vendredi 31 juillet 2009

Les beaux bars font les belles rencontres (1)

Je tiens à balancer sur mon blog les vidéos du pestacle.
Le son est pas toujours au rendez vous si on a pas des enceintes en dehors de l'écran plat. Mais voilà...
Y aura une partie mise chaque jour (sauf le lundi) avant mon départ en Australie

A travers un processus de création

23 heures 18, le 30 juillet
Salut Thomas...
Ça fait un p'tit moment que j'ai pas donné de nouvelles. Alors, soit, faisons.
Je suis en vacances depuis une semaine. Pas tout à fait en vacances sur tout puisque chaque jour j'actualise des vidéos sur internet sur des films que j'ai pris dans l'association où je travaille.
Si tu veux par exemple écouter de la musique arabo-andalouse, essaie ce lien :
http://www.youtube.com/watch?v=CxdmB9-UBsc
Alors... Comment est-ce que je passe mes vacances, voire le mois de juillet (qui était moins "débordé" niveau travail il faut le dire) ?
J'essaie de maintenir le contact avec quelques-unes des personnes avec lesquelles j'ai fait du théâtre cette année. C'est bien de s'être fait des copains, voire peut-être des futurs amis... Je n'ai jamais eu l'occasion par le fait que j'ai peu travaillé dans ma vie ou peu fait d'activités en dehors du jeu de rôle de me "socialiser" avec d'autres personnes. Il faut dire qu'en temps normal, je n'aime pas tellement dépenser de l'argent dans les bars et que si c'est parler pour parler, j'aime autant que ça soit avec des filles ou avec des hommes qui aient une sensibilité féminine.
J'ai regardé les quatre premières saisons de Docteur House, parfois 7 ou 8 épisodes en une seule journée. Une bonne série pour le personnage principaux. Une série dont je me fiche un peu en ce qui concerne le fait de résoudre des cas. C'est la forme que j'aime bien dedans. Mais bon, il faut dire que depuis que je vais visiter des malades à l'hôpital, je suis peut-être un peu plus sensible au fond.
J'essaie de me reposer et de retrouver certains sens des priorités. Je sais que je ne pratique pas assez ma spiritualité ou ma recherche intérieure... On a beau aimer voyager, on a beau aimer regarder la télé, lire, tout ça, mais c'est oublier le monde incroyable qu'il y a à l'intérieur de soi quand on arrive à voyager par le simple pouvoir des images mentales.
Je vais devoir préparer dans les dix jours qui suivent plus de trente de mes pages du jour en avance, le roman photo que je fais tous les jours. Ça va me prendre du temps. Ça va être long. J'ai un paquet d'heures de vidéos aussi à monter. Notamment le spectacle qu'on a fait en fin d'années.
Je vais essayer de regarder trois à quatre heures de vidéos chaque jour en anglais, pour me préparer au voyage en Australie. Dans l'idéal, je préférerais avoir l'occasion de regarder de l'anglais sous titré anglais, mais ce n'est pas facile sur la plupart des DVDs.
Je croise aussi les doigts parce que ma femme doit passer un examen samedi. Elle a sans doute des petits calculs (kidney stones) dans les reins, tellement petits qu'elle ne les remarque pas au niveau douleur mais qu'elle a un peu de sang lorsqu'elle va aux toilettes. Une échographie abdominale essaiera néanmoins de voir s'il n'y a pas un problème. Demain matin, elle doit aussi faire un autre test dans un laboratoire pour voir la quantité de sang dans l'urine. Une quantité extrêmement négligeable au premier test... 24 unités seulement là où on s'alarme pour 5000. Mais notre docteur préfère être prudente.
Moi, il semble que la plupart de mes problèmes de santé ne soient que psychosomatiques ou parce que je ne m'écoute pas à l'effort.
Évidemment, dans tout cela, il reste la peur de prendre l'avion. Ben oui. Encore et toujours mais sans prendre l'avion, on ne pourrait pas voyager. Et je préfère, malgré ma peur, être de la race de ceux qui osent que celle de ceux qui préfèrent rester prudents. On a rien sans rien. Un beau voyage vaut bien une petite frayeur. Et qui sait ? Peut-être que je n'aurais quasiment pas peur. Après tout, vu qu'on a failli mourir lors du départ vers le Canada, on se dit qu'il ne peut normalement pas nous arriver grand-chose de pire.
Et puis sinon, j'aimerais bien arriver à rédiger un projet concernant une idée que je fais jouer depuis déjà de nombreux mois qui repose sur des mécanismes de mise en abîme du loisir que j'aime bien. Ça concerne le chiffre 28 même si je n'ai jamais rien eu qui me fasse penser au chiffre 28 avant que ce chiffre ne sorte pour l'idée que j'avais.
J'essaierai de t'envoyer un mail avant de partir, le 13 Août.
Essaie de tenir le cap, d'aller bien et de continuer à bien profiter des plaisirs de la vie.

