mardi 25 décembre 2012

Jour 9, Port Arthur.

Lever un peu tard, arrivée un peu tard le jour le moins ouvert de l'année.
Surprise, je m'attendais à une ville, je trouve un site.
Déception, en quatre heures, on aura jamais le temps de visiter à fond. Avantage, ça nous permet de faire quelques balades du côté d'Eagleneck pour observer le bord de mer et les falaises.
Les belles images ?
Allez, deux trèfles devant la tour des gardes de Port-Arthur.
Une immense impression de tristesse dans un bâtiment avant que j'apprenne que c'était le lieu de la tuerie de 1996.
La prison de haute sécurité, trop vite expédiée mais une bonne expérience, de voir quelles étaient les nouvelles méthodes pour mater les difficiles. J'ai pu monter sur la chaire du prêcheur dans la chapelle, il y a une sensation d'avoir le bourrichon quand tu te tiens en hauteur devant la foule.
La maison Tentham ou quelque chose du genre. La vie de la famille n'a pas été évidente. Un des membres fut la seule victime dans le grand incendie de 1897 parce qu'il était parti rechercher sa bible dans sa maison en flammes.
La maison du gouverneur. En ruines, mais quel jardin.
L'ancienne minoterie transformée en prison, je ramasse le guide en français de ma femme tombé de l'autre côté des barrières séparant le public des anciennes cellules.
La mer, la mer, immortel océan s'écrasant sur les nombreuses falaises.
Une putain de jetée et de plage près de blowhole.
Une petite balade, trop courte, les pieds dans l'eau.
L'incroyable nombre de touristes asiatiques un 25 décembre.
Un wallaby aperçu sur le chemin piétonnier longeant des falaises sur près de deux kilomètres.
Le léger masque de vapeur ou de brume envahissant l'horizon et la forêt dominant les falaises.
Un déjeuner tardif sur la table réservée au personnel du centre d'accueil de Port-Arthur. J'étais passé par un endroit interdisant qu'on aperçoive les panneaux « réservés au personnel ». Le type qui vient fumer une cigarette est sympa et nous laisse continuer à déjeuner, on est déjà installé après tout.
Un chinois qui au lieu du traditionnel Hi ou Hello ou How are you me lance un « Merry Christmas » quand je lui fais Hi.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire