J'ai fini un livre sur le Shamanisme
celtique et la synchronicité des dernières choses lues en relation
avec mon rêve de l'après-midi ou ce qu'on appellerait un guide
s'est manifesté sous un visage familier m'a montré un autre truc
gardien que j'aurais toujours eu si j'étais practicien shamanique :
l'araignée.
Aux toilettes, la tête un peu ailleurs
après la brume d'une longue sieste (liée en partie à la douleur),
j'ai vu cette toute petite araignée balader invisible en l'air un
peu partout autour de ma tête, comme si elle flottait en l'air, son
fil étant totalement invisible.
Et bêtement, au niveau de la sensation
ou de l'expérience, je n'étais plus simplement dans le domaine du
physique mais décroché un peu plus haut, connecté, avec la lumière
de la certitude et de l'évidence.
Bon sang, je n'ai jamais tué les
araignées, je les ai toujours respectées, je déteste quand
quelqu'un en tue une, je les sauve si je peux et je suis bien
contente qu'elles soient là pour s'occuper des nuisibles.
Un gardien.
Un protecteur sans doute.
Pas de la tête cela dit, j'ai oublié
mes lunettes chez le médecin. L'andouille, mais au moins je suis
arrêté jusqu'au 25 juin le temps d'encaisser l'aller-retour en
région parisienne.
Je n'ai pas tenu à ce qu'elle me
prescrive des médicaments, j'ai de quoi tenir un siège. Elle me
conseille des myorelaxants le soir, à demi-dose, vu la manière dont
j'encaisse les shoots médicamenteux, mais même pas je pense. Je
préfère encore la sieste de deux heures qui me permet de découvrir
le fait que je n'aurais rien à perdre à accepter une spiritualité
de type practicien shamanique, sans avoir d'ailleurs besoin de faire
un stage à 400 euros auprès de l'auteur du bouquin. Faut quand même
pas être con, il n'arrête pas de dire dans son bouquin que la
pratique est propre à chacun, alors un stage pour trouver en groupe
ta pratique personnelle, merci.
Non, je sais ce que j'ai à faire.
Je sais vraiment au final si je prends
le temps de m'écouter.
J'ai eu une évidence hier soir en
discutant avec un des auteurs associés de la maison de la Culture,
il est certain que je vais rejoindre son atelier l'année prochaine
parce que je me suis vu faire quelque chose avec lui dans deux ans.
Mon araignée tisse sa toile, ma toile,
le réseau que je n'ai jamais construit.
Ce soir en apportant des flyers aux
quelques personnes du club de théâtre d'Asnières les Bourges, j'ai
été agréablement surpris de voir qu'elles me reconnaissaient
puisqu'elles avaient vu les sorcières de Salem.
Un signe, de plus, de ce qu'il y a à
faire dans ce domaine qui me plaît tant maintenant.
Sinon, la page du jour :
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