lundi 6 décembre 2010

Sultan

Après ADD2 ce vendredi, une partie de Chill Apocalypse (en gros, l'univers de Chill mélangé avec monde des ténèbres et un soupçon de Scion, la fiche est du Mdt rebidouillée et la manière de lancer les dés, c'est 2D6 + carac et compétence).

Les personnages se sont retrouvés à Sultan, Ontario, un tout petit bled paumé (mais qui est sur google earth) pour enquêter sur des évènements étranges : l'arrivée d'une menace, un portail qui se déchire, deux morts liés au fait qu'un dessin fait d'eux (inspi de la série "Haven") avait été brûlé ou plié en 4 (des morts cons en plus, une p'tite fille qui prend un dessin de son papa et le plie en 4 pour pas que sa maman voit l'image de son papa - le divorce est récent, et une femme qui est surprise par son chien, arrose avec un pschitt un portrait d'elle, veut le faire sécher au four et oublie la chose sur la plaque de cuisson)...
En bref, tous les habitants de Sultan sont touchés par l'inconnu par un rituel involontaire d'une sorcière (qui a fait consommé la plupart de ses fluides corporels à tous les habitants de la ville et qui se trouve être la victime numéro 2 citée plus haut) et des pouvoirs étranges se manifestent.
Les pjs, avec quelques personnes auxquelles ils se sont connectées et ont lié leur destin, sont, en plus d'être les quatre cavaliers de l'apocalypse, capables sans s'en être rendus compte d'avoir soigné les "infectés" (par le pouvoir de la sorcière) en transformant leur don de l'inconnu en énergie de type Scion. Les pjs ont cru qu'ils étaient aidés par Anubis, mais ce sont eux qui l'ont créé (manipulés sans s'en rendre compte par un des pnjs qui traine avec eux - un certain John Ghost qui n'a pas conscience à quel point ses désirs peuvent devenir réalité et qui veut vraiment qu'existe le panthéon égyptien) pour changer la nature du pouvoir des gens de Sultan et empêcher que ce pouvoir (à la base de l'inconnu) ouvre un portail permettant de laisser passer des horreurs sans nom. Les règles de jeu seront celles de Scion mais pas le contexte derrière. Il n'y a pas de Dieu. Les personnages croient seulement qu'il y en a. C'est plus facile d'accepter que ça vient d'un Dieu que de considérer qu'ils sont à eux tous l'équivalent de Dieux.
Bref, c'est un peu comme si à la fin du scénario 16 Scions des 17 dieux (pas de scion de Seth) qu'on pourrait considérer au panthéon egyptien avaient été créés. Les seuls du monde d'ailleurs (du moins en ce qui concerne le panthéon Egyptien).
En plus d'être scion, les personnages, au lieu de posséder la magie de Scion, auront pour 8 d'entre eux 3 sphères de Mage, deux communes à tous (esprit et prime à 3) et une personnelle (à 5) qui leur ont été données par la gardienne de toutes les portes (une dame qui agit dans l'ombre pour empêcher plusieurs mondes de se toucher et de se déchirer mais qui se faisant a créé un double d'elle-même, une sorte de doppelganger, appelé le ravageur).
C'est dur de résumer l'action, les principes de ce que sont les personnages, les choix qu'ils ont accepté pour changer (il y avait un coût à payer pour ramener deux personnes à la vie : un shérif et une sorcière avec un bon fond) mais en l'essence, j'ai voulu donner un refuge aux persos, un bled paumé de l'Ontario où quelques personnes sont extraordinaires et où tous les habitants ont un quelque chose.
Les huit personnages plus extraordinaires se retrouvent donc être des sortes d'avatar d'Hathor (Lila, une géologue divorcée avec trois enfants), Horus (Mort des cavaliers de l'apocalypse), Bastet (Pestilence aka John Ghost), Sekhmet (Guerre ou Jake), Ptah (Byron, un gamin qui avait le pouvoir de créer des dessins tueurs), Nout (Jeena, une célibataire en manque), Thoth (Famine ou un certain Stepehn) et Geb (encore appelé le vieux Bob, un type qui voulait juste être tranquille).
A côté de ça, on a un curé en mal d'amour (Donatien Palenfroid), une sorcière new age avec un bon fond qui a été ramenée à la vie (Madame Patou), un shérif tout juste divorcé et aussi ramené à la vie (Romuald Mordigan), une p'tite pétasse qui a largué un geek aimant trop le dessin (Bethany), les deux filles (Charlie et Fanny) du shérif et de la géologue, le neveu de la sorcière (Jack) et un paysan appelé Patrick Lamoureux...
Que des gens ordinaires, que des braves gens plongés dans une sorte de tourment futur qui en font 16 des 28 "anges ?" qui devront empêcher une entité appelé le ravageur ainsi qu'une autre appelée le prince des mensonges de plonger le monde dans le chaos en 2012...
A côté du panthéon Egyptien, il y a fort à parier que je vais opter pour les grecs (ou les vikings) pour les 12 autres qui manquent et me contenter de ces deux mythologies (crées de toute pièce)...
Alors qu'à côté de ça, il y a vraiment des héros celtes et nordiques, tirés sans doute d'une mythologie rapportés par quelques mages ou garous.

Hum...
Et si au final les Dieux existaient quand même, une fois qu'ils ont été imaginés par les pjs et les "élus" de Sultan ? Hein ?
Le Temps est très élastique à Sultan, comme l'Espace, d'ailleurs.

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