Jour un ?
Bon.
La peur de l'avion, check
pour l'instant. Pour l'instant.
Mais comme je suis un
fervent sympathisant des lois de la synchronicité et que bien que
n'étant pas numérologue, j'ai la pensée magique active sur
certains chiffres, il allait d'évidence que ça serait cool et ce,
en dépit des turbulences assez nombreuses au cours du vol.
Un vol en avion, pas dans
les meilleurs conditions, mais un peu d'alcool, la minerve, les
dolipranes et beaucoup d'eau ou de liquide pour compenser l'effet de
dessèchement, et zou.
J'ai aussi un coup de
froid, une trachéite qui m'a empêché de dormir en plus de
l'inconfort certain des sièges.
Mais, eh, on s'en fout.
Je remercie le brave type
qui a laissé sa place à un mec en minerve pour que sa femme
s'installe à côté de lui. J'espère qu'il n'avait pas payé pour
réserver le hublot.
Il a passé son temps à
dormir de toutes les manières.
Les activités de l'avion,
pour passer le temps, houuuu. Maintenant les films sont assez
performants (The Avengers et Spiderman pour mon compte), ce qui
permet de faire défiler plus vite les heures où tu ne dors pas.
La suite, huuu...
Une nuit alors que nous
sommes en pleine journée en France. On verra bien.
Mais on s'en fout hein de
ça aussi pas vrai...
Non, ce qu'il y a
d'étonnant, c'est la renaissance.
Dans le voyage d'un
chaman, il y a les épreuves de la maladie, d'une forme de mort et
d'une renaissance dont tu ressors changé au bout d'un voyage...
Ça doit être en partie
ce qui s'est passé parce que tu ne guéris pas d'une phobie d'un
seul coup comme ça... Enfin bref, je reprends l'antenne à
Melbourne...
Fin de matinée,
Melbourne...
Deuxième vol. Des images
de galets et d'une tortue qui viennent. L'esprit auxiliaire dont
parle le bouquin sur le chamanisme que je suis en train de lire.
J'ai maté deux trucs
intéressants. Total Recall nouvelle version et une émission sur la
manipulation mentale. Comment faire croire à quelqu'un d'innocent
qu'il a commis un crime.
Qantas a une meilleure
qualité de services qu'Air France. Jetstar, filiale apparemment Low
coast de Qantas, c'est moins dit par contre.
On attend dans un terminal
un peu pourri, sans réseau wifi et avec des odeurs de kérozène qui
pointent.
Je me suis fait un brin
sodomiser sur un taux de change de 30 dollars dans un bureau, mais
passons. Et on vient de claquer bêtement et hors de prix nos
premiers dix dollars du voyage... Houps, visiblement nous n'allons
pas tarder à embarquer. Je rends l'antenne...
Hobart, deux heures
plus tard.
Coup de foudre dans
l'indolence de l'attente d'Eric qui doit finir sa tournée.
On est bien. Des niaoulis
en face de nous. Et une sorte de paix, de détachement...
J'oublierais presque mon
dos qui hurle (eczéma), mon nez qui goutte, ma gorge qui gratte et
la douleur dans les vertèbres.
Presque.
Puisque je l'écris.
Mais en vivant ma phobie
de l'avion sous le sceau du chamanisme, j'ai dépassé certaines
frontières. Franchement.
Purifié pas encore.
Il faut que j'aille dans
l'eau. Obligé.
Hobart, encore quelques
heures plus tard...
Chez
Eric et Linda. Tranquille. Nous sommes allés à l'ancien sémaphore
qui donne sur un joli petit parc dominant la ville... La lutte ?
Ne pas s'endormir en marchant. Ça ne m'était jamais arrivé.
Les
douleurs ?
Encore
l'épreuve du shaman.
Là,
je vis le fait d'être dépecé. Le psoriasis ou eczéma te fait
vraiment prendre conscience de chaque centimètre carré de ta peau.
Mais
on s'en fout, hein ?
Demain
balade et découverte d'Hobart. Olé.
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