jeudi 30 juillet 2009

Ceux qui comptaient

Minuit 11, le 30...
- Est-ce que tu as déjà songé à ce que serait ta vie ou comment elle serait traitée si elle était une série télé vision ? Hein ? Assurément tu serais sans doute le personnage principal, mais qui seraient les acteurs secondaires ? Qu'est-ce qui mériterait d'être détaché pour être raconté ? C'est un peu ça, aussi, avec mon histoire des 28 ? Qu'est-ce qui mérite qu'on s'attache à tel ou tel moment ?
Ce soir, nous étions 5 parmi les 11 du groupe du mercredi. 5 seulement. Si un show existait sur nous, aurions-nous été les acteurs principaux parce que les plus présents ?
- Franchement, je n'en sais rien. Tu as apprécié les autres rôles ?
- Oui. Franchement. Je n'ai absolument pas vu passer le temps. Un gros merci donc à Axelle, Cécilia, Johann et Sabine avec qui j'ai passé un bon moment ce soir.
- Ton merci ne serait pas dû aux deux bières que tu as bues ?
- Nan. Ces deux bières sont juste la limite à ne pas franchir pour ne pas dépasser les 0,5 grammes. C'est juste que j'ai l'impression d'avoir passé à peine une demi-heure alors qu'on est resté près de trois heures ensemble. C'est juste qu'il est possible que certains, au théâtre se soient trouvés quelque chose qui ressemble à des bons copains, voire à des amis potentiels.
- La vie est courte, il faut en profiter... Est-ce que les 28 ont la même chance ?
- Non. Leur vie est plus longue. Mais en même temps, quand ils ont chacun 27 autres personnes sur lesquelles ils peuvent compter absolument. Bien plus que des amis. Il leur suffit d'un regard pour les reconnaître. Des amis qu'ils ne pourront jamais trahir. Oh, ils pourront parfois s'engueuler. Mais jamais trahir.
- Est-ce que c'est bien une amitié, comme ça, au premier regard ?
- Et pourquoi pas ? Ce n'est pas une chose acquise de longue date. Mais pourquoi pas ? Si l'amour existe au premier regard... Pourquoi pas l'amitié, hu ?

