Je peux pas écrire mieux. C'est du fond du coeur. Voilà. :)
Le dedans du moi, avec pas mal de causeries à l'esprit d'aventure et le rappel des pages du jour qu'on trouve sur http://www.lapagedujour.net/pagedujour.htm
jeudi 30 décembre 2010
Ce à quoi on devrait s'attendre
http://www.facebook.com/ebatbuok/posts/151566588226257?ref=notif¬if_t=share_comment
Je sais pas si ça va passer pour ceux qui ne sont pas sur FB.
Au début des commentaires, je parais péremptoire mais pas plus que d'autres qui tapent pour défendre un jeu qui lui même au départ n'a pas l'originalité du genre ou du thème.
Je ne pense pas qu'il existe des milliers de jeux possibles qu'on pourrait jouer sur des années.
Plus le temps passe, plus je regarde ma ludothèque et plus je me dis... Sur le fond, qu'est-ce qui est original ?
Eh ben pas tant de choses que ça...
A quoi bon un enième jeu space op pour moi si j'ai déjà les règles que je préfère pour ce genre et les settings où je peux faire jouer l'équivalent de tous les jeux qui sortent.
Sur le trip transhuman, on a moins de sorties, c'est sûr... On est entre la hard-science et le cyberpunk mais les bonnes idées utilisées dans plusieurs jeux du genre, je peux aussi les réemployer sur mon jeu fétiche ou en space op.
Et le med-fan, oh putain le medfan... Mais je me suis rendu compte que prtt, finalement. Beaucoup des jeux qui sortaient étaient basés sur un pitch sympa mais que finalement rien ne m'empêche d'adapter tous ces pitchs au multivers de Moorcock, d'Ad&D ou les scénarios plus "chair et sang" à warhammer.
Pareil pour l'occulte contemporain. Mais qu'est-ce que ça veut dire de s'enfermer dans un seul jeu et un seul contexte si ça empêche de servir des bonnes histoires ?
Pas besoin de mille jeux une fois qu'on a les règles qui nous conviennent.
Il faut vraiment que les jeux qui sortent aient un focus qui va transcender le maître de jeu parce que bordel, c'est le truc qu'il attendait.
Mais honnêtement, je n'ai jamais rien vu de plus original en med fan que ce qui a été fait à donjons et dragons et je crois qu'il n'y a rien de plus simple à utiliser que la simplicité du D100 pour initier en jeu de rôle et faire ce qu'on veut en occulte en piochant dans n'importe quel jeu.
Je pense que les univers qui accrochent sont ceux qui mélangent souvent deux idées (ou trois) pour renouveler le genre.
Qin, c'est historique et fantastique
Cops, c'est flic, avec anticipation.
Shadowrun, c'est cyberpunk avec de la magie.
Torg, c'est un multivers, ça compte pas.
Deadlands, c'est western et fantastique.
Il y a moyen de faire, je le sais, de faire des trucs originaux en contemporain en changeant la donne sur ce que les joueurs peuvent incarner : Seventh Seal, Supernatural, Kult, Trinités, Scion, Nephilim, Garou, Vampire, Mage, mais bon... Toutes ces choses, sont très facilement imaginables dans un contexte d'enquêtes sur l'étrange avec les règles qu'on préfère.
Je suis sûr qu'on a encore à attendre des bons focus très poussés pour ceux qui aiment ça, et c'est tant mieux.
Mais bref... Une fois que tu connais tes genres préférés, que t'as une ludothèque bien constituée et tes règles préférées... Tu achètes pour quoi un nouveau jeu de rôle ? Pour stimuler ton imagination, mais pas forcément pour y faire jouer. Trop souvent, je constate qu'un nouveau jeu (en ne tenant pas compte des illustrations et du traitement - ce qui fait la qualité d'un jeu, j'en conviens), c'est que deux ou trois bonnes idées qui de toutes les manières existaient déjà ici ou là et que tu peux rajouter sur ton jeu fétiche, finalement s'il ne s'agit que de vampiriser les bonnes idées.
Je reconnais certes plein de jeux originaux créés dernièrement (la scène indie par exemple fait des trucs expérimentaux qui plaisent à un certain public). Mais leur durée de vie me semble affreusement limitée par rapport aux heures de campagne qu'ont pu offrir Shadowrun, Cthulhu ou Donjon. Le focus trop précis me semble à même de lasser plus rapidement que l'ouverture. Et les trucs trop expérimentaux ne toucheront pas un public très large (en même temps, le public n'est plus très large, il est vrai).
Enfin, je dis ça, tout le monde ne rêve pas de jouer en campagne. Certains préfèrent les campagnes courtes ou les one shot (ou n'ont le temps que de ça). Et blam, voilà le jeu de rôle qui se transforme en produit de consommation actuel : vite lu, vite joué, vite abandonné, par manque de temps (ça se comprend aussi).
Mais je m'étale, je m'étale, inutile. On s'en fout.
Le marché vit, tant mieux. Mais sur des micro-niches.
Je rêve de ce temps, il y a vingt ans où c'était quelque chose de gros, avec des conventions de fous et des tirages conséquents.
Peut-être que s'il y avait plus de jeu de rôle sur table et moins de jeux vidéos, l'orthographe serait meilleure et le niveau d'anglais aussi. Les maths aussi un peu.
Ouais, sur le fond. Une fois que j'ai lu les jeux et que les deux ou trois idées géniales dedans sont enregistrées (ou le point de règle qui tue), qu'est-ce que j'en ai à faire de les conserver puisque je n'aurai jamais le temps de les faire jouer ?
C'est pour ça que je me suis inventé un multivers où les personnages peuvent s'incarner dans d'autres personnages (plutôt que les joueurs qui devraient créer des nouveaux personnages), pour rentabiliser et laisser aux joueurs le sentiment d'être en campagne.
Mais on ne peut pas tout recycler, c'est sûr.
Et je ne parle même pas des règles... Une fois que tu en as lu une tétrachiée, il est évident que tu préfères te retrouver sur ce qui te met le plus à l'aise et qu'il t'apparaît parfois ridicule qu'un jeu soit seulement différent d'un autre jeu parce qu'il a pris la mécanique d'un troisième ici et deux ou trois éléments d'un quatrième là.
Il t'apparaît aussi que trop de règles dans les jeux très axés là-dessus, ben ça gonfle.
Du background qui donne la flamme. Des règles simples pas prises de gueule, faciles à lire, testées vraiment, avec éventuellement les deux ou trois trucs dedans pour typer l'univers. Des bons scénarios. Une originalité dans le pitch sans chercher non plus à faire des trucs totalement mutants. Voilà ce qu'il faut.
Voilà ce qui est dur à faire.
Je sais pas si ça va passer pour ceux qui ne sont pas sur FB.
Au début des commentaires, je parais péremptoire mais pas plus que d'autres qui tapent pour défendre un jeu qui lui même au départ n'a pas l'originalité du genre ou du thème.
Je ne pense pas qu'il existe des milliers de jeux possibles qu'on pourrait jouer sur des années.
Plus le temps passe, plus je regarde ma ludothèque et plus je me dis... Sur le fond, qu'est-ce qui est original ?
Eh ben pas tant de choses que ça...
A quoi bon un enième jeu space op pour moi si j'ai déjà les règles que je préfère pour ce genre et les settings où je peux faire jouer l'équivalent de tous les jeux qui sortent.
Sur le trip transhuman, on a moins de sorties, c'est sûr... On est entre la hard-science et le cyberpunk mais les bonnes idées utilisées dans plusieurs jeux du genre, je peux aussi les réemployer sur mon jeu fétiche ou en space op.
Et le med-fan, oh putain le medfan... Mais je me suis rendu compte que prtt, finalement. Beaucoup des jeux qui sortaient étaient basés sur un pitch sympa mais que finalement rien ne m'empêche d'adapter tous ces pitchs au multivers de Moorcock, d'Ad&D ou les scénarios plus "chair et sang" à warhammer.
Pareil pour l'occulte contemporain. Mais qu'est-ce que ça veut dire de s'enfermer dans un seul jeu et un seul contexte si ça empêche de servir des bonnes histoires ?
Pas besoin de mille jeux une fois qu'on a les règles qui nous conviennent.
Il faut vraiment que les jeux qui sortent aient un focus qui va transcender le maître de jeu parce que bordel, c'est le truc qu'il attendait.
Mais honnêtement, je n'ai jamais rien vu de plus original en med fan que ce qui a été fait à donjons et dragons et je crois qu'il n'y a rien de plus simple à utiliser que la simplicité du D100 pour initier en jeu de rôle et faire ce qu'on veut en occulte en piochant dans n'importe quel jeu.
Je pense que les univers qui accrochent sont ceux qui mélangent souvent deux idées (ou trois) pour renouveler le genre.
Qin, c'est historique et fantastique
Cops, c'est flic, avec anticipation.
Shadowrun, c'est cyberpunk avec de la magie.
Torg, c'est un multivers, ça compte pas.
Deadlands, c'est western et fantastique.
