So
long Scotland...
Jour 6.
Aéroport
d'Inverness, une demi-pinte de Stag au côté pour la gestion du
stress de l'avion.
Je
suis parti un peu plus tard que d'habitude, le temps de tout ranger,
de tout mettre dans les poubelles et de dire au revoir à mon hôte.
J'ai constaté un peu tard (pas de photo, désolé) que la maison de
mes hôtes abritait un chat de maison à poils longs, tendances
écailles de tortue. Mais la matinée était relativement pluvieuse
et les midges étant de sortie, je n'ai pas fait la balade de dix
kilomètres qu'il y a à faire à côté du logement.
Journée
courte, pour le coup, j'aurais pu même arriver une heure quasiment
plus tard à l'aéroport mais je n'étais pas certain d'avoir le
temps de reconnaître les environs de Fort George et l'office du
tourisme située à la fin de l'autoroute, à l'entrée presque
d'Inverness m'a appris que le Castle Stuart est privé. Je me suis
donc contenté de faire gaffe à toutes les balades possibles depuis
la route menant de Tomintoul à Carbridge. Il y a eu encore le lot
assez incroyable de lapins crevés. J'ai fait un arrêt assez long à
Granton pour chercher fort mal (alors que j'étais garé non loin) le
chemin d'accès vers les balades dans les bois et pour profiter un
peu d'un village mêlant l'aspect rural et touristique...
Un
peu après Granton, une des plus sereines balades du séjour, le long
de la rivière Spey en passant un ancien (leur monument au mort
inscrit le dernier décédé comme étant de 1963) cimetière
d'anciens combattants...
J'ai
demandé aux gens que j'ai croisés si parfois ils apercevaient des
loutres (parce qu'il y en a), aucun n'était du coin, cela dit, il y
a une réserve dans le parc où l'on peut de toutes les manières
observer des tas de bestiaux...
Une
route, très une seule voie sans passing place) sur 10 bornes m'a
mené ensuite à Carbridge qui vaut pour ses quelques maisons
fleuries et un ancien pont, attraction principale de la ville. J'ai
eu un peu pitié pour les propriétaires d'une voiture verte ou beige
pétante dont le rétroviseur avait pris un pet du fait de conducteur
comme des pieds. Le chien dans la voiture semblait bien malheureux.
Arrêt
à l'office de tourisme de l'A9 pour prendre quelques renseignements
pour la prochaine fois et manger le sandwich à l’œuf et le muffin
achetés à Granton.
J'ai
voulu passer une heure sur Inverness, après avoir fait le plein,
mais le parking payant du grand magasin m'a rappelé que ça n'allait
pas être évident de se garer et que c'était pas le moment de péter
les plombs.
Je
suis allé jusqu'à l'aéroport pour constater l'impossibilité de
voir le château Stuart au gré d'un détour et pour voir ce que
donnait Coy comme village. Eh bien, Coy, c'est un village, plutôt
moderne, avec un magasin du village à vendre et des midges qui
commençaient à vouloir s'activer. J'ai évité de peu l'accident
sur la route à une seule voie qui me menait à l'aéroport, rendu ma
voiture sous la pluie et échoué ici pour constater que je ne
reviens pas par flybe, ce qui n'est pas plus mal, il y a eu un vol
annulé et tout un lot de danois se retrouve dans la merde.
Voilà.
Mon rêve de cette nuit devait être plus palpitant, marqué par la
vision de Je suis une Légende, le test de la mini-bouteille de
Tomintoul et le souvenir que je me retrouvais encore une fois à poil
devant une des comédiennes de la compagnie que ça faisait marrer
(oh non, encore une fois...)
Je
réfléchis.
Je
n'ai pas de regret.
Le
séjour était trop court pour tout faire de toutes les manières et
le temps fut quasiment tout le temps avec moi...
Je
rends l'antenne et je vais m'embarquer.
22
heures 40, Trowbridge.
Je
ne sais pas où est Trowbridge, je sais juste que j'ai accepté de
payer 35 livres de plus pour surclasser la voiture avec la route
qu'on va faire et que plus jamais je ne fais confiance à un GPS sans
pouvoir avoir un œil dessus. On a mis plus d'une heure et demie là
où on aurait dû prendre trois quart d'heure en passant par des
voies très étroites et encombrées... Le paysage était joli et
rural, mais je n'en ai pas profité... J'ai dû gérer le mal de dos,
un deuxième accident manqué de peu, le GPS qui me fait faire un
grand tour stupide pour rien, l'étroitesse des routes et le style de
la Mégane, assez truffée d'électronique.
A
huit heures, j'étais un peu au tas, surtout que prendre l'avion ne
reste jamais évident pour moi, je n'y peux rien, j'ai en partie
peur, ça joue sur le moral. Le style de conduite est largement
différent, aussi. C'est détendu en Écosse, c'est chaud bouillant
dans des rues étroites et bondées de la campagne autour de
Bristol...
La
récompense de la soirée fut de faire un petit tour en ville et
d'esquiver un pub aux senteurs de pétard qui avait perdu plusieurs
lettres de son enseigne, d'ignorer une sorte de pub à poufs avec une
musique bien pénible de boîte de nuit pour échouer enfin dans UN
pub, le pub, avec un festival du cidre et une ouverture sur plusieurs
IPA.
L'IPA,
c'est bon, (surtout que c'était pas cher, et qu'au final, j'ai bu sur deux fois l'équivalent de seulement une pinte) y en à deux que j'ai goûtées, une que j'ai
déjà bue, et la dernière qui m'attend pour demain...
Ma
femme me fait savoir que mon rythme de lever à 6 heures du matin (je
reste à l'heure française, alors, pour moi, ça ne fait que 7
heures) va devoir se mettre un peu en pause demain. Stonehenge ouvre
seulement à neuf heures et demie... Mais le temps de se paumer et
d'avoir des travaux sur la route qui te font faire d'étranges
détours, 7 heures et demie sera le dernier carat.
Plouf dodo. Fatigué moi aussi.
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