mercredi 29 juillet 2009

Docteur Docteur

Minuit 53, le 29...
- Rha. Mais je croyais qu'on parlerait surtout des 28...
- Moi aussi.
- Alors pourquoi tu n'en parles pas chaque jour ?
- Parce que c'est ma grosse semaine off. Ma grosse semaine où je "crashe" et où je fais ma merde.
- Une sorte d'ange gardien, comme moi, parle aux 28...
- Dans certains des contextes, ils ont chacun une sorte de totem ou de petite voix, une connexion avec la "Cité". Mais même dans les contextes où c'est le cas, il est très rare qu'ils communiquent avec cette petite voix.
- Mais que pensent-ils que je sois ?
- Tout dépend de leur éducation, de leur regard sur le monde et de leur spiritualité. Reflet supérieur de la psyché, écho d'un "moi" du futur, avatar onirique, âme jumelle, gardien spirituel, ange, démon, totem, chimère de l'esprit permettant au cerveau de supporter certaines conditions, schizophrénie, pièce spirituelle d'un esprit avatar de groupe, simple jeu de l'esprit jeté sur le papier...
- Wow. Et que veut-dire docteur docteur alors ?
- Nous sommes allés à deux chez le docteur. Moi, c'est comme d'habitude, je connais les maux que je m'inflige... J'ai la gorge qui gratte à cause de mes reflux, du piment, des graines ou des boissons chaudes. J'ai mal au dos parce que je pousse trop à la gym. J'ai mal à l'oeil parce que je suis sans doute obligé de forcer trop sur le valide. Je fais des crises d'angoisse parfois terribles associées à mes reflux. Mais ma femme, elle, qui ne devrait avoir rien d'autre qu'une fatigue liée au stress se retrouve avec plusieurs examens programmés du fait qu'on ait trouvé du sang dans son urine et qu'elle ait perdu un peu de poids. A quelques jours de partir en Australie. C'est moyennement cool. Même si on partira de toutes les manières.
- Tu as mal à l'épaule, là ?
- Comment tu le sais ?
- Je sais tout de ce que tu ressens au moment où tu écris. Quand tu écris, tu ouvres un pont vers un univers où nombre de choses sont possibles. Bien plus que lorsque tu oublies de le faire. Et je vois aussi que certains de tes maux sont uniquement "somatisme".
- Il est assez difficile de plus somatiser que moi pensait Françoise. Je suis très doué pour marquer sur mon corps le moindre problème ou pour m'infliger des souffrances quand la psyché est de travers. Je suis aussi incroyablement capable parfois de détachement. Le temps que ma femme parlait avec le docteur, je me déplaçais mon champ de perception en me demandant quel serait le diagnostic si on était des patients dans "Docteur House". Mais le fait d'avoir vu aujourd'hui sept épisodes (et peut-être un huitième ou un neuvième) tout à l'heure a sans doute pu joué.
- Tu es inquiet pour ta femme ?
- Il vaut mieux éviter à plein régime. Pas la peine d'être deux. Et certains de mes maux du moment en disent long sur le fait que mon p'tit corps, il réagit.
- Et tu ne pourrais pas la soigner ?
- Si, pour certaines choses, dès que je me serai totalement soigné.

mardi 28 juillet 2009

Docteur House

Minuit 39, le 28...
Si des personnages de séries télé étaient transposés dans "les 28", qui mériterait de l'être ?
Docteur House, éventuellement. Mais avec forcément un pouvoir en plus. Je mettrais bien un House avec la responsabilité d'être un "oracle".
John Smith DeadZone
John Doe de John Doe... Oui, lui, il mériterait particulièrement bien.Il y aurait aussi Chance Harper, le type qui reçoit le journal du lendemain, Locke de Lost, l'héroïne de Lost, plusieurs des personnages de Heroes ou de 4400, le gamin et le shérif d'American Gothic.
Rendons hommage à 4400 d'ailleurs, non pas pour l'idée de gens transformés par un pouvoir et un changement, parce que les 28 ont bien plus de pouvoirs et de possibilités d'avoir été changés. Mais simplement pour l'idée d'un titre avec un chiffre. 28, ça fait plus court directement.
Ceci dit, je réfléchis à des personnages de séries télés et je nomme cet article Docteur House. Docteur House parce que je suis en train de tous les voir en ce moment. Mais si je devais retenir seulement 7 personnages par exemple, dans toutes les séries que j'ai vues. Lesquels je sortirais du lot ? Lesquels j'aimerais bien jouer ou faire jouer ?
Et là... Ben John Smith, John Doe, Le type qui reçoit le journal du lendemain, Cameron dans docteur House (ou House), le leader dans 4400, Nathan Petrelli dans Heroes et Locke... Une seule femme. Mais qu'est-ce que vous voulez, les rôles des mecs sont souvent plus riches.
Mais il y a tellement d'autres rôles intéressants (sans pouvoir).
C'est juste qu'on ne peut pas être un 28 si on ne possède pas un pouvoir ou un putain de talent.
- On a le droit à des putains de défauts aussi ?
- Oui, bien sûr. A quoi sert le talent et les pouvoirs, sans une faille pour faire douter ?
Bon, c'est pas tout ça, mais j'ai encore le temps de deux Docteur House avant de me coucher.

lundi 27 juillet 2009

Le retour de Sonia

2 heures 41, le 27...
- Est-ce que je t'ai manqué ?