Il y a moyen de faire, je le sais, de faire des trucs originaux en contemporain en changeant la donne sur ce que les joueurs peuvent incarner : Seventh Seal, Supernatural, Kult, Trinités, Scion, Nephilim, Garou, Vampire, Mage, mais bon... Toutes ces choses, sont très facilement imaginables dans un contexte d'enquêtes sur l'étrange avec les règles qu'on préfère.
Je suis sûr qu'on a encore à attendre des bons focus très poussés pour ceux qui aiment ça, et c'est tant mieux.
Mais bref... Une fois que tu connais tes genres préférés, que t'as une ludothèque bien constituée et tes règles préférées... Tu achètes pour quoi un nouveau jeu de rôle ? Pour stimuler ton imagination, mais pas forcément pour y faire jouer. Trop souvent, je constate qu'un nouveau jeu (en ne tenant pas compte des illustrations et du traitement - ce qui fait la qualité d'un jeu, j'en conviens), c'est que deux ou trois bonnes idées qui de toutes les manières existaient déjà ici ou là et que tu peux rajouter sur ton jeu fétiche, finalement s'il ne s'agit que de vampiriser les bonnes idées.
Je reconnais certes plein de jeux originaux créés dernièrement (la scène indie par exemple fait des trucs expérimentaux qui plaisent à un certain public). Mais leur durée de vie me semble affreusement limitée par rapport aux heures de campagne qu'ont pu offrir Shadowrun, Cthulhu ou Donjon. Le focus trop précis me semble à même de lasser plus rapidement que l'ouverture. Et les trucs trop expérimentaux ne toucheront pas un public très large (en même temps, le public n'est plus très large, il est vrai).
Enfin, je dis ça, tout le monde ne rêve pas de jouer en campagne. Certains préfèrent les campagnes courtes ou les one shot (ou n'ont le temps que de ça). Et blam, voilà le jeu de rôle qui se transforme en produit de consommation actuel : vite lu, vite joué, vite abandonné, par manque de temps (ça se comprend aussi).
Mais je m'étale, je m'étale, inutile. On s'en fout.
Le marché vit, tant mieux. Mais sur des micro-niches.
Je rêve de ce temps, il y a vingt ans où c'était quelque chose de gros, avec des conventions de fous et des tirages conséquents.
Peut-être que s'il y avait plus de jeu de rôle sur table et moins de jeux vidéos, l'orthographe serait meilleure et le niveau d'anglais aussi. Les maths aussi un peu.
Ouais, sur le fond. Une fois que j'ai lu les jeux et que les deux ou trois idées géniales dedans sont enregistrées (ou le point de règle qui tue), qu'est-ce que j'en ai à faire de les conserver puisque je n'aurai jamais le temps de les faire jouer ?
C'est pour ça que je me suis inventé un multivers où les personnages peuvent s'incarner dans d'autres personnages (plutôt que les joueurs qui devraient créer des nouveaux personnages), pour rentabiliser et laisser aux joueurs le sentiment d'être en campagne.
Mais on ne peut pas tout recycler, c'est sûr.
Et je ne parle même pas des règles... Une fois que tu en as lu une tétrachiée, il est évident que tu préfères te retrouver sur ce qui te met le plus à l'aise et qu'il t'apparaît parfois ridicule qu'un jeu soit seulement différent d'un autre jeu parce qu'il a pris la mécanique d'un troisième ici et deux ou trois éléments d'un quatrième là.
Il t'apparaît aussi que trop de règles dans les jeux très axés là-dessus, ben ça gonfle.
Du background qui donne la flamme. Des règles simples pas prises de gueule, faciles à lire, testées vraiment, avec éventuellement les deux ou trois trucs dedans pour typer l'univers. Des bons scénarios. Une originalité dans le pitch sans chercher non plus à faire des trucs totalement mutants. Voilà ce qu'il faut.
Voilà ce qui est dur à faire.
mardi 28 décembre 2010
A l'orée de l'eau
A l'orée de l'eau, j'ai...
Mais ça n'existe pas l'orée de l'eau ! Fit la fée...
A l'orée de l'eau, j'ai rencontré une fée...
:)
Mais ça n'existe pas l'orée de l'eau ! Fit la fée...
A l'orée de l'eau, j'ai rencontré une fée...
:)
lundi 27 décembre 2010
Chronomancien
Je suis en train de lire les règles pondues dans ADD2 pour les chronomanciens.
Yarf, mon dieu.
Alors que bon, je connaissais mes classes préférées, hein. Je crois que je viens de trouver ma favorite dans les parallèles ou annexes.
Ce n'est pas une profession facile.
Mais jouer avec le temps, ça reste quand même fascinant. Surtout qu'il est loin d'être aussi élastique que ça dans l'univers de donjons et dragons.
Il y a la possibilité par exemple de recommencer un truc qu'on pense avoir mal fait (pas sur un nombre d'heures assez suffisant à mon goût, mais passons).
C'est un vrai fantasme, ça... De pouvoir explorer à partir d'un autre choix qu'on aurait fait toute une gamme d'évènements qui se déroule différemment.
Plaf, je fais finalement des études supérieures d'art à l'université à Bordeaux au lieu d'aller aux Beaux-Arts. Pouf, je m'intéresse peut-être à une autre branche, du genre la philo. Clac, je ne rencontre pas Fabrice ou Jean-Pierre (qui ont marqué quand même pas mal mes premières années en France), zoup, je ne déprime pas tout seul au plus noir (vous n'imaginez même pas à quel point).
Cloc, je deviens quelqu'un avec un vrai boulot sans doute, peut-être prof, sans doute conférencier et éventuellement je développe un intérêt beaucoup plus tôt pour le théâtre.
Il y a tant de petits choix à la con qui changent totalement une vie.
Ce jour là, en me paumant sur le campus de Bordeaux, en n'y comprenant rien à où aller et me disant eh merde, je vais aux Beaux-Arts, j'aurais tout bouleversé en ne me disant pas eh merde.
Et il y a tellement d'instants comme ça dans une vie. Tellement.
Comme ce jour où j'ai décidé de me connecter en espérant rencontrer une fille parisienne pour correspondre et que paf, ça s'est fait.
Il y a tellement d'instants comme ça, mais pas tant que ça, au final quand même.
J'adore ces instants. J'ai parfois l'impression de les ressentir de manière très vivace.
Il y en a eu des comme ça en Ecosse. Deux ou trois fois.
J'ai changé, je continue à changer depuis l'Ecosse.
Et il y en aura d'autres bientôt. Les putains de choix qui changent tout.
Voir le futur, voir les autres possibles. Et sourire.
Yarf, mon dieu.
Alors que bon, je connaissais mes classes préférées, hein. Je crois que je viens de trouver ma favorite dans les parallèles ou annexes.
Ce n'est pas une profession facile.
Mais jouer avec le temps, ça reste quand même fascinant. Surtout qu'il est loin d'être aussi élastique que ça dans l'univers de donjons et dragons.
Il y a la possibilité par exemple de recommencer un truc qu'on pense avoir mal fait (pas sur un nombre d'heures assez suffisant à mon goût, mais passons).
C'est un vrai fantasme, ça... De pouvoir explorer à partir d'un autre choix qu'on aurait fait toute une gamme d'évènements qui se déroule différemment.
Plaf, je fais finalement des études supérieures d'art à l'université à Bordeaux au lieu d'aller aux Beaux-Arts. Pouf, je m'intéresse peut-être à une autre branche, du genre la philo. Clac, je ne rencontre pas Fabrice ou Jean-Pierre (qui ont marqué quand même pas mal mes premières années en France), zoup, je ne déprime pas tout seul au plus noir (vous n'imaginez même pas à quel point).
Cloc, je deviens quelqu'un avec un vrai boulot sans doute, peut-être prof, sans doute conférencier et éventuellement je développe un intérêt beaucoup plus tôt pour le théâtre.
Il y a tant de petits choix à la con qui changent totalement une vie.
Ce jour là, en me paumant sur le campus de Bordeaux, en n'y comprenant rien à où aller et me disant eh merde, je vais aux Beaux-Arts, j'aurais tout bouleversé en ne me disant pas eh merde.
Et il y a tellement d'instants comme ça dans une vie. Tellement.
Comme ce jour où j'ai décidé de me connecter en espérant rencontrer une fille parisienne pour correspondre et que paf, ça s'est fait.
Il y a tellement d'instants comme ça, mais pas tant que ça, au final quand même.
J'adore ces instants. J'ai parfois l'impression de les ressentir de manière très vivace.
Il y en a eu des comme ça en Ecosse. Deux ou trois fois.
J'ai changé, je continue à changer depuis l'Ecosse.
Et il y en aura d'autres bientôt. Les putains de choix qui changent tout.
Voir le futur, voir les autres possibles. Et sourire.
dimanche 26 décembre 2010
Remets une couche.
Alors bon.
Sciatique, check, ça me fait rigoler, ça s'estompe.
Herpès, check, je prends mon médoc.
Oeil valide, pas cool, rouge qui n'a mal parce que non monsieur, non, faut pas rester sur un PC plusieurs heures, non.
Surtout quand on ferme l'oeil malade.
Conclusion ?
Je lutte.
