The
whisky guy
Je
vais te causer un peu esprit de l'aventure, eh, faut bien.
Je
vais t'expliquer.
C'est
quelque chose qui est apparu depuis des années. C'est Frédéric
Constant en animant un stage auquel je participais, pendant qu'on
faisait « En chemin » qui me l'a mis dans la tronche :
un des sujets qui revient le plus souvent quand je cause avec les
gens, c'est bêtement ma femme.
Benoît
y a le droit en ce moment parce que tout ce que nous traversons c'est
soit quelque chose que j'aurais aimé faire, que j'avais planifié de
faire avec ou que j'ai déjà fait avec.
Je
n'aime pas le mot « ma » pour ma femme ou « mon »
pour mon fils mais il n'y a pas vraiment d'autres choix dans la
langue française.
Bref,
tout ça pour dire que c'est quand même quelque chose
d'extraordinaire pour quelqu'un de peu démonstratif au quotidien de
démontrer dans l'éloignement.
Hum.
Et je
te dis ça parce que je me rends compte que les deux seuls whiskies
que j'aurais acheté du voyage sont exactement les mêmes que ceux
que j'ai achetés avec ma femme il y a 5 ans : un Ledaig dans
une édition spéciale et un Benronach en bio.
Comme
si l'ombre de quelque chose du passé était encore avec moi.
Mais
passons à la journée, veux-tu ?
Pas un
énorme esprit de l'aventure, hein. Départ très tard de la
location, voyage jusqu'à la distillerie Glenlivet qui est maintenant
payante (mais t'offre la dégustation de trois whiskies et en plus un
verre). Attente sur le parking le temps de manger, balade dans le
petit musée et le magasin attenant, le temps d'encaisser les
whiskies puis décollage jusqu'à Tomintoul pour reprendre une
bouffée d'il y a deux ans.
Seule
une partie du jardin public et les chats de l'hôtel avaient disparu,
mais pour le reste, les magasins, le whisky castle (et son excellente
vendeuse), l'ambiance de tout petit village, le pub, tout était là
mon vieux, tout.
Le
temps de traîner dans deux magasins, de faire un arrêt au pub et
nous voilà arrivés dans l'auberge de jeunesse un peu paumée (mais
sublime) de Glenmore.
On a
sauvé de manque de sel trois nanas et une gamine françaises et on a
pu finir le trop plein d'indien qu'on avait acheté la veille au
supermarché.
On a
pu constater aussi le manque assez patent de réseau téléphonique
ou internet et je ne suis donc même pas sûr de pouvoir regarder les
photos de mon fils ce soir...
Je te
donne bêtement donc seulement le lien de la
http://www.lapagedujour.net/aout2017/cinqaout2017.htm
Et
celui du blog de mon fils si je m'y connecte bien.
Je te
donne rendez-vous demain à Inverness où il y a des chances que le
réseau soit meilleur.
Bises,
ma caille.
Les
cinq images de la journée, tout de même...
Le
logement, ce matin, qu'on était un peu tristes de quitter.
Le
début de la route pour rentrer dans les Cairngorms et se diriger
vers Glenlivet
La
visite de Glenlivet.
Le
whisky Castle pour tout ce qui était possible d'acheter ou de goûter
avant l'achat (J'aurais craqué volontiers sinon, sur un des meilleurs whiskies en après goût de ma vie ou sur le meilleur en nez, qui ne se trouve que dans leur magasin, mais peut-être que le whisky guy esr devenu plus un beer guy :)).
Se
poser au pub de Tomintoul, où je m'étais posé il y a deux ans pour
cause de chat devant la porte de l'hôtel attenant.
Hou.
Pas
grand-chose hein, au final, en ce qui aurait pu constituer une
journée de fou.
Mais
quoi ?
Tout
est bien. Et tout le sera.
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