- Non.
- Tu es sûr ?
- Oui. Et d'ailleurs, je dois te dire. Les vingt-huit ne seront pas forcément quotidien.
- Ah ? Et pourquoi ça ?
- Parce que je ne pourrai pas créer chaque jour de la semaine. Le reste du temps, il faudra bien parler d'autres choses, de moi.
- Mais en rajoutant quelque chose à propos des vingt-huit...
- Pourquoi pas.
- Du genre, je poserais une question et tu me répondrais ?
- Ouais, du genre.
- Y a-t-il autant de femmes que d'hommes dans les 28 ?
- Ca dépend des mondes dans lesquels ils évoluent, ça dépend de qui ils sont. Dans certains cas, tu sais, être homme ou être femme ne veut plus rien dire.
- Ah ?
- Ben bien sûr. Quand tu n'es que pur esprit comme toi.
- Et ce week-end, t'as fait jouer tes 28 ?
- Non, j'étais joueur. Avec un rôle que j'apprécie bien. Mais me voilà à devoir incarner deux personnages prisonniers d'une sorte de malédiction. Quand l'un est là, l'autre disparait. Ils sont jumeaux, ils s'aiment (en tout bien, tout honneur, hein) mais doivent se partager le temps pendant lequel ils vivent. Et l'un, et l'autre sont prêts à se sacrifier pour l'autre... Ceci dit, ce qui arrive à mon personnage demi-nain demi-elfe milicien ou elfe apprentie-sorcière est du genre à pouvoir arriver aux 28... Il y a un juste retour des choses hé hé hé...

samedi 25 juillet 2009

Peut-être...

12 heures 07, le 25...

Ecrit en réponse à toi, mais qui rejoint le blog :) Pas de raison de ne mettre que des lettres que je fais à mon pote Thomas Gregory.

Une réponse d'un oracle artiste à une future ombre en quête concernant le fait qu'il y ait beaucoup de lui dans sa création...
Non mais tu sais, je crois parfois au fait d'explorer l'âme de l'artiste.
Je suis assez fasciné par le principe de pouvoir manifester ses désirs et ses fantasmes. En faisant ces pages, il y a une notion légère d'introspection mais surtout de rebondir sur ce que je vais commencer à écrire autour des mes connards de 28...
On parle bien d'une sorte de mise en abime de certaines choses.
Le seul endroit où les fantasmes sont manifestés lorsqu'on est pas fous et peuvent tendre au "vrai", ce sont ces rêves quasiment "cristal" où tu ne sais plus que tu rêves et vis des choses vraiment étranges.
Des rêves trop rares.
Sauf, sauf, sauf... En jeu de rôle.
Maintenant imagine faire jouer et s'occuper principalement de 28 individus, destinés peut-être à n'être plus que 14, puis 7, puis éventuellement 4, puis 2, puis 1 seul, chacun maître unique de certains de ses fantasmes, chacun maître quasiment unique de la manière dont il évolue dans le monde qu'il se sera choisi.
Maître d'un univers.
Peut-être enfermé dans un caisson pendant un voyage hyperspatial et essayant d'échapper au virus qui corrode sa réalité virtuelle.
Peut-être fou perdu dans un asile.
Peut-être Dieu oublié.
Peut-être morceau d'un Dieu ayant fait des enfants.
Peut-être Ange ou Démon venu d'ailleurs pour connaître l'ascension dans le monde réel.
Peut-être simple individu capable de déchirer le voile de la Réalité et de devenir la somme des espoirs et des aspirations de millions d'autres.
Peut-être instrument involontaire d'une invasion.
Peut-être élu par les lois du hasard et de la nécessité qui se sont arrêtées sur un nombre parfait : 28 = 14 + 7 + 4 + 2 + 1... Ils ne sont pas nombreux les nombres parfaits.
Peut-être seuls individus à pouvoir posséder la somme de tous les pouvoirs existant dans les réalités connues...
Peut-être seuls être seuls êtres vrais dans une contrée des songes.
Peut-être uniques gardiens de la "Cité", cet endroit mythique né on ne sait quand, lorsqu'une civilisation décida peut-être de se réunir pour une première fois et qui accueille la connaissance et le savoir de tous les hommes à travers tous les fils des x dimensions existantes.
Peut-être plusieurs des choses cités plus-haut à la fois et bien d'autres encore...
Loin, très loin, dans les brumes fuligineuses de la contrée des trois fois bénis, un homme au visage hâve, aux yeux laiteux et à la démarche trainante, lève sa canne vers la lune orange et crie :
- Quand viendront-ils ? Quand viendront-ils ? Ca fait des mois et des mois que j'ai quitté la Cité. Il n'y a plus de gardiens, là-bas, il n'y a plus de Gardien.