Mais en même temps, avec tous les cadeaux reçus aujourd'hui, ma femme bien contente d'avoir sa famille, l'excellence des plats ou du manger, on ne peut pas dire qu'il y ait de quoi sombrer.
J'ai goûté un Madiran, je ne connaissais pas.
Très bien.
Et j'ai repris un Lagavulin (comme hier soir). Ouais, c'est quelque chose.
J'ai dévoré aussi un magazine sur le whisky. Hou.
Ca donne envie de gagner au loto. Je veux pas préjuger de mon rapport au luxe si j'étais millionnaire, mais ça ne serait pas forcément pour les voitures ou les baraques de folie, nan, ça serait plus pour les bars où tu peux être conseillé pour des whiskies de folie et les enchères où tu peux acquérir des perles rares.
Et peut-être sauver certaines traditions et savoir-faire.
Faut que je change d'yeux, pitin.
Sciatique, check, ça me fait rigoler, ça s'estompe.
Herpès, check, je prends mon médoc.
Oeil valide, pas cool, rouge qui n'a mal parce que non monsieur, non, faut pas rester sur un PC plusieurs heures, non.
Surtout quand on ferme l'oeil malade.
Conclusion ?
Je lutte.
Mais en même temps, avec tous les cadeaux reçus aujourd'hui, ma femme bien contente d'avoir sa famille, l'excellence des plats ou du manger, on ne peut pas dire qu'il y ait de quoi sombrer.
J'ai goûté un Madiran, je ne connaissais pas.
Très bien.
Et j'ai repris un Lagavulin (comme hier soir). Ouais, c'est quelque chose.
J'ai dévoré aussi un magazine sur le whisky. Hou.
Ca donne envie de gagner au loto. Je veux pas préjuger de mon rapport au luxe si j'étais millionnaire, mais ça ne serait pas forcément pour les voitures ou les baraques de folie, nan, ça serait plus pour les bars où tu peux être conseillé pour des whiskies de folie et les enchères où tu peux acquérir des perles rares.
Et peut-être sauver certaines traditions et savoir-faire.
Faut que je change d'yeux, pitin.
samedi 25 décembre 2010
Noirs et Blancs
J'ai écrit une tartine disparue dans les oubliettes...
On dira donc, en résumé, tout ce que j'ai eu :
énormément de livres sur ADD2 et les royaumes oubliés (pour plusieurs années de campagne qui m'attendent)
Le super gratte tête à la soirée maleluka mercredi
De la glaise et des outils pour la travailler.
Deux bonnes bouteilles de whisky (Laphroaig 10 ans et Lagavullin 16 ans)
Un lecteur DVD enregistreur.
Ma femme se contente seulement des trois premières saisons de Supernatural.
Mais il me reste sans doute Cat le jeu de rôle à lui offrir et à espérer qu'un des deux individus ici bas ne devienne pas un cadeau également :)
Par contre, j'ai également eu herpès et sciatique. Hou. Je me serais bien passé des deux.
On dira donc, en résumé, tout ce que j'ai eu :
énormément de livres sur ADD2 et les royaumes oubliés (pour plusieurs années de campagne qui m'attendent)
Le super gratte tête à la soirée maleluka mercredi
De la glaise et des outils pour la travailler.
Deux bonnes bouteilles de whisky (Laphroaig 10 ans et Lagavullin 16 ans)
Un lecteur DVD enregistreur.
Ma femme se contente seulement des trois premières saisons de Supernatural.
Mais il me reste sans doute Cat le jeu de rôle à lui offrir et à espérer qu'un des deux individus ici bas ne devienne pas un cadeau également :)
Par contre, j'ai également eu herpès et sciatique. Hou. Je me serais bien passé des deux.
vendredi 24 décembre 2010
L'anniversaire d'Omar
Yo.
http://www.lapagedujour.net/pagedujour.htm
(pour le commentaire de la photo et la page qui va avec).
Juste pour dire que bon, d'accord, les coup de blues, décès, départ, le froid, l'envie du chaud, une crise sans doute liée au manque de volonté, l'handicap...
Mais la conclusion de la page qui suit le lien donné ici (valable seulement aujourd'hui), c'est que c'est tous les jours qu'il faut s'amuser.
J'espère qu'Omar s'est pas emmerdé et qu'il pourra profiter de mon cadeau...
Je l'aime bien moi, Omar, j'y peux rien.
Des dioux.
Ok, donc, sinon, j'ai l'herpès oculaire qui a dû se réveiller ?
Et alors ?
C'est pas comme si je ne savais pas qu'en légère dépression et fatigue, ça ne se réveillait pas. La sale bête qui revient et qui blesse.
Saloperie.
Mais je suis moins du genre à couler qu'il y a quelques années. J'ai déjà trop coulé de toutes les manières. Je connais presque toutes les profondeurs, c'est dire...
http://www.lapagedujour.net/pagedujour.htm
(pour le commentaire de la photo et la page qui va avec).
Juste pour dire que bon, d'accord, les coup de blues, décès, départ, le froid, l'envie du chaud, une crise sans doute liée au manque de volonté, l'handicap...
Mais la conclusion de la page qui suit le lien donné ici (valable seulement aujourd'hui), c'est que c'est tous les jours qu'il faut s'amuser.
J'espère qu'Omar s'est pas emmerdé et qu'il pourra profiter de mon cadeau...
Je l'aime bien moi, Omar, j'y peux rien.
Des dioux.
Ok, donc, sinon, j'ai l'herpès oculaire qui a dû se réveiller ?
Et alors ?
C'est pas comme si je ne savais pas qu'en légère dépression et fatigue, ça ne se réveillait pas. La sale bête qui revient et qui blesse.
Saloperie.
Mais je suis moins du genre à couler qu'il y a quelques années. J'ai déjà trop coulé de toutes les manières. Je connais presque toutes les profondeurs, c'est dire...
jeudi 23 décembre 2010
Noyel
Nan, si en fait, je ne hais pas Noyel.
Mais faut que je me donne un genre.
http://www.lapagedujour.net/decembre2010/vingttroisdecembre2010.htm
Mais faut que je me donne un genre.
http://www.lapagedujour.net/decembre2010/vingttroisdecembre2010.htm
mercredi 22 décembre 2010
Continuons à forcer le trait...
http://www.lapagedujour.net/decembre2010/vingtdeuxdecembre2010.htm
Mais j'insiste.
Je crois qu'il est possible de retrouver vraiment un esprit de fête.
C'est se débarrasser du diktat forcené des cadeaux à outrance qui est important.
Ensuite, le gros repas de famille, eh bien on dira que c'est une tradition qui a toujours existé et que bon, même si ça n'a jamais été mon truc, il faut avouer que c'est quand même ce qui est le plus fort dans Noël.
Ca et pour les parents le rire ou les yeux des gosses qui s'illuminent.
Il est probable que je ne me sois jamais payé autant pour mon Noël entre plein de bouquins ADD2 (j'ai beau avoir limité mes jeux collectionnés, bordel, y en a un paquet dans les anciens) et quelques whiskies.
Il est probable que je serais totalement heureux si j'arrivais à me débarrasser de deux ou trois couilles.
Il est probable que j'ai plus envie de fêter Yule que Noël.
Païen que je suis.
Et alors ?
Je sais que l'important, c'est d'avoir l'esprit.
Et c'est parce que je voudrais que cet esprit dure tout le temps que je râle.
Donner pour tous, tout le temps. Savoir offrir.
Elle doit bien être jalouse de tous les cadeaux qu'on se fait et qu'on ne lui fait pas la p'tite Gaïa.
Mais j'insiste.
Je crois qu'il est possible de retrouver vraiment un esprit de fête.
C'est se débarrasser du diktat forcené des cadeaux à outrance qui est important.
Ensuite, le gros repas de famille, eh bien on dira que c'est une tradition qui a toujours existé et que bon, même si ça n'a jamais été mon truc, il faut avouer que c'est quand même ce qui est le plus fort dans Noël.
Ca et pour les parents le rire ou les yeux des gosses qui s'illuminent.
Il est probable que je ne me sois jamais payé autant pour mon Noël entre plein de bouquins ADD2 (j'ai beau avoir limité mes jeux collectionnés, bordel, y en a un paquet dans les anciens) et quelques whiskies.
Il est probable que je serais totalement heureux si j'arrivais à me débarrasser de deux ou trois couilles.
Il est probable que j'ai plus envie de fêter Yule que Noël.
Païen que je suis.
Et alors ?
Je sais que l'important, c'est d'avoir l'esprit.
Et c'est parce que je voudrais que cet esprit dure tout le temps que je râle.
Donner pour tous, tout le temps. Savoir offrir.
Elle doit bien être jalouse de tous les cadeaux qu'on se fait et qu'on ne lui fait pas la p'tite Gaïa.
mardi 21 décembre 2010
La suite de je hais noël
http://www.lapagedujour.net/decembre2010/vingtetundecembre2010.htm
Ouais.
J'en veux de plus en plus au capitalisme à outrance et à la religion avec des oeillères.
Monde de merde.
Tous victimes.
Et là, on se dit aussi : si je me réveille moi ? Qui d'autre ? Et à quel point puis-je influer sur le réveil de ceux qui comptent vraiment ?
