Mal, oui, mais ne
montre pas que tu as mal.
Tu as répété
cette aprèm avec 5 de tes 7 compagnons.
Tu as vu le
spectacle de 12 collègues.
Tu connaissais le
film dont est tiré le film et tu avais un peu mal, alors tu n'as pas
ri autant que ce que les gens attendaient de toi. Mais tu t'es
concentré, fasciné, sur l'aspect technique de la pièce, tout le
boulot de changement de décor. Le jeu d'acteur, c'est autre chose
dans un truc comme celui-là, il y a forcément plusieurs niveaux. Tu
as été surpris plusieurs des acteurs... Mais c'est bien, ça vaut
le coup. Tu rigoleras sans doute plus mardi de la semaine d'après
avec ta famille.
Tu as mal au
crâne, mais chut, on s'en fout.
Tu tires une
certaine satisfaction après une répétition où se sont dessinées
d'autres petites improvisations qu'il y a un potentiel pour tout
faire dans cette pièce : du grand grand rire et un choc violent et
qu'il y a matière aussi à de l'humour grinçant.
Oui, une certitude
aussi que tu as de la chance parce que c'est le spectacle des trois
proposés, pour une fois, que tu aurais préféré faire et tu as de
la chance, tu le fais.
Toi, l'acteur, tu
vas voir le mec dont tu as rêvé demain parce que tu sens que se
dessine d'autres chemins en plus de ceux que tu pratiques déjà.
Oui, toi,
l'acteur, tu dois être là pour la compagnie.
Tu n'as pas pu
aider à débarrasser ce soir.
Tu aurais dû.
Mais tu ne pouvais
pas.
Pas de ta faute...
Mais il n'empêche. Tu aurais aimé sans doute en faire plus.
Bon.
En même temps, tu
as appris à ne pas trop exiger de toi là-dessus. Il y a des
limites, en tout. Et certaines ne sont pas faites pour être
dépassées.
Toi l'acteur, tu
attends la grande lune de demain. Pour renouer des vœux.
C'est important
les vœux.
La page du jour :
Et celle de demain
:
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