vu du tout.
Lever tôt pourtant, pour aller balader la chienne (la garce, elle aime bien chier en trois fois), et échec dans le fait de convaincre ma femme de venir avec nous. Mais en même temps, je ne reproche rien, la fatigue du voyage, elle n'a pas la semaine prochaine pour se remettre.
Le Quai Branly donc, avec un restaurant, le café Branly qui pratique des tarifs assez peu compétitifs (mais passons, c'était de toutes les manières cette gamme là quasiment de prix le soir) et deux expositions vues (revue pour le tatouage en ce qui me concerne) sur les Incas et Pizarro et sur le tatouage. J'ai personnellement eu comme regret majeur de ne pas avoir le temps de passer deux heures de plus dans le musée, mais force est de dire tout de même que ce fut une bonne journée. Mention et dédicace spéciale à des objets exposés que mon père aurait pu ramener des Samoa ou des Tonga. J'ai constaté malheureusement chez moi un inintérêt pour les vêtements de la culture du Maghreb lié à l'association que je fais des vêtements de là-bas dis avec mon mal de dos (c'est en ramassant mal un tapis de danse utilisé pour des danses du Maghreb que j'ai pété le dos après tout) et j'ai remarqué ma plus vive passion pour tous les objets liés au culte ou aux visages (masques surtout) ainsi que pour les armes.
Comme ça, là, si je devais isoler trois images de l'exposition, je dirais sans doute un masque dogon, le totem amérindien du Nord et peut-être une flèche de sommet de case Néo-Calédonien...
Mais bref, c'était cool de prendre un bain de culture après les vacances.
Je me suis ensuite rendu dans le triangle d'or du jeu de rôle pour constater avec effroi que le jeu de rôle était devenu une peau de chagrin dans les boutiques en question et que j'ai sans doute 6 fois plus de choses dans ma ludothèque que ce que proposent la plupart des magasins. Fabrice m'avait rejoint entre temps. Une bière ici (Chouffe), une bière là (http://demoryparis.com/) et un restau pour finir. Et plus de cinq heures à causer sans que je ne vois le temps passer.
Grand merci à Fabrice pour ce moment.
Fabrice, c'est en fait le seul gars que je peux avec certitude qualifier d'ami.
J'ai un peu honte que ça soit lui qui ait payé le restau, je me suis fait offrir le restau deux fois aujourd'hui du coup (et pas pour du « un mois vegan », vu que ce fut hamburger de bœuf le midi et andouillette le soir), mes les amis c'est ça, c'est celui qui a le plus qui aime à régaler.
J'ai fortement adjoint mon compère à emmener son tendre et cher sur Venise et Florence avant qu'ils ne s'envolent pour Los Angeles... On verra bien s'ils y arrivent :)
Il m'est difficile d'exprimer en mots la qualité du moment passé avec Fabrice, on ne raconte pas vraiment l'amitié. Mais ce fut un moment qui permit de combler des trous de parfois plusieurs années sans se voir.

Hu ?
Pas d'aventure, dis-tu ?
Ah ben non, pas de celle que vécut Pizarro...
Mais une certitude, mon gars. L'aventure humaine et nécessaire. Avec André, ou avec Fabrice, ce fut ça, dans le partage. Et le fait de prendre le temps de réfléchir aux choses essentielles et la direction à prendre : l'art, l'art, l'art...
Rha...
L'art...
L'art, c'est une des plus grandes aventures, non ? T'es pas d'accord avec moi ? Hu ?


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