C'est la vie, tu es là, tu oses ou tu
n'oses pas.
Hier soir, j'ai contacté, à tout
hasard, Éric Pessan pour lui demander si je pouvais faire quelques
captations audio d'un de ses livres. Il a dit oui. C'est un bon
projet pour s'entraîner en lecture, je crois.
Sur le fil du fait que je constate de
plus en plus que je ne suis qu'une sorte d'artiste (peu importe la
casquette, car je considère que la page du jour est de l'art, tout
aussi bien que certaines parties de jeu de rôle ou que le théâtre
ou le fait d'écrire), j'ai fait un bout de chemin ce matin et j'ai
vu, hasard de ce qui pour moi représente la synchronicité d'un
instant magique, un nombre incroyable de trèfles à quatre feuilles
ou cinq feuilles en différents endroits.
C'est un jour où j'ai fait un autre
pas.
La vie est faite de ces petits pas.
Oser.
Voilà.
Pourquoi se prendre la tête.
Si je devais retenir des images, je
dirais plus de choses que d'habitude.
- Les vaches qui m'écoutent déclamer
mon texte ce matin sur un bout de chemin de randonnée.
- Ce brave chat abandonné, qui squatte un peu les alentours du gîte dans l'espoir de trouver à manger et sans doute un maître. J'ai une faiblesse sans nom pour les chats, pitin.
- La sympathie de la serveuse du restaurant de Vesdun qui a appris a apprécier mes retours au cuisinier ou à l'ambiance du restaurant et qui m'apporte plus que la dose à midi, trois portions de purée fine en timballe, parce que je ne mange pas de saumon comme les autres.
- Ce brave chat abandonné, qui squatte un peu les alentours du gîte dans l'espoir de trouver à manger et sans doute un maître. J'ai une faiblesse sans nom pour les chats, pitin.
- La sympathie de la serveuse du restaurant de Vesdun qui a appris a apprécier mes retours au cuisinier ou à l'ambiance du restaurant et qui m'apporte plus que la dose à midi, trois portions de purée fine en timballe, parce que je ne mange pas de saumon comme les autres.
- Le fou rire de Samuel, un des
participants du stage quand, lorsqu'on doit jouer des cadavres qui se
font fermer les yeux, je murmure : j'ai pas compris qu'on m'ait
fait un toucher rectal en plus.
- La bonne énergie du groupe qui bosse chacun, entouré par tous, un solo qu'il devra faire dans le public.
- Les remerciements de Raphaël, aussi un des participants au stage, après que je lui ai apporté à lui et à Michèle (une participante de l'autre stage) de la bière achetée ce matin.
- Le propriétaire de la vague petite épicerie du village, ouverte entre 9 heures et midi, qui me dit qu'il ne lui reste qu'une bière locale, la Lubie, et qu'il trouve qu'elle est chère. Je regarde le prix et lui annonce, que bon, 5 euros 70, quoi, ça va encore par rapport à d'autres choses que j'ai déjà payées en bières. Sur le coup, il m'offre un des verres de la brasserie La Lubie et il est également super heureux que je lui prenne deux des trois crottins que fait sa fille...
- Caroline, qui anime le stage, et qui a exactement les idées que j'avais pour un petit monologue que j'avais, en ce qui concerne le fait de siffloter du Mozart ou du Fauré, et qui se permet en plus d'en rajouter encore plus dans la connerie que j'avais prévue à mon personnage...
- La bonne énergie du groupe qui bosse chacun, entouré par tous, un solo qu'il devra faire dans le public.
- Les remerciements de Raphaël, aussi un des participants au stage, après que je lui ai apporté à lui et à Michèle (une participante de l'autre stage) de la bière achetée ce matin.
- Le propriétaire de la vague petite épicerie du village, ouverte entre 9 heures et midi, qui me dit qu'il ne lui reste qu'une bière locale, la Lubie, et qu'il trouve qu'elle est chère. Je regarde le prix et lui annonce, que bon, 5 euros 70, quoi, ça va encore par rapport à d'autres choses que j'ai déjà payées en bières. Sur le coup, il m'offre un des verres de la brasserie La Lubie et il est également super heureux que je lui prenne deux des trois crottins que fait sa fille...
- Caroline, qui anime le stage, et qui a exactement les idées que j'avais pour un petit monologue que j'avais, en ce qui concerne le fait de siffloter du Mozart ou du Fauré, et qui se permet en plus d'en rajouter encore plus dans la connerie que j'avais prévue à mon personnage...
- La discussion à l'instant avec
Martine, la tendre et chère de Didier, mon kiné, qui est parti à
la retraite et va se lancer aussi à fond dans le théâtre...
- L'ouverture, à l'instant, tant pis,
de la Beavertown 8 Ball Rye IPA que je place assez haut dans le
registre de mes dégustations.
- Les une heure et quart ou presque
passées à discuter avec ma femme par webcam, qui ont pour magie de
péter incroyablement cette notion de distance.
Je suis sans doute pétri, comme tout le monde, d'un nombre incroyable de défauts et de vices cachés et il y a des tares sur lesquelles j'ai toujours gardé de la sobriété, mais je peux au moins dire quelque chose, cette journée m'a fait expérimenter le bord de l'ataraxie.
Rien que ce matin, par exemple, quand Caroline parlait d'avoir une révélation à quelqu'un, et que je me suis souvenu de la révélation que j'ai eue, ado, après la mort de ma grand-mère maternelle, sur l'impossibilité que le Dieu chrétien puisse avoir la moindre once logique d'existence...
Je suis sans doute pétri, comme tout le monde, d'un nombre incroyable de défauts et de vices cachés et il y a des tares sur lesquelles j'ai toujours gardé de la sobriété, mais je peux au moins dire quelque chose, cette journée m'a fait expérimenter le bord de l'ataraxie.
Rien que ce matin, par exemple, quand Caroline parlait d'avoir une révélation à quelqu'un, et que je me suis souvenu de la révélation que j'ai eue, ado, après la mort de ma grand-mère maternelle, sur l'impossibilité que le Dieu chrétien puisse avoir la moindre once logique d'existence...
Ataraxie.
Voilà, un pur instant tranquille où
la seule ombre de la journée serait quoi faire de ce pauvre chat
(est-ce que quelqu'un veut adopter un chat câlin dans la salle) et
où un vague écho de « pitin, comment on va se démerder
l'année prochaine ? » est tempéré par : « ce
n'est pas grave, tu suis le parfait chemin à partir de
maintenant. »
Bon, allez, je file le lien de la page du jour :
Bon, allez, je file le lien de la page du jour :
Et pour le blog du fils, ça sera là :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire