Jour 4.
Beau.
Très beau temps.
Alors entre Burano, le cimetière, un
bout de Murano, plusieurs rues de Venise, deux bières et un spritz,
je ne sais que dire.
20 chats aperçus sur l'île de Burano
en deux heures de balade si on ne compte pas le restau ?
Ça c'est pour le kit de crazy cat lady
de ma femme...
Des canadiens rencontrés (encore)
comme hier. Pas les mêmes. Mais pour moi c'est un signe. Faut
retourner là-bas.
Un petit troquet d'habitués près du
marché aux poissons de Burano avec un jardin potager dans
l'arrière-cour.
Des cafés à un euro ?
Un trèfle à quatre feuilles enfin
trouvé en Italie ?
Le repas de midi, 45 euros à deux, la
limite supérieure pour notre budget, dans un petit restaurant
recommandé par le guide du routard avec u-ni-que-ment des français
qui se mettent à table ?
Un bon repas d'ailleurs. J'ai pas fait
végétarien, je voulais tester local : charcuterie et escalope
milanaise, là où ma femme est partie sur pâtes au saumon et
calamars. D'excellents calamars d'ailleurs, les meilleurs que j'ai
goûtés et une escalope parfaite.
Un spritz très bien rue Garibaldi.
Mais franchement le vin, après être
partis en vacances en ayant goûté un truc excellent – Bugadelles
du pays de l'Aude
(http://www.communefleury.fr/quoi-faire/la-route-des-vins/337051-domaine-les-bugadelles
), difficile pour les vins italiens de souffrir la comparaison.
Ma femme m'a demandé les trucs que
j'ai préférés aujourd'hui...
J'aurais volontiers passé deux heures
dans le cimetière (on s'est limité à une heure) alors qu'on ne
voulait s'arrêter que vingt minutes. Je n'ai jamais vu de cimetière
aussi parfait et bien entretenu et il y a quelque chose de magique
dans ce cimetière île et dans toutes ces photos sur les tombes. On
fait plus le rapport avec la mort quand on voit la photo d'un défunt.
J'aurais sans doute aussi flâné
volontiers une heure de plus à Burano. Histoire de vraiment faire
toutes les ruelles et peut-être un ou deux achats. Je lorgne sur une
bouteille de limoncello depuis le début du séjour, mais on n'a pas
le droit de transporter des liquides dans l'avion. Peut-être en duty
free au retour, on verra bien.
J'ai bien aimé le repas de midi, même
si on est reparti avec la gerbe ma femme et moi. On était à côté
d'une barrière et d'une barque qui bougeaient sur le canal, ça a
niqué notre cerveau. On s'est retrouvé deux fois à « tanguer »
dans des endroits fixes ensuite.
Le pub, le Devil's Forest (ou
l'inverse), où on s'est posé pour la troisième fois du séjour
après avoir échoué à trouver des bars à vin.
Rentrer de nuit à l'appartement alors
qu'on était juste dans les temps et les cordes pour le faire en
bateau. Venise, c'est bien par tous les temps. La nuit, ça devient
quelque chose qui est encore plus qu'un choc visuel. Ça devient
presque un mystère et un appel aux sens de l'art. Plusieurs fois la
ville m'a donné envie de faire du théâtre.
Départ demain malheureusement.
Sans regrets énormes, hein.
On sait que c'est facile d'y revenir et
que ce n'est pas possible de tout visiter en trois jours. Pour faire
bien tous les quartiers, il nous aurait sans doute fallu la semaine.
Peu importe, Florence nous attend.
En mieux ?
En mieux, je ne sais pas.
Le choc de Venise sur l'eau, ça a
quelque chose d'inégalable.
Mais après, il y a l'art, l'âme et
l'atmosphère d'une ville.
A voir.
Je suis assez impatient de découvrir
quelques paysages demain en train. Voyager en train, en effet, ça
peut être un moyen intéressant de découvrir des régions d'Italie
qui pourraient encore nous appeler.
Pourquoi l'Italie plus que l'Espagne
d'ailleurs ?
Je ne sais pas. Plus d'âme, je trouve
en Italie. Plus de produits aussi sans doute.
Je me trompe peut-être hein.
Mais j'ai la sensation que ce qui
m'intéresse le plus en Italie – le passé et les racines – est
plus présent au quotidien en Italie qu'en Espagne.
Après, faut quand même voir que
j'aurais seulement fait trois villes à part en Italie là où j'ai
pas particulièrement été marqué par un Barcelone rongé par le
béton en bord de mer, une Madrid un peu grise et une Saragosse
aperçue uniquement avec l’œil de l'adolescent se retrouvant en
vacances dans un pays dont il ne parlait même pas la langue (ou à
peine).
Bref.
Venise m'a donné envie de découvrir
Lyon (pour des rencontres culinaires, comme c'est possible à Venise
ou en Italie) et d'autres villes d'Italie.
Ça finira par se faire.
Il faudrait juste que la prochaine fois
je me farcisse d'apprendre quelques rudiments d'italien, ça m'a gêné
d'avoir à utiliser l'anglais pour communiquer dans une langue
latine.
La page du jour, au fait :
http://www.lapagedujour.net/novembre2013/treizenovembre2013.htm
Le wiki sur Burano :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Burano
La page du jour, au fait :
http://www.lapagedujour.net/novembre2013/treizenovembre2013.htm
Le wiki sur Burano :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Burano
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