Le vent chasse la brume, la lune se dessine plus claire dans le ciel.
Un frisson parcourt le vieil homme à l'âge oublié. Il frappe le sol de sa canne. Une onde, écho de sa colère apparait et se propage à quelque pas autour de lui... Sur le sol de roches et de pierres lavés par l'ire de l'ancien, des mousses, des herbes, des buissons et trois arbres apparaissent, des arbres si grands qu'ils cachent la lune en quelques battements de cœur. Un chêne, un cerisier et un palétuvier.
Le vieil homme, le souffle étrangement court, pose sa main sur le chêne. Il sent la sève monter, monter, monter. Il sent les racines s'étendre, s'étendre, s'étendre et prendre naissance dans la Cité. Il pousse un soupir et s'assied protégé de la lueur de la lune, de toutes les lunes, de tous les regards des sages et des prophètes qui voudraient se tourner vers lui. Il verse, enfin, une larme car il se souvient qu'il est toujours dans la Cité, qu'il est toujours le Gardien et qu'il ne pourra échapper à son rôle que lorsque d'autres monteront enfin ici à la croisée de la lueur de toutes les lunes ayant déjà existé.

Hadopi 2

Dédicace à Jules. Qui est l'internaute en question.

vendredi 24 juillet 2009

Genèse

Minuit 17, le 24
Lorsque l'homme ouvrit les yeux, il se demanda une seule chose :
- Qui suis-je ?
Lorsque l'homme sentit la première bouffée d'air rentrer dans ses poumons, il pensa :
- Je suis incarné, je suis chair, je suis matière.
Lorsque l'homme constata qu'il était un homme, il se dit :
- Ça sera plus facile.
Lorsque l'homme entendit la voix, elle lui dit :
- Bonjour.
Lorsque l'homme voulut répondre à la voix, il répondit :
- Qui je suis ?
Et c'est à ce moment là que femmes et hommes en blanc pénétrèrent dans la chambre de l'homme pour se précipiter à son chevet.
- Monsieur Smith, monsieur Smith, comment-allez vous ?
"Comment allez-vous... comment allez-vous... comment répondre à ça " pensa l'homme alors qu'il venait de revenir de la mort.
Et puis l'homme eut un vertige et se rendormit. Peut-être seulement venait-il de faire un mauvais rêve, un drôle de rêve, comme tous les rêves qui existaient avant et dont il ne se souvenait pas bien...
Tous les rêves...


