jeudi 13 octobre 2016

Coup de machin.

Pan dans les dents mon gars.
C'est ça l'esprit de l'aventure, c'est réaliser les choses petit à petit après l'échographie d'hier.
Demain, j'ai un truc un peu chiant administratif (auprès de Cap Emploi), je dois faire des révisions (j'ai pas du tout bossé le solfège), je fêterais bien l'abattage des arbres que les non comprenants protégeaient sur le site de la nouvelle MCB mais même pas, car il est vrai que je n'aime pas voir des arbres abattus, ni me réjouir de cela. Juste que enfin un bout du tunnel sur Bourges pourra voir le jour et que d'autres arbres sauront être plantés.
Je suis aussi passé chez le docteur pour une petite prise en main antibiotiques en cas que j'ai une petite merde qui traîne dans les sinus.
J'ai arrosé d'un complément d'huiles essentielles et je sais déjà que c'est la java dans les boyaux du fait des antibios mais je me refais pas une quatrième crise de sinusite comme les trois premières, ça suffit, hein...
De toutes les manières, le cap de l'angoisse sur les résultats de l'écho étant passés, les choses devraient dérouler plus normalement.

J'ai une pensée bizarrement pour certains défunts.
Pour Élisa, qui nous a quitté il y a déjà près de trois ans et à qui on aurait aimé annoncer ce genre de nouvelles. On s'était connus par le blog de mon chat ce me semble et vraiment, ça aurait été chouette.
Pour mon père qui ne se serait peut-être pas suicidé aussi tôt si on avait eu un gosse plus tôt, ce me semble. Enfin, peut-être, il ne connaissait pas mes neveux, hein (je passe sur la raison du pont coupé entre mon père et ma sœur). Mais je ne peux m'empêcher de penser au rapport père fils qui n'a pas été assez grand ou trop peu vécu et à ce qui pourrait se véhiculer dans le futur.
Pour Nigel Findley, mon auteur fétiche dont j'aimerais refaire jouer des scénarios... J'aurais bien donné Nigel comme prénom à un garçon, tiens, si c'était pas imprononçable ici en France.
Pour sans doute mon vieux contact Thomas Gregory que je n'ai plus par courrier depuis quelques années. J'aurais aimé savoir ce qui s'est passé pour lui. J'aurais aimé. Et lui parler de ce qui nous est arrivé à ma femme et moi.

Pan dans les dents, la vie me fait prendre quelques-uns de mes morts dans la gueule. Pas longtemps, certes. Car voilà... La vie.
La lumière.
Ah bon sang, esprit de l'aventure. Ça va être quelque chose...

La page du jour, en attendant.
http://www.lapagedujour.net/octobre2016/treizeoctobre2016.htm

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