vendredi 7 octobre 2022

Poésies

Merci à JP Mercier d'avoir rappelé qu'il attendait des textes, ce qui m'a permis d'en faire.
Merci à l'échange quotidien avec Solène.
Merci à celles avec qui j'ai échangé.
Merci à mon fils.
Merci à ma mère (qui fait partie de celles).
Merci au kiné / ostéopathe qui a pu commencé à corriger un problème acquis en déplaçant trop de trucs (j'ai un rdv plus rapproché en octobre, yo).
Merci à mon inspiration pour avoir écrit aussi vite ce que j'ai écrit et qui sera l'objet de la vidéo de la semaine.
Merci aux artisans de la boulangerie où j'ai acheté le pain.
Merci aux gens travaillant ou passant à Noz.
Merci à la dame de la mairie d'avoir recueilli le dossier que j'aurais dû remettre depuis longtemps.
Merci à mes douleurs de contrecoup, après l'ostéo et même au fait d'être en vie.
Merci à la joie et aux joies que je partage.
Merci à la lune d'être partagée par tous les amis, amants ou amoureux de cette planète...

Le blog du fils...

La page du jour...

Les textes...


Tu m'as demandé un poème...

Tu m'as demandé un poème...
C'est compliqué, tu sais, comme ça.
Juste comme ça, les mots, c'est pas ça...
Surtout quand tu as pas envie de dire je m'aime...

Tu m'as demandé de t'écrire...
Que ce soit sur le meilleur ou le pire.
C'est pas si simple de laisser les mots courir.
En ce moment, tout ce qu'ils veulent, c'est s'enfuir.

Alors, je ne sais pas trop...
C'est qu'ils sont déjà partis mes mots.
Mais sait-on jamais, je vais attendre leur retour.
Le temps qu'ils trouvent les habits de l'amour ou l'humour...

Tu m'as demandé de t'écrire une poème...
Et peut-être que moi j'aurais préféré une chanson.
Ou alors une simple dissertation sur l'objet de mes émotions.
Dissertation qui se finit ici, mon ami, en m'excusant de ma flemme.


Merci...

Tu te lèves, forcément vivant, et tu dis merci.
Tu prends ton petit-déjeuner et tu dis merci.
Tu regardes un oiseau sautiller et tu dis merci.
Tu te vois dans la glace, tu souris et tu dis merci.

Ne laisse jamais tomber les « merci ».
La voiture devant ne démarre pas ? Merci.
La file à la caisse n'avance pas ? Merci.
Cela te donne le temps de respirer. Merci.

Tu fais quelque chose que tu aimes ? Merci.
Tu fais quelque chose que tu n'aimes pas ? Merci.
Tu apprends à transformer ta vision des choses. Merci.
Tu apprends à regarder le beau dans le laid d'avant. Merci.

Tu éprouves de la joie ou du plaisir ? Merci.
Tu éprouves de la peine ou la colère ? Merci.
Tu apprends à conserver ce qui fait du bien. Merci.
Tu apprends à laisser passer ce qui en fait moins. Merci.

Tu n'as que deux choses importante dans ta vie.

La mort qui viendra et comment tu vis.
N'oublie pas que tu es ici pour être en vie.
N'oublie pas que la vie, justement, est merci.



Ceci n'est pas une poésie...

Non, vous ne trouvez pas forcément de rimes dans ces lignes.
Ce n'est pas comme ça que je me sens le plus doué pour m'exprimer.
On a chacun nos cordes et nos sensibilités...
Et moi, vraiment, ce qui m'anime...

C'est...
C'est la vie.
C'est l'empathie.
C'est la joie qui gagne.
C'est la flamme qui finit par briller.
C'est l'espoir qui irradie au fond du cœur.
C'est savoir qu'on est le seul maître de ses émotions.
C'est savoir qu'on est le seul maître de sa narration.
Quoi ? Tu ne comprends pas ?
La narration de ses émotions, c'est ça la poésie ?
Ou souvent ça, non ?
Se laisser porter par les vers et les rimes...
Faire vibrer.
Mais moi... ce que je veux là.
C'est que ce qui vibre en moi ait un écho en toi.
Et cet écho, c'est quoi ?
Tu es libre de toutes tes émotions, d'être traversé par tout.
La poésie, je crois, c'est de savoir les observer.
Et de s'en moquer quand elles ne doivent pas durer.
Et de les exalter quand tu as envie de les partager.

Ceci n'est pas une poésie, ni un essai sur la poésie.
Ceci est juste un message pour te dire qu'après maintes observations...
De toutes les émotions primaires...
J'ai appris qu'il n'y en avait qu'une qui rimait avec magie.
Une seule que tu pouvais garder en toi dans le regard que tu poses sur la vie.

Car il n'y a nulle autre émotion plus intense qui te rapproche de l'idée du paradis.
Que...
Quoi ?
Je joue avec toi ?
Mais que la joie qui gagne, bien sûr, en rimant avec toi ou moi.


L'homme et la pierre...

C'est un homme qui est âgé, enfin au moins dans sa tête.
C'est un homme qui n'a plus envie d'être habillé.
Il a juste envie de continuer nu, au bout de sa vie.
Et sur le chemin, là, il rencontre une pierre.
Une pierre, ronde, lisse, grise et posée là.
Les adjectifs ne sont pas dans l'ordre.
Mais la pierre s'en fiche d'être ronde ou lisse avant grise.
La pierre s'en fiche. Elle n'a pas d'âge, elle n'a pas d'habit.
Cela plaît à l'homme qui n'a pas d'autres adjectifs qu'être nu et âgé.
L'homme prend la pierre dans sa main.
La pierre se laisse prendre dans la main.
L'homme pense : « que pense la pierre ? »
La pierre ne pense pas, pas encore.
L'homme demande à la pierre : « et si j'étais la pierre ? »
La pierre ne répond pas. Ne répond pas longtemps.
Le temps que l'homme cesse de penser.
L'homme arrête de penser en regardant cette pierre qui ne répond pas.
Et quand l'homme cesse de penser, il se rend compte que...
Il se rend compte que loin, tout loin dans l'infiniment petit...
Eh bien...
Lui et la pierre ne sont pas si différents.
Ils sont même étrangement pareils. Atome et énergie.
Poussières des mêmes étoiles.
Souvenirs de la création quand ils ne formaient que un.
L'homme devenu pierre, la pierre devenue homme...
« Veux-tu cheminer avec moi ? » Dit alors la pierre devenue homme.
« Je veux bien. » Répond l'homme devenu pierre.
Et ils n'ont pas à se demander combien de temps ils seraient ensembles.
Ils sont ensembles.
Pour toujours.
Avant la création, après la création.
Tout est lié.
Tout est connecté.
« Dans une prochaine vie, je serai Pierre ! » Dit l'un d'entre-eux.
« C'est déjà fait ! » Répond l'autre.
Et l'homme et la pierre repartent sur le chemin.
Ou... fusionnent au début de l'univers.
C'est la même chose de toutes les manières...


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