Jour
6...
J'ai
deux pintes de bière à 8,7 degrés dans la gueule.
On
fait au plus court :
La
campagne de Toscane (et par extension la campagne méditerranéenne)
doit figurer parmi mes paysages préférés au monde.
Il y
a clairement quelque chose en plus à l'heure de l'apéro dans un pub
italien : la bouffe qui est servie en même temps. Et quel
plaisir, aussi, de retrouver notre ami américain de la veille. Il
m'a donné envie d'aller au nord de Chicago, le cong.
J'ai
fait trois rêves, dont un au sujet d'une ami de Jean-Baptiste (notre
hôte) qui tient une bijouterie, et il a effectivement une amie sur
Berlin qui tient une bijouterie qu'il va voir. Hum.
Marcher
des tas de kilomètres dans la journée, c'est pas que ça soit mal
ou bien, c'est juste que c'est difficilement possible vu notre état.
J'ai
investi dans deux D20 dans la seule boutique de jeu de rôle de la
ville.
J'ai
vu un écureuil galoper dans les arbres d'une immense propriété
privée.
Les
olives ne se mangent pas sur l'arbre et ne se cueillent pas en
février comme en Crête... Putain, qu'est-ce qu'on en a vu des
oliviers en faisant un tour dans la campagne florentine...
Le
musée des inventions de Léonardo de Vinci, ça serait tout de même
mieux s'l y avait un peu plus de place pour plus d'objets.
J'ai
acheté mon seul livre du voyage : sur Léonard, forcément.
Je
n'ai cessé de remarquer l’occurrence du 28 aujourd'hui. Mon œil
qui pointe par hasard sur un chiffre pour moi.
Merde.
C'est déjà presque fini, cong.
En
plus détaillé, on a commencé la journée par une longue matinée
dans les hauteurs de Florence. La campagne, les vignes, les maisons,
les oliviers surtout. Les vignes, en fait pas beaucoup.
Une
très longue balade, vraiment.
Un
repas à l'appartement avec des pizzas achetées à emporter.
Une
longue balade dans Florence, pas partout, parce que très fatigué de
la journée, mais une longue balade quand même avant que quelques
gouttes ne se mettent à tomber.
Une
visite au musée des machines de Léonard (tout petit) après avoir
acheté deux dés à 20 faces.
Je ne
dirais pas une fascination mais plutôt une déférence : bravo
l'artiste et le génie.
Une
pinte de cette fichue (et bonne bière belge) dans le pub pas loin et
une deuxième pinte emporté par le mouvement.
Repas
à l'appartement, brin de discussion avec Jean-Baptiste qui est
vraiment un mec sympa. Surpris de voir qu'il a une amie comme dans
mon rêve, mais passons. Je dors dans l'appartement de quelqu'un qui
ne vit que dans d'autres sphères alors ce n'est pas si étonnant que
j'aie pu me connecter cette nuit.
20 et
16 font mes deux dés.
Pas
mal, hein ?
Ah.
Revenir
ici en voiture pour profiter des paysages de la campagne et de la
liberté qu'offre un véhicule.
Mais
aurais-je la chance de voir un écureuil ?
Pourrais-je
retrouver deux soirs de suite cet américain de Chicago ?
Un
troisième soir de suite, vais-je goûter à l'apéro du foie en plus
de champignons en sauce ou d'une sauce piquante ?
L'Italie
est-elle la capitale culinaire du monde ?
Pourquoi
serait-on chauvins, nous français, quand nous ne conservons pas
certaines traditions ?
Comment
apprendre à blinder son esprit devant tant de vendeurs à la
sauvette ou de mendiants ?
Demain,
on fera du beau, du pur, de l'art, du détaché de la simple
condition de mortel lorsqu'on passera la journée aux offices.
Quoi ?
Je
fais trop court.
Moins
court que mon esprit ce soir, assurément, mais plus long que ma
pensée trop décousue.
Fatigué.
L'alcool
y est sans doute pour pas mal, mais la fatigue de la journée n'est
pas en reste.
Retenir
seulement trois images ?
Le
tank imaginé par De Vinci.
La
fin de la balade ce matin dans un enchanteur paysage de
Toscane.https://maps.google.fr/maps?q=Bourges&ie=UTF-8&ei=AkWFUvXjMIrNtAaIq4CoAg&ved=0CAoQ_AUoAg
Le
pub, ce soir avec le chien un peu stupide, l'américain d'hier et les
apéros.
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