- C'est comme ça que commence ton nouveau journal alors ?
- Oui, gardien.
- T'es sûr que tu ne veux pas m'appeler Ange ?
- Non, Ange, c'est moi.
- Tu as fait quoi aujourd'hui ?
- Essayer de devenir un Ange.
- Tu vas y arriver ?
- Oui, dès que je me serai endormi.

jeudi 23 juillet 2009

Last day

23 heures 01, le 22...
- T'as été malade aujourd'hui ou quoi ?
- Ah peut-être la chaleur qu'est-ce que tu veux. Ou le coup de blues à arrêter le blog de mon chaton. J'ai effectivement un peu la tête dans le pâté. Et puis il y a aussi ces oripeaux à jeter. Encore trouver des moyens d'aller mieux. Po facile.
- Tu vas y arriver ?
- On en reparle tout à l'heure ? C'est tout à l'heure que le journal s'achève.
Tiens, je te livre un dernier truc, finalement...
Ce que j'aimerais dans de la SF / Anticipation.
Pour moi, il faut :
- Des aliens pas mal humanoïdes (avec une origine liée à des protoraces ou à des mythes incarnés par les "créateurs").
- D'autres aliens pas humanoïdes.
- Quelques vestiges des anciens (toujours en vie ou dans un autre état de conscience).
- Des mystères des origines.
- Des portes des étoiles et des vaisseaux spatiaux.
- Du voyage dimensionnel ou temporel par accident (pourquoi le voyage ne serait que dans une sorte d'hyper espace).
- Du voyage qui ne serait pas par accident.
- De l'exploration de nouvelles planètes et des artefacts du passé.
- De la mystique qui ne domine pas toute la galaxie mais qui restera proche de l'idée de la Force.
- De la transhumanité (c'est à dire les thématiques développées par
- De la diplomatie.
- Diverses factions : quelques systèmes tenus par des nobles, un conglomérat tenu par un empereur, des mégacorpos, une flotte, une zone où règne effectivement la paix grâce à une mystique ou une élévation sociale d'un peuple plus évolué.
- des éventuelles menaces qui sont potentielles.
- Une menace ou deux bien identifiées.
- L'éveil d'autres formes de conscience à partir du silicone (robots IA)
- Un truc qui fasse que les pjs possèdent quelque chose en eux qui fasse la différence. Un marqueur génétique sensé s'activer à l'apparition d'une des nouvelles menaces.
- Des mutants, ah ah ah... Mais carrément avec la thématique du super héros rajoutée dedans. Les pjs incarnant ces mutants avec le marqueur génétique.