Ouais.
J'en veux de plus en plus au capitalisme à outrance et à la religion avec des oeillères.
Monde de merde.
Tous victimes.
Et là, on se dit aussi : si je me réveille moi ? Qui d'autre ? Et à quel point puis-je influer sur le réveil de ceux qui comptent vraiment ?
lundi 20 décembre 2010
Je hais Noël
C'est pas tant je hais Noël que je devrais dire que : je hais de plus en plus la religion monothéiste.
Plus le temps passe, plus la colère m'envahit.
Mais comment est-ce possible que cette machine de merde ait pu tuer la culture païenne et continue à tuer l'intelligence pour faire croire au créationnisme.
Je manque de pêter les plombs au boulot, quand des gamines me servent en coeur que non, dans le Coran, c'est pas possible, l'homme n'a rien à voir avec le singe et que l'équivalent d'Adam et Eve existent.
Ah pitin.
Plus le temps passe, plus je me dis qu'on n'a pas le droit de respecter la connerie crasse qui fait croire en des trucs totalement débiles.
Et puis je me souviens qu'il y a d'autres formes de Religions, tout aussi perverses.
Regardez ce que la société de consommation ou le capitalisme ou la culture de l'image parfaite ou des icônes de la mode ont fait aux gens...
Je rêve d'un monde où il y aurait des Religieux éclairés, capables de seulement entendre la portée du message, sans le prendre au pied de la lettre et de se servir de la force donnée par cette portée pour lutter contre les horreurs du monde moderne.
L'Eglise tue Yule (la fête de la nuit la plus longue de l'année) et ensuite le capitalisme tue Jésus.
Qui tuera le capitalisme et les dépenses forcenées imposées par les médias ?
Je hais Noël. Ca me bourre le cul de le fêter par obligation.
Certains n'y voient qu'une occasion de se réunir en famille, de trouver une excuse pour le faire.
Je ne suis même pas avec ma famille, de mon côté.
Je hais Noël.
Mais pas autant que la Saint Valentin.
Et pas autant que je pourrais me haïr moi-même de tenir de tels propos (pas sur l'Eglise, les religieux cons comme des balais qui croient à la lettre près au livre, j'ai envie de leur faire prendre un cachet, c'lui de l'intelligence critique). Y a des gens qui ont des gosses qui adorent Noël.
J'en ai jamais rien eu à foutre de Noël, de la trêve, de tout ça. Noël, c'était que les cadeaux et un feu d'artifice petit, et fabriquer c'te connard de sapin.
Alors, oui, ça fait des souvenirs, c'est sûr.
Mais est-ce qu'il n'y aurait pas moyen de faire plus de cadeaux d'une nature plus spirituelle ? Plutôt que du pognon, un vrai témoignage d'amour ou des trucs du genre ?
J'aime tellement pas Noël que la seule à qui j'ai acheté quelque chose, c'est ma femme et que le seul autre à qui j'ai songé à faire un cadeau, c'est mon pote Omar.
Et là, je songe soudain que sans la générosité de ma mère, comme chaque année, il y a une fournée de bouquins que je n'aurais pas pu me commander.
Et je me souviens alors que c'est sans doute important d'être avec la famille. Juste ça.
Mais que je n'ai jamais appris à avoir ce foutu sens de la famille et à apprécier de passer des plombes à table tous ensemble. Je déteste passer des plombes à table. Mon estomac ne suit jamais. Jamais.
Il va falloir que j'insiste pour que ça ne soit pas une overdose le soir de Noël.
Je continue de toutes les manières à ne pas aimer Noël. C'est une fête qui me déprime. Parce que trop de choses ont été tuées dedans.
Je m'écouterai, je filerai m'enfermer avec un livre ce soir là ou des vidéos.
J'ai même songé à prétexter être malade ce soir là pour laisser ceux qui aiment être en famille, l'être.
J'ai même songé.
Mais il me suffira de penser juste que c'est un jour comme les autres.
Juste ça.
Plus le temps passe, plus la colère m'envahit.
Mais comment est-ce possible que cette machine de merde ait pu tuer la culture païenne et continue à tuer l'intelligence pour faire croire au créationnisme.
Je manque de pêter les plombs au boulot, quand des gamines me servent en coeur que non, dans le Coran, c'est pas possible, l'homme n'a rien à voir avec le singe et que l'équivalent d'Adam et Eve existent.
Ah pitin.
Plus le temps passe, plus je me dis qu'on n'a pas le droit de respecter la connerie crasse qui fait croire en des trucs totalement débiles.
Et puis je me souviens qu'il y a d'autres formes de Religions, tout aussi perverses.
Regardez ce que la société de consommation ou le capitalisme ou la culture de l'image parfaite ou des icônes de la mode ont fait aux gens...
Je rêve d'un monde où il y aurait des Religieux éclairés, capables de seulement entendre la portée du message, sans le prendre au pied de la lettre et de se servir de la force donnée par cette portée pour lutter contre les horreurs du monde moderne.
L'Eglise tue Yule (la fête de la nuit la plus longue de l'année) et ensuite le capitalisme tue Jésus.
Qui tuera le capitalisme et les dépenses forcenées imposées par les médias ?
Je hais Noël. Ca me bourre le cul de le fêter par obligation.
Certains n'y voient qu'une occasion de se réunir en famille, de trouver une excuse pour le faire.
Je ne suis même pas avec ma famille, de mon côté.
Je hais Noël.
Mais pas autant que la Saint Valentin.
Et pas autant que je pourrais me haïr moi-même de tenir de tels propos (pas sur l'Eglise, les religieux cons comme des balais qui croient à la lettre près au livre, j'ai envie de leur faire prendre un cachet, c'lui de l'intelligence critique). Y a des gens qui ont des gosses qui adorent Noël.
J'en ai jamais rien eu à foutre de Noël, de la trêve, de tout ça. Noël, c'était que les cadeaux et un feu d'artifice petit, et fabriquer c'te connard de sapin.
Alors, oui, ça fait des souvenirs, c'est sûr.
Mais est-ce qu'il n'y aurait pas moyen de faire plus de cadeaux d'une nature plus spirituelle ? Plutôt que du pognon, un vrai témoignage d'amour ou des trucs du genre ?
J'aime tellement pas Noël que la seule à qui j'ai acheté quelque chose, c'est ma femme et que le seul autre à qui j'ai songé à faire un cadeau, c'est mon pote Omar.
Et là, je songe soudain que sans la générosité de ma mère, comme chaque année, il y a une fournée de bouquins que je n'aurais pas pu me commander.
Et je me souviens alors que c'est sans doute important d'être avec la famille. Juste ça.
Mais que je n'ai jamais appris à avoir ce foutu sens de la famille et à apprécier de passer des plombes à table tous ensemble. Je déteste passer des plombes à table. Mon estomac ne suit jamais. Jamais.
Il va falloir que j'insiste pour que ça ne soit pas une overdose le soir de Noël.
Je continue de toutes les manières à ne pas aimer Noël. C'est une fête qui me déprime. Parce que trop de choses ont été tuées dedans.
Je m'écouterai, je filerai m'enfermer avec un livre ce soir là ou des vidéos.
J'ai même songé à prétexter être malade ce soir là pour laisser ceux qui aiment être en famille, l'être.
J'ai même songé.
Mais il me suffira de penser juste que c'est un jour comme les autres.
Juste ça.
Week-end
3 heures 22, le 19...
Le temps passe, Noël arrive.
Deux parties courtes de jeu de rôle sises dans les deux plus vieux monstres du jeu de rôle en terme de création (Runequest et Donjons et Dragons), deux styles de jeu différents.
Les deux peuvent se valoir et d'ailleurs, à bas niveau, dans Donjons et Dragons, on souffre autant que dans Runequest.
Il y a grave un truc qui me tarabistouille, je ne sais pas où j'ai foutu mon dé vert à dix face fétiche, le seul dont je sois sûr qu'il fut mon premier acheté (il me semble que l'autre, le rouge, fut échangé contre un autre par un joueur).
C'est con d'être fétichiste, mais quand même.
On a une affinité avec des objets parce qu'on leur prête une âme.
Je dois retrouver ce dé. Qui n'est pourtant dans aucune de mes trousses, carabistouille.
Et demain, parce que ma femme est trop généreuse, voilà qu'on va se retrouver nounous de chatons.
C'est pas spécialement arrangeant, ça. Pas spécialement du tout si personne ne les prend.
Mais passons.
Passons.
Avec tout ce qu'on me passe à moi. Je peux bien, non ?
samedi 18 décembre 2010
Adios Cécilia
Gourgandine, elle va me manquer grave au théâtre.
http://www.lapagedujour.net/decembre2010/dixhuitdecembre2010.htm
http://www.lapagedujour.net/decembre2010/dixhuitdecembre2010.htm
vendredi 17 décembre 2010
Théâtre, encore ?
