Jour 1.
Je sais. Je suis en congé maladie et
cassé.
Mais ne pas partir aurait été pire.
Cette semaine était prévue de longue date.
On n'annule pas un truc fait pour se
reposer.
Ça serait extrêmement énervant.
La journée a été classique pour un
voyage...
Bourges – Maison de parents de ma
femme.
Repas familial.
Expédié à l'aéroport (avec la
pauvre mère de ma femme qui met deux heures pour rentrer).
Vol en avion qui secoue avec toujours
la même frayeur au décolage.
Navette et Vaporetto pour se rendre
dans le quartier de Venise où on loge.
Je lève la tête. Le plafond doit
faire plus de quatre mètres.
Les voisins du dessus sont bruyants.
Mais eh. Je vais pas me plaindre.
Excellente soirée.
On a goûté un vin et une bière
italienne, commandé des pizzas à la pizzeria d'à côté, j'ai
testé de la Bresaola, la charcuterie la moins grasse au monde, une
tuerie néanmoins sous la bouche.
Et surtout... on a pris le temps de
marcher près de deux heures dans cette partie peu touristique de
Venise, la nuit, où la cité prend d'autres couleurs et des aspects
étranges.
Magnifique, ancien, mystérieux,
vivant, délabré, vibrant, labyrinthique.
Je pense préférer Venise à Rome.
Enfin du moins sur l'aspect balade en
centre-ville.
Je sais bien qu'il n'y a pas les
vieilles ruines à Venise.
Mais il y a un cachet effectivement
particulier qui en fait une destination idéale pour un week-end ou
un week-end prolongé.
Lever tôt demain.
J'espère que je vais tenir le coup
avec le beau et le choc culturel.
Ça fait passer ma démarche de papy à
certains moments.
J'ai franchement eu peur d'être bloqué
ce soir.
Mais non.
J'ai décidé de vivre pour
l'essentiel.
En prendre plein la gueule pour des
bonnes raisons. Et en prendre plein la gueule de la bonne façon. La
mauvaise, je connais de trop, merci.
La page du jour :
Edit : oh, tiens. Pas d'internet.
Ben voyons...
Edit : du matin, oh bazar, jour
une heure plus tôt. Demain lever à 6 heures 40.
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