Vers le futur et au-delà
1 heure 39, le 23

- Ca y est, c'est fini ?
- Ouais. Mais regarde. J'ai appris des trucs avec toi.
- Quoi ?
- A retrouver un job, à essayer de soigner mes problèmes de bouffe, à essayer de temporiser mes crises d'angoisse, à choper d'autres virus comme celui de la vidéo ou du théâtre, à essayer de donner du sang neuf là où je travaille, à en apprendre encore plus sur moi quand je vais à l'hôpital, à sauver ce fichu Horus, à me passer le plus que je peux de mes lunettes de soleil, à explorer un jeu que je voulais explorer depuis longtemps et à avoir envie de retourner à l'écriture et à reprendre en jeu la science fiction.
- Rien sur l'aspect mystique ?
- Non, je pense que pour l'aspect mystique, on va essayer de faire en sorte que ça soit le prochain journal. Même si ça sera en partie un nouveau virus pour compenser le fait que j'ai besoin de consommer des trucs, que je ne sais très souvent pas m'arrêter.
- C'est la spiritualité qui te manque, c'est ça ?
- Maintenant, je crois que c'est presque uniquement ça et le fait de reprendre le chemin de la création sur une voie qui serait aussi celle de l'écrit.
- Tes pages du jour, c'est pas de l'écrit ?
- Ouais, mais j'ai envie de nouvelles ou de scénariser certains des trucs vidéos. Et il faut définitivement que je rédige les 28...
- Les 28, ça va être le titre de ton prochain journal ?
- Ca serait sympa.
- Mais tu serais quoi là-dedans dans ce que tu écrirais ?
- L'avatar de groupe, je suppose. Certainement pas l'oracle ou l'ombre. Ni l'un d'entre-eux.
- Mais comment tu pourrais parler alors de nous ou du quotidien ? Et quelle serait ma place à moi ?
- Tu serais le gardien de la Cité. Ou la gardienne. La Cité des singes, des songes, des sages... Et puis bon, on dira de toutes les manières que rien n'empêchera d'avoir une partie plus romancée de temps en temps et de raconter la semaine de temps à autre. Ou alors de romancer cette rencontre avec la création...
- C'est à dire...
- De continuer à parler à quelqu'un, à toi, par exemple, de tout ce que je vis ou rêve. Et particulièrement des rêves concernant les 28.
- Mais t'en fais pas. Tu n'as même pas eu d'obsession pour ce nombre avant de le prendre au hasard pour un projet de jeu de rôle.
- Imaginer, c'est rêver. Et vice versa, je sais. Mais imaginer c'est vraiment rêver. Ecrire, c'est aussi un peu rêver. Se raconter, c'est donner à l'autre le moyen de se former des images mentales sur une construction qui n'est pas totalement la réalité. Il n'y aura pas forcément de grand changement de ton entre ce que je vis et ce que j'imaginerai. Je ne suis pas aussi réel que lorsque je vis quand j'écris.
- Tu peux parfois être plus réel.
- Parfois seulement. Le plus souvent, je ne suis qu'un ombre dans la caverne de ce foutu Platon. Allez Sonia. Ce fut un plaisir. Car j'ai aussi expérimenté plus de moments de bonheur, je crois, cette année que ce que j'avais vécu jusqu'à présent. J'arrive à ressentir ces moments, voire même parfois à les provoquer... C'est finalement pas très compliqué d'être heureux, même avec ses cicatrices.
- Tu m'appelleras toujours Sonia ?
- Non, je pense que tu seras Gardien. Gardien, oui. Ca t'iras bien.
- Et pourquoi pas Ange ?
- Non. Parce que ça ne sera pas mon rôle d'être gardien.
- Et toi, tu seras Ange alors ?
- Et démon, et chevalier, et shaman, et poète, et le reste...
- Bon ben... Bon nouveau journal alors...
- Ouais... Bon nouveau journal à toi aussi.

mercredi 22 juillet 2009

Et ce boulot encore et encore ?

2 heures 08, le 22
- Tu vas m'écrire quelque chose, hein, demain ?
- Ouais, t'en fais pas.
- Et là, qu'est-ce que tu avais de peu d'important à dire ?
- Que vu le temps que ça me prend de faire les vidéos, je pense que j'ai éventuellement à discuter à la rentrée du fait que je ne devrais pas avoir 2 semaines à rattraper mais un peu moins. Mais en même temps, quelle vitrine pour l'association si les liens sont donnés sur une mailing list. Je vais faire un fichier avec les liens vidéos et ce qu'il y a dedans. Ca sera facile à continuer à faire vivre.
- Où il est Horus ?
- Comme tous les soirs. Il prend ses aises dans le canapé. Mais il sera bientôt trop gros pour le faire. Il reviendra peut-être alors sur les genoux. Pitin, ch'uis amoureux de ce chaton, mayrdeuuu.

mardi 21 juillet 2009

Et ça continue encore et encore ?

3 heures 47, le 21
Entre des rêves qui s'étendent maintenant à une cité, toujours avec risque qu'un building soit détruit, une après-midi passée en partie à l'hôpital et pour beaucoup avec une dame qui n'a pas pas de famille, une fin d'après-midi à travailler à la maison pour El Qantara et une soirée consacrée à matter une mini-série, une série et un film français, sans compter le travail vidéo d'puis une heure et demie mais pour moi ainsi qu'une analyse graphologique un peu à la con. Pas le temps d'écrire ici avant.
- Mais tu pourrais reprendre la plume demain dans la journée, si tu veux.
- Houuu pas con. Et ce d'autant plus que j'aurais aimé faire la pub pour ce que j'ai mis en ligne... Alors, sur Facebook, il suffira de chercher El Qantara et sur youtube et dailymotion elqantara18. Oui, 18, y a des gens qui ont déjà pris El Qantara tel quel.
Allez, pouf : http://www.youtube.com/watch?v=CxdmB9-UBsc

lundi 20 juillet 2009

Du petit au plus grand...