Cette semaine, c'est spécial alors zoup
http://www.facebook.com/album.php?aid=50148&id=1613447055
et puis zoup :
http://www.lapagedujour.net/decembre2010/dixseptdecembre2010.htm
Et puis, une vérité quand même dans la page qui est citée en second : une forte envie d'écrire qui revient et qui est possible dans le sens ou des sktechs, finalement, c'est pas aussi exigeant qu'un roman ou un jdr, on peut poser les choses et aboutir à des trucs en deux ou trois heures. Temps qu'il faudrait ne pas trop dépasser pour mes yeux pour ce genre d'exercice.
http://www.facebook.com/album.php?aid=50148&id=1613447055
et puis zoup :
http://www.lapagedujour.net/decembre2010/dixseptdecembre2010.htm
Et puis, une vérité quand même dans la page qui est citée en second : une forte envie d'écrire qui revient et qui est possible dans le sens ou des sktechs, finalement, c'est pas aussi exigeant qu'un roman ou un jdr, on peut poser les choses et aboutir à des trucs en deux ou trois heures. Temps qu'il faudrait ne pas trop dépasser pour mes yeux pour ce genre d'exercice.
jeudi 16 décembre 2010
Nous on est trop VIP
http://www.lapagedujour.net/decembre2010/seizedecembre2010.htm
Sinon, bien. En fait on a eu 120 personnes et la salle est géniale...
Sinon, bien. En fait on a eu 120 personnes et la salle est géniale...
mercredi 15 décembre 2010
Nous on est Top VIP.
http://www.lapagedujour.net/decembre2010/quinzedecembre2010.htm
Bon, walla.
Ce soir.
On y est que pour à peine un p'tit quart d'heure, mais c'est déjà bien ça.
On poussera encore plus fort la voix tout à l'heure.
Je suis pas en forme mentalement.
Ca va passer. Un autre fond du gouffre avant de remonter.
J'ai une putain d'envie d'avoir quelques jours, seul, dans une forêt. C'est peut-être ce qu'il faudrait que je me programme... Peut-être, oui.
Bon, walla.
Ce soir.
On y est que pour à peine un p'tit quart d'heure, mais c'est déjà bien ça.
On poussera encore plus fort la voix tout à l'heure.
Je suis pas en forme mentalement.
Ca va passer. Un autre fond du gouffre avant de remonter.
J'ai une putain d'envie d'avoir quelques jours, seul, dans une forêt. C'est peut-être ce qu'il faudrait que je me programme... Peut-être, oui.
mardi 14 décembre 2010
Blues
1 heure 27...
Une longue discussion avec ma femme, hier, dans la voiture au sujet de l'avenir du théâtre. J'ai vraiment envie de proposer un truc comme spectacle.
Faut qu'on voit la réalisation en impro dirigée mais à mon avis ça peut donner sur un thème déjà fait en film, cela dit.
Un coup de blues, forcément, parce qu'une des personnes quittant le théâtre, ça peut entraîner la défection d'autres personnes et en ce cas, eh bien... Eh bien... Je serais extrêmement frustré à me retrouver dans un groupe peau de chagrin qui n'aurait pas envie de monter sur scène.
Le père d'Omar qui est mort hier, en Algérie. Omar, il me donne envie d'aller avec lui en Algérie... Ca ne serait que de moi, la semaine entre Noël et le jour de l'an, s'il y était allé, j'aurais proposé de l'accompagner.
Pas facile de perdre son père, forcément. Et on a essayé de rigoler un peu et de positiver sur l'avenir.
Un voyage aux Etats-Unis que j'aimerais voir se concrétiser, surtout pour voir Thomas Gregory et de l'espace sauvage ainsi que New York. Je pense que j'aurais préféré prévoir plus de temps sur la côte Ouest et faire New York une autre fois, sur une semaine. Mais là, on y gagne en matière de billet d'avion.
Le spectacle de théâtre après-demain. Hou. Oui. On verra. Une ambiance que je ne retrouverai pas forcément l'année prochaine parce qu'il en manquera un ou deux.
L'hôpital, encore, avec ses fantômes. Je revois Maurice qui a perdu son voisin de chambre et puis aussi un type que j'aime bien, un protestant, avec un pasteur Coréen, un habitué de pneumo qui m'explique comment il a la télé sur son ordinateur.
Je parle également avec un monsieur dont je devine sans peine qu'il a perdu un enfant. On sent ces choses là au bout d'un moment et puis je cause aussi avec un quasi voisin de St Germain, un gars qui a renoué avec sa fille au bout de 33 ans qu'ils ne s'étaient plus vus.
Du chocolat, offert par Anne qui nous aide le lundi à l'aide au devoir.
Alors pourquoi Blues ?
Parce que.
Parce que je ne sais pas. Même mes lectures sont blues. J'ai commencé un roman dans l'univers des Royaumes Oubliés. Je pense que la traduction a sabré des éléments et franchement dès qu'il y a des scènes de baston, je n'y comprends rien mais c'est ce que j'aime lire, les vieux trucs. Les vieux trucs, ça me fait penser au blues.
Lecture aussi presque finie d'un excellent ouvrage de Nigel Findley sur les psioniques mais avec une bonne façon de voir des classes de personnages. La seule chose à faire pour que ça soit jouable, c'est de diviser les coûts des pouvoirs par 3 ou 2. Trop chers sinon.
J'ai envie d'utiliser les 5 personnages décrits dans l'ouvrage, ils font de bons pnjs et un bon hommage, donc du blues encore.
Aaaaah.
Mon dieu.
- Et si la mer n'est pas aussi jolie que ce que j'avais imaginé à propos d'elle, je fais quoi ? Demanda le petit garçon à son père en se tenant le bandeau qu'il avait devant les yeux.
- Tu n'as qu'à te dire que grand est synonyme de joli. Répondit le père en contemplant l'horizon.
- Je ne comprends pas. Fit le fils, un peu surpris. Grand, ce n'est pas synonyme de joli.
- Si, si tu veux garder toute l'émotion que tu as mise en imaginant la mère. Car, crois-moi, tu n'as pas pu imaginer à quel point la mer est grande...
- Elle est si grande que ça ?
- Tu veux dire : "elle est si jolie" ? Déclara le père en enlevant le bandeau de son fils.
Un sourire envahit le visage du jeune enfant.
C'est vrai que la mer était jolie, bon sang...
lundi 13 décembre 2010
Qin Reloaded 9
Partie 9
Pjs : essentiellement Masse Ardente, Miel, Canard, Métal et Libellule (Lève-le-Vent et Wallace étant restés un peu en arrière pour des raisons que les pjs ne connaissent pas encore et un oubli du mj).
Courte. Mais empreinte d'une certaine gravité (sous des dehors comiques évidents).
Au résumé, les personnages se retrouvent à fuir Handan pour se rendre vers le Daï.
Se faisant, le scénario étant dirigiste, ils font exactement toutes les étapes prévues avec quelques rajouts personnels, mais si peu (hum).
- Chopper un agent du Ciel incliné qui déclare à Libellule que Meixia est sauvée.
- Découvrir une auberge où trônent des fantômes et un ogre. Libellule exorcise tout le monde sauf le patron de l'auberge et un fantôme de marchand. Le patron de l'auberge s'avère être un ogre, très vite tué et le marchand être le père véritable de "Miel", un ex amant de la sorcière du château d'ambre et d'argent. Il possédera assez vite le corps de Masse Ardente pour partager son temps avec le leader des Flèches noires.
- Faire rentrer dans le rang un groupe de flèches noires.
- Aider des gens dans un camp de réfugiés, et surtout Gong Li. Participer un peu aux négociations entre Jing Hia et le prince Dan. Tomber relativement amoureuse de Dan pour Miel.
- Etre chargés par Jing Hia de former un groupe "d'élites", un groupe qui pourrait en jeter en "apparence".
Les personnages finissent par choisir :
4 frères bûcherons, conseillés par Gong Li.
16 brigands (après que Métal ait tué le 17ème pour l'exemple)
6 individus qui se disputaient à cause d'un âne
2 pêcheurs
Un femme à barbe (Feuille de Printemps)
Un montreur d'ours (Ours) et son ours (Pétale de Rose).
4 cavaliers.
3 voleurs.
2 maçons qui se tapaient une morte (Mache-Pierre et Taille-Pierre)
5 volontaires plus ou moins sains sur un lot de 10 qui s'est présenté, plus un borgne.
3 rescapés d'infections qui auraient été mortelles grâce aux bons soins de Miel.
Un sergent (Dans l'eau).
Avec cette petite armée, ils se rendent à Dai. Avec un petit détachement (Jing Hia, Miel, Libellule, Canard, Métal, Dans l'eau et Mâche-Pierre), ils payent leurs hommages au gouverneur de Dai avant d'être empoisonnés et endormis (en loupant tous leur jet de résistance sur une décision irrévocable du mj). Métal et Jing Hia s'échappent pour revenir avec les flèches noires le lendemain afin de sauver les personnages de l'échafaud. Miel sauve un certain Serpent Sauvage (un bourreau), qui s'avèrera utile un peu plus tard quand les personnages vont s'infiltrer dans les souterrains de Daï pour prendre le palais du gouverneur. De nombreuses flèches noires meurent au cours de l'exfiltration. Masse Ardent n'a plus que 6 hommes, dont son lieutenant le plus fidèle : "Buisson Ardent".