Midi 09, le 19...
Houu, on passe d'un changement éventuel d'appartement à une sorte de grand bâtiment un peu désert. Dedans, il y a Yacine, mon patron. Je dois un peu finir des trucs pour lui, il y a la fin d'une réunion, la nécessité de descendre le grand escalier central, le fait qu'il y ait sans doute une sorte de présence qui habite l'endroit. Il y a ce chien, enfermé dans l'entrée, qui n'a pas le droit de sortir de peur qu'il attrape une maladie qui tue les chiens. Je peux le caresser ce pauvre chien. Il y a l'évacuation du bâtiment dont l'aspect extérieur a changé pour devenir un hôpital. Une petite vieille qui reste à la porte d'entrée, à l'extérieur et l'explosion du bâtiment. Une explosion ressentie à l'avance. Il y a aussi le fait que je flotte un peu au-dessus des gens ou de la foule. Souvent quand je fais cela, je reste surpris que les personnes ne remarquent pas ce don. Mais les gens n'ont pas forcément le temps et là je crois quand même observer quelques regards. Je sens bien que j'ai sans doute envie de devenir un magicien, d'apporter à nouveau sans doute une sorte de lumière dans une ville où les gens ne se contentent plus que de vivre machinalement.
- Les rêves en disent long sur les aspirations et les espoirs.
- J'espère continuer à rêver que je vole, que je dépasse le stade de léviter à un mètre du sol.
- Voleeeeeeeer plus haut...
- Dans un monde où existent la possibilité pour de plus en plus de gens de regarder plus haut, d'élever le regard et de ne pas avoir peur de devenir des ombres dans une cité fantôme.
- Tu avais peur dans le rêve ?
- Je n'ai pas souvent peur dans les rêves. J'étais triste pour cette femme qui allait exploser devant mes yeux. Mais elle était vieille et un peu con à rester à téléphoner devant un bâtiment qui était évacué. Elle ne savait peut-être pas qu'il y avait une bombe. Flash de lumière blanche. Un peu comme celui qui m'a surpris à la télé dans l'attentat en Indonésie récemment. La vidéo de la caméra de surveillance.
- Exploser plus fooooooort.
- Et rejoindre les étoiles.

Horus Jour 26

Chat d'alcoolique, pas chat alcoolique, hein, je tiens à le préciser...

dimanche 19 juillet 2009

Horus Jour 25

Je vais bien, tout va bien...

Déménager.

2 heures 45, le 19...
Un appartement dans un quartier délabré d'un centre-ville américain, canadien ou australien. Un peu petit mais bien. J'hésite à le prendre parce que jamais tous mes bouquins ne vont tenir dedans.
J'hésite aussi à cause de la spéculation. Certes les rues en bas sont dangereuses mais je suis pour que les p'tits commerces restent et que ceux qui voulaient le faire puissent aussi séjourner aussi longtemps que possible dans ce quartier.
Mais quelqu'un me dit, l'agent immobilier sans doute, que toute la rue sera rasée, que tout sera reconstruit en neuf et que ça vaudra le coup d'avoir accepté d'emménager quelques mois dans la zone. Un excellent investissement, vraiment. Je ne me sens pas rassuré par l'excellence des propos. Je n'aime pas cette idée de foutre en l'air les gueux pour faire venir les riches et les puissants.
Mais passons.
Le rêve a des clés qui parle d'un déménagement dans la tête, de savoir accepter de se débarrasser de certaines choses. Il parle aussi du changement. Mon nouvel appart sera mieux et moins délabré, plus dans le monde. Mon bureau sera dans un coin, sous un escalier. Hum... Ou est. C'est difficile d'expliquer les images que ce rêve éveille en moi. Mais il est clair que le déménagement était d'ordre psychique. A quelques jours de l'anniversaire que je me suis choisi et de la fin de ce journal.
Je vais voir de quoi je rêve, tiens, ce soir...

samedi 18 juillet 2009

Ouf...

4 heures 21, le 18...
Je devrais être en vacances. Je devrais