La nuit, avant d'investir la cité, Libellule qui veut exorciser Jing Hia est victime d'un quiproquo et se fait prendre par la grande rivière par Jing Hia. Elle espère qu'il n'y aura pas d'enfants de l'union. Mais sait-on jamais.
La bataille dans la cité pour atteindre le palais du gouverneur se fait avec un commando d'une trentaine d'hommes... De nombreux gardiens de prisons sont tués (ou achevés par un brigand qui fait du zèle sur ceux que Miel a assommé), le palais du gouverneur est pénétré, Jing Hia est blessé, les personnages doivent négocier avec le gouverneur.
Le final se passe un peu différemment de ce qui est prévu. Pendant que presque tout le groupe est occupé à négocier avec le gouverneur et son fils, Miel qui s'est engagée la première pour fuir par les toits et elle tombe sur Sombre Masse (persuadé à mort, mais à mort que Miel est un agent du ciel incliné). Un magnifique double zéro de la pauvre Miel donne une raison sans faille au mj pour être arbitraire et respecter le scénario. Mort de Miel.
Le rituel pour ramener à la vie Miel se fait sans problème par Ying Jia.
Plusieurs personnes fournissent d'eux-mêmes à Miel : Métal (Métal et Feu), Libellule (Eau et Terre), Canard (Eau et Bois), Serpent Sauvage (Feu et Bois), Masse Ardente (Feu et Bois)...
Miel se réveille dans le corps de Jing Hia avec les nouveaux attributs suivants (ce qui fait mal car elle avait 19 points) : Terre 2, Métal 2, Eau 3, Bois 4, Feu 4... Des caracs de leader et de roi malgré tout.
Miel / Jing Hia exige d'épouser le fils du gouverneur si ça peut se faire, d'être nommé premier ministre et de faire en sorte que Jing Hia / Miel épouse la fille du gouverneur.
C'est la fête. Les personnages sont à la tête du Daï et la première décision prise par le nouveau roi sera qu'on prononcera le nom du Royaume "Dè" et non "Daille", ceci parce qu'ils ont une sorte d'émotion à chaque fois qu'il y a des dais...
dimanche 12 décembre 2010
ADD2, bis
Bon, ayé, j'ai lancé la suite de ce résumé :
http://chroniquesrolistes.blogspot.com/2010/12/ombres-et-lumiere.html
Et je dois dire que je me surprends. Parce qu'au final, si j'ai toujours considéré ADD comme le jeu le plus kitsch et le plus comique que je puisse faire jouer, eh bien il n'y a aucun mal aussi à pouvoir jouer sur toute la palette des sentiments.
Et il apparaît que selon le style de maîtrise, tu puisses rendre beaucoup de ce que j'aime : négocier avec des ploucs, tergiverser, négocier, dealer, faire des compromis, avoir peur de menaces inconnues, être pris dans une trame plus grande que soi, être dans un contexte qui explique finalement ce que t'es.
J'ai commencé la Trilogie des Vaux (http://www.legrog.org/jeux/ad-d-royaumes-oublies/trilogie-des-vaux-1-l-epee-des-vaux-fr) en y incluant des intrigues personnelles des pjs (faire reconnaître un Royaume dont personne ne connaît l'existence et retrouver des artefacts qui sont liés à 14 élus) et en attendant de lancer : http://www.legrog.org/jeux/ad-d-royaumes-oublies/fre1-shadowdale-en
Il est possible que pour la deuxième campagne, je profite de ce que j'ai déjà si bien expérimenté avec mes 28 : faire jouer aux pjs (et donc aux joueurs), les rôles des héros du roman...
Un incident de magie entropique, et pouf, voilà les personnages dans les corps (bien moins balaise, c'est que les personnages joueurs sont des monstres) des héros de la Saga que je dois me taper d'ailleurs : Kelemvor, Mystra, Cyric et Adon...
Tadadada...
http://chroniquesrolistes.blogspot.com/2010/12/ombres-et-lumiere.html
Et je dois dire que je me surprends. Parce qu'au final, si j'ai toujours considéré ADD comme le jeu le plus kitsch et le plus comique que je puisse faire jouer, eh bien il n'y a aucun mal aussi à pouvoir jouer sur toute la palette des sentiments.
Et il apparaît que selon le style de maîtrise, tu puisses rendre beaucoup de ce que j'aime : négocier avec des ploucs, tergiverser, négocier, dealer, faire des compromis, avoir peur de menaces inconnues, être pris dans une trame plus grande que soi, être dans un contexte qui explique finalement ce que t'es.
J'ai commencé la Trilogie des Vaux (http://www.legrog.org/jeux/ad-d-royaumes-oublies/trilogie-des-vaux-1-l-epee-des-vaux-fr) en y incluant des intrigues personnelles des pjs (faire reconnaître un Royaume dont personne ne connaît l'existence et retrouver des artefacts qui sont liés à 14 élus) et en attendant de lancer : http://www.legrog.org/jeux/ad-d-royaumes-oublies/fre1-shadowdale-en
Il est possible que pour la deuxième campagne, je profite de ce que j'ai déjà si bien expérimenté avec mes 28 : faire jouer aux pjs (et donc aux joueurs), les rôles des héros du roman...
Un incident de magie entropique, et pouf, voilà les personnages dans les corps (bien moins balaise, c'est que les personnages joueurs sont des monstres) des héros de la Saga que je dois me taper d'ailleurs : Kelemvor, Mystra, Cyric et Adon...
Tadadada...
samedi 11 décembre 2010
Marchande de poussière.
- Non, je n'ai pas changé, dit-elle en le regardant.
Je suis toujours la même, la même marchande de poussières.
- Je ne veux pas de la poussière, répondit-il. Je veux la glaise et la boue.
Elle soupira, s'approcha tendrement de lui et lui glissa à l'oreille : je ne fais pas encore la pluie. Mais j'ai entendu que ce soir il y aurait de l'orage, tu es sûr que tu ne veux pas que je te vende un peu de poussière ?
Est-ce que tes larmes sauraient faire le même ouvrage que l'orage ? Rétorqua-t-il en vissant ses yeux dans les siens.
Mes larmes ? Lança-t-elle en souriant, le reflet de la lune dans les yeux. Mais d'où crois-tu que vienne la poussière que je crée ?
Je suis toujours la même, la même marchande de poussières.
- Je ne veux pas de la poussière, répondit-il. Je veux la glaise et la boue.
Elle soupira, s'approcha tendrement de lui et lui glissa à l'oreille : je ne fais pas encore la pluie. Mais j'ai entendu que ce soir il y aurait de l'orage, tu es sûr que tu ne veux pas que je te vende un peu de poussière ?
Est-ce que tes larmes sauraient faire le même ouvrage que l'orage ? Rétorqua-t-il en vissant ses yeux dans les siens.
Mes larmes ? Lança-t-elle en souriant, le reflet de la lune dans les yeux. Mais d'où crois-tu que vienne la poussière que je crée ?
vendredi 10 décembre 2010
WTF
Minuit 38, le 10...
Demain midi, boudin. Au sens propre.
Aujourd'hui, boudin, au figuré. Coup de blues sur un sujet sur lequel je ne vais pas m'étaler mais au final on doit toujours se plier aux choix des gens qu'on aime, n'est-ce pas ?
J'étais malade. Je somatise toujours avec des nouvelles qui font pas plaisir.
Ch'uis comme ça.
What the fuck.
Une antenne.
Et a posteriori, je regarde de nombreux signes, et je me dis : merde, mon corps sait les interpréter.
La mer se lève avec le vent et je regarde, triste, le ciel qui se charge de nuages qui ne filent pas dans la direction que j'aurais voulu les voir prendre.
Et puis, d'un coup, le visage embué par les embrunts, l'esprit presque embrumé, je me dis : eh, et s'il suffisait juste de se tourner un peu pour que le vent souffle dans la bonne direction.
J'ai lu le jour de la nouvelle coup de blues un truc avec un gamin. J'ai dû disséquer carrément un texte, en fait, dont la morale était tout simplement :
"Contre mauvaise fortune, bon coeur."
Ouais. Bon coeur.
Alors malade quelques heures. Avec des maux à des endroits bizarres et puis la certitude que finalement nul ne peut empêcher le vent de souffler, pas vrai ? Et qu'il y a toujours une direction où il souffle bien (et c'est tant mieux) pour quelqu'un...
A d'main.
Ou pas. Je rentre tard demain d'un bout de partie. J'aurais pas forcément des grandes lignes à écrire.
Et puis j'ai eu tellement de bonnes nouvelles pour Eric, là-bas, en Australie, qui a pris une décision du genre de celles que j'aimerais bien prendre.
Des dioux.
Et puis, il y a ma mère et ma soeur que j'ai eues au téléphone.
Mais aussi, ma soeur qui m'apprend la mort du vieux copain chez qui mon père allait tout le temps et qui avait récupéré, avec sa fille, son chien.
Le deuil. Je dois écrire un mail à sa fille. Ca serait bien. Je dois trouver aussi un moment pour aller là-bas, en Bretagne. Ca serait bien aussi.
Et y a ces gens à l'hôpital.
Bon sang, y a quand même un type qui m'a dit que son voisin de chambre était mort dans la semaine, un voisin avec qui j'avais dû parler la semaine d'avant en plus. Et dont je ne me souviens pas ou presque. Je revois vaguement un homme qui souffre en se tenant la poitrine sans être sûr que c'était le dit voisin.
WTF.
Il faut que je prenne le temps de noter chaque visite. Il faudrait.
Que ces gens soient plus inscrits pour certains dans ma mémoire. Que toutes ces visites ne soient pas que des moments où je donne. Mais bon... Au départ, elles ne sont que ça. Une occasion de donner pour être meilleur, du genre être capable de faire avec la direction du vent.
Il y a des tas de gens qui m'ont appris à le faire, là-bas, dans le hall des souffrances...
jeudi 9 décembre 2010
Bon anniversaire
Moins de visites que d'hab pour cette vidéo mais en même temps, faut comprendre, ça peut faire peur :)
Bon anniversaire à ma soeur :)
Qui atteint mon âge préféré :)
mercredi 8 décembre 2010
Faire plaisir...
Minuit 11...
J'ai trouvé une idée de cadeau pour une copine, mais c'est assez intime et je ne saurais forcément bien bosser dessus ne connaissant pas le langage des signes.
J'ai une idée de cadeau pour ma femme, mais faudrait pas que j'en parle ici même.
J'ai essayé de faire une vidéo rigolote pour ma soeur traitant du sujet de la quarantaine.
J'ai fait pour moi largement de quoi me faire plaisir en whisky et en jeux de rôle ADD2 (j'ai pas tout ce que je voulais, mais j'ai passé en commandes de quoi me dire que définitivement je ne serai pas acheteur de jeux neufs - à part les trois que je compte suivre : shadowrun, cthulhu et sans doute Trinités).
Mais étonnamment, ce dont je suis le plus fier, c'est d'avoir offert ces deux bouteilles à Omar. Parce qu'Omar, il va parler à sa famille quand il va aller en Algérie d'à quel point c'est bon le bon whisky et qu'il y aura des gens qui le remercieront. Je me projette déjà dans ces moments de découverte qu'il pourra faire vivre à des personnes qui n'ont pas eu l'occasion de connaître ce qui est "assez vrai" en matière de whisky.
Je songe aussi à vendre des figurines ou mes bédés comme je l'ai déjà dit, mais ça va faire un boulot de monstre.
Je songe aussi à Eric, en Australie, qui va se bouger en Tasmanie pour se lancer dans un nouveau projet professionnel, ça fait envie.
Et je me dis quoi ?
Réveille-toi plus. Même si tu es déjà en partie réveillé. Ce n'est pas assez des dioux, ce n'est pas assez.
mardi 7 décembre 2010
2 heures et quart
Je commence à me dire que cette heure est magique.
L'heure de mon premier journal...
Mais là, je ne veux rien faire de plus magique que lancer ma semaine.
Ma semaine Sarko à l'Elysée.
Poum plam padaboum.
http://www.lapagedujour.net/decembre2010/septdecembre2010.htm
L'heure de mon premier journal...
Mais là, je ne veux rien faire de plus magique que lancer ma semaine.
Ma semaine Sarko à l'Elysée.
Poum plam padaboum.
http://www.lapagedujour.net/decembre2010/septdecembre2010.htm
lundi 6 décembre 2010
Sultan
Après ADD2 ce vendredi, une partie de Chill Apocalypse (en gros, l'univers de Chill mélangé avec monde des ténèbres et un soupçon de Scion, la fiche est du Mdt rebidouillée et la manière de lancer les dés, c'est 2D6 + carac et compétence).
Les personnages se sont retrouvés à Sultan, Ontario, un tout petit bled paumé (mais qui est sur google earth) pour enquêter sur des évènements étranges : l'arrivée d'une menace, un portail qui se déchire, deux morts liés au fait qu'un dessin fait d'eux (inspi de la série "Haven") avait été brûlé ou plié en 4 (des morts cons en plus, une p'tite fille qui prend un dessin de son papa et le plie en 4 pour pas que sa maman voit l'image de son papa - le divorce est récent, et une femme qui est surprise par son chien, arrose avec un pschitt un portrait d'elle, veut le faire sécher au four et oublie la chose sur la plaque de cuisson)...
En bref, tous les habitants de Sultan sont touchés par l'inconnu par un rituel involontaire d'une sorcière (qui a fait consommé la plupart de ses fluides corporels à tous les habitants de la ville et qui se trouve être la victime numéro 2 citée plus haut) et des pouvoirs étranges se manifestent.
Les pjs, avec quelques personnes auxquelles ils se sont connectées et ont lié leur destin, sont, en plus d'être les quatre cavaliers de l'apocalypse, capables sans s'en être rendus compte d'avoir soigné les "infectés" (par le pouvoir de la sorcière) en transformant leur don de l'inconnu en énergie de type Scion. Les pjs ont cru qu'ils étaient aidés par Anubis, mais ce sont eux qui l'ont créé (manipulés sans s'en rendre compte par un des pnjs qui traine avec eux - un certain John Ghost qui n'a pas conscience à quel point ses désirs peuvent devenir réalité et qui veut vraiment qu'existe le panthéon égyptien) pour changer la nature du pouvoir des gens de Sultan et empêcher que ce pouvoir (à la base de l'inconnu) ouvre un portail permettant de laisser passer des horreurs sans nom. Les règles de jeu seront celles de Scion mais pas le contexte derrière. Il n'y a pas de Dieu. Les personnages croient seulement qu'il y en a. C'est plus facile d'accepter que ça vient d'un Dieu que de considérer qu'ils sont à eux tous l'équivalent de Dieux.
Bref, c'est un peu comme si à la fin du scénario 16 Scions des 17 dieux (pas de scion de Seth) qu'on pourrait considérer au panthéon egyptien avaient été créés. Les seuls du monde d'ailleurs (du moins en ce qui concerne le panthéon Egyptien).
En plus d'être scion, les personnages, au lieu de posséder la magie de Scion, auront pour 8 d'entre eux 3 sphères de Mage, deux communes à tous (esprit et prime à 3) et une personnelle (à 5) qui leur ont été données par la gardienne de toutes les portes (une dame qui agit dans l'ombre pour empêcher plusieurs mondes de se toucher et de se déchirer mais qui se faisant a créé un double d'elle-même, une sorte de doppelganger, appelé le ravageur).
C'est dur de résumer l'action, les principes de ce que sont les personnages, les choix qu'ils ont accepté pour changer (il y avait un coût à payer pour ramener deux personnes à la vie : un shérif et une sorcière avec un bon fond) mais en l'essence, j'ai voulu donner un refuge aux persos, un bled paumé de l'Ontario où quelques personnes sont extraordinaires et où tous les habitants ont un quelque chose.
Les huit personnages plus extraordinaires se retrouvent donc être des sortes d'avatar d'Hathor (Lila, une géologue divorcée avec trois enfants), Horus (Mort des cavaliers de l'apocalypse), Bastet (Pestilence aka John Ghost), Sekhmet (Guerre ou Jake), Ptah (Byron, un gamin qui avait le pouvoir de créer des dessins tueurs), Nout (Jeena, une célibataire en manque), Thoth (Famine ou un certain Stepehn) et Geb (encore appelé le vieux Bob, un type qui voulait juste être tranquille).
A côté de ça, on a un curé en mal d'amour (Donatien Palenfroid), une sorcière new age avec un bon fond qui a été ramenée à la vie (Madame Patou), un shérif tout juste divorcé et aussi ramené à la vie (Romuald Mordigan), une p'tite pétasse qui a largué un geek aimant trop le dessin (Bethany), les deux filles (Charlie et Fanny) du shérif et de la géologue, le neveu de la sorcière (Jack) et un paysan appelé Patrick Lamoureux...
Que des gens ordinaires, que des braves gens plongés dans une sorte de tourment futur qui en font 16 des 28 "anges ?" qui devront empêcher une entité appelé le ravageur ainsi qu'une autre appelée le prince des mensonges de plonger le monde dans le chaos en 2012...
A côté du panthéon Egyptien, il y a fort à parier que je vais opter pour les grecs (ou les vikings) pour les 12 autres qui manquent et me contenter de ces deux mythologies (crées de toute pièce)...
Alors qu'à côté de ça, il y a vraiment des héros celtes et nordiques, tirés sans doute d'une mythologie rapportés par quelques mages ou garous.
Hum...
Et si au final les Dieux existaient quand même, une fois qu'ils ont été imaginés par les pjs et les "élus" de Sultan ? Hein ?
Le Temps est très élastique à Sultan, comme l'Espace, d'ailleurs.
Les personnages se sont retrouvés à Sultan, Ontario, un tout petit bled paumé (mais qui est sur google earth) pour enquêter sur des évènements étranges : l'arrivée d'une menace, un portail qui se déchire, deux morts liés au fait qu'un dessin fait d'eux (inspi de la série "Haven") avait été brûlé ou plié en 4 (des morts cons en plus, une p'tite fille qui prend un dessin de son papa et le plie en 4 pour pas que sa maman voit l'image de son papa - le divorce est récent, et une femme qui est surprise par son chien, arrose avec un pschitt un portrait d'elle, veut le faire sécher au four et oublie la chose sur la plaque de cuisson)...
En bref, tous les habitants de Sultan sont touchés par l'inconnu par un rituel involontaire d'une sorcière (qui a fait consommé la plupart de ses fluides corporels à tous les habitants de la ville et qui se trouve être la victime numéro 2 citée plus haut) et des pouvoirs étranges se manifestent.
Les pjs, avec quelques personnes auxquelles ils se sont connectées et ont lié leur destin, sont, en plus d'être les quatre cavaliers de l'apocalypse, capables sans s'en être rendus compte d'avoir soigné les "infectés" (par le pouvoir de la sorcière) en transformant leur don de l'inconnu en énergie de type Scion. Les pjs ont cru qu'ils étaient aidés par Anubis, mais ce sont eux qui l'ont créé (manipulés sans s'en rendre compte par un des pnjs qui traine avec eux - un certain John Ghost qui n'a pas conscience à quel point ses désirs peuvent devenir réalité et qui veut vraiment qu'existe le panthéon égyptien) pour changer la nature du pouvoir des gens de Sultan et empêcher que ce pouvoir (à la base de l'inconnu) ouvre un portail permettant de laisser passer des horreurs sans nom. Les règles de jeu seront celles de Scion mais pas le contexte derrière. Il n'y a pas de Dieu. Les personnages croient seulement qu'il y en a. C'est plus facile d'accepter que ça vient d'un Dieu que de considérer qu'ils sont à eux tous l'équivalent de Dieux.
Bref, c'est un peu comme si à la fin du scénario 16 Scions des 17 dieux (pas de scion de Seth) qu'on pourrait considérer au panthéon egyptien avaient été créés. Les seuls du monde d'ailleurs (du moins en ce qui concerne le panthéon Egyptien).
En plus d'être scion, les personnages, au lieu de posséder la magie de Scion, auront pour 8 d'entre eux 3 sphères de Mage, deux communes à tous (esprit et prime à 3) et une personnelle (à 5) qui leur ont été données par la gardienne de toutes les portes (une dame qui agit dans l'ombre pour empêcher plusieurs mondes de se toucher et de se déchirer mais qui se faisant a créé un double d'elle-même, une sorte de doppelganger, appelé le ravageur).
C'est dur de résumer l'action, les principes de ce que sont les personnages, les choix qu'ils ont accepté pour changer (il y avait un coût à payer pour ramener deux personnes à la vie : un shérif et une sorcière avec un bon fond) mais en l'essence, j'ai voulu donner un refuge aux persos, un bled paumé de l'Ontario où quelques personnes sont extraordinaires et où tous les habitants ont un quelque chose.
Les huit personnages plus extraordinaires se retrouvent donc être des sortes d'avatar d'Hathor (Lila, une géologue divorcée avec trois enfants), Horus (Mort des cavaliers de l'apocalypse), Bastet (Pestilence aka John Ghost), Sekhmet (Guerre ou Jake), Ptah (Byron, un gamin qui avait le pouvoir de créer des dessins tueurs), Nout (Jeena, une célibataire en manque), Thoth (Famine ou un certain Stepehn) et Geb (encore appelé le vieux Bob, un type qui voulait juste être tranquille).
A côté de ça, on a un curé en mal d'amour (Donatien Palenfroid), une sorcière new age avec un bon fond qui a été ramenée à la vie (Madame Patou), un shérif tout juste divorcé et aussi ramené à la vie (Romuald Mordigan), une p'tite pétasse qui a largué un geek aimant trop le dessin (Bethany), les deux filles (Charlie et Fanny) du shérif et de la géologue, le neveu de la sorcière (Jack) et un paysan appelé Patrick Lamoureux...
Que des gens ordinaires, que des braves gens plongés dans une sorte de tourment futur qui en font 16 des 28 "anges ?" qui devront empêcher une entité appelé le ravageur ainsi qu'une autre appelée le prince des mensonges de plonger le monde dans le chaos en 2012...
A côté du panthéon Egyptien, il y a fort à parier que je vais opter pour les grecs (ou les vikings) pour les 12 autres qui manquent et me contenter de ces deux mythologies (crées de toute pièce)...
Alors qu'à côté de ça, il y a vraiment des héros celtes et nordiques, tirés sans doute d'une mythologie rapportés par quelques mages ou garous.
Hum...
Et si au final les Dieux existaient quand même, une fois qu'ils ont été imaginés par les pjs et les "élus" de Sultan ? Hein ?
Le Temps est très élastique à Sultan, comme l'Espace, d'ailleurs.
dimanche 5 décembre 2010
Tempête sous un crâne
1 heure 50, le 5
Je me fais l'impression d'être à deux doigts d'un truc genre gastro ou gripe intestinale si je tiens compte du mal de crâne, de tripes et de l'envie de gerber.
Je sens que le plus simple va d'être d'aller se coucher bieeeeeeeeeeeeeeen plus tôt que d'habitude. Et basta.
samedi 4 décembre 2010
ADD2
Ah bordel.
Depuis le temps que j'avais le fantasme de faire du ADD2 comme il faut.
Avec mes ajustements, mes rajouts, de quoi moduler des futurs grosbills comme je veux.
Ben ça y est.
En reprenant la suite des aventures des personnages qu'on jouait, en mettant le coeur de l'intrigue sur le domaine qu'ils gèrent ou possèdent, en les mettant dans le coeur d'un complot pas possible, je me dis que le medfan peut avoir des putains de lettres de noblesse (et d'humour aussi) que je ne lui soupçonnais pas.
Je suis assez content d'avoir créé le conseil de Garreshbourg dans la ville de Garresh et d'avoir fait peser les ombres qui menacent les personnages joueurs ce soir...
Et d'avoir affronté la neige, le froid et le risque de verglas pour aller faire jouer.
Je tiens, je l'espère, au moins de quoi m'occuper un vendredi tous les quinze jours, voire plus si affinités.
Depuis le temps que j'avais le fantasme de faire du ADD2 comme il faut.
Avec mes ajustements, mes rajouts, de quoi moduler des futurs grosbills comme je veux.
Ben ça y est.
En reprenant la suite des aventures des personnages qu'on jouait, en mettant le coeur de l'intrigue sur le domaine qu'ils gèrent ou possèdent, en les mettant dans le coeur d'un complot pas possible, je me dis que le medfan peut avoir des putains de lettres de noblesse (et d'humour aussi) que je ne lui soupçonnais pas.
Je suis assez content d'avoir créé le conseil de Garreshbourg dans la ville de Garresh et d'avoir fait peser les ombres qui menacent les personnages joueurs ce soir...
Et d'avoir affronté la neige, le froid et le risque de verglas pour aller faire jouer.
Je tiens, je l'espère, au moins de quoi m'occuper un vendredi tous les quinze jours, voire plus si affinités.
jeudi 2 décembre 2010
Popinée
http://fr.wikipedia.org/wiki/Popin%C3%A9e
D'puis l'temps que je dis à ma femme qu'il n'y a pas meilleure chair marine au monde.
C'est extrêmement fin. Extrêmement.
Et de fait, je n'aime dans les produits de la mer que les trucs extrêmement fins et bien préparés.
Le crabe est rustre en goût et la crevette quasiment vulgaire à côté. Le homard est trop macho et la langoustine relativement malpropre toujours à côté.
Bordel, ce que j'aimerais retourner vivre en Nouvelle Calédonie.
D'puis l'temps que je dis à ma femme qu'il n'y a pas meilleure chair marine au monde.
C'est extrêmement fin. Extrêmement.
Et de fait, je n'aime dans les produits de la mer que les trucs extrêmement fins et bien préparés.
Le crabe est rustre en goût et la crevette quasiment vulgaire à côté. Le homard est trop macho et la langoustine relativement malpropre toujours à côté.
Bordel, ce que j'aimerais retourner vivre en Nouvelle Calédonie.
mercredi 1 décembre 2010
Décembre
2 heures 04, le premier...
Ne reste pas trop longtemps et continue à réfléchir à l'oeil, aux yeux.
J'ai mal.
N'aie plus mal.
Ah pas con. Mais c'est surtout que je voudrais pouvoir passer plusieurs heures sur le PC, comme avant.
N'aie plus mal.
Ouais, mais en fait, j'ai pas si mal, je suis gêné.
Ouais, mais en quoi cela est-il important en comparaison de décembre ?
Qu'est-ce qu'il y a en décembre ?
Le froid, ta vie, la vie de la planète, une pièce de théâtre, un amour déchu, un autre qui s'éveille, un qui continue, l'aventure, la passion, le regard, les ombres qui s'effacent, la planète qui voudrait sourire, la neige, la condition humaine, la trève, les hommes-médecines...
Quoi ?
T'as très bien entendu. Il y a aussi celle qui chevauche et celui qui porte les étincelles.
Mon dieu.
Non, pas mon dieu. Moi. On dit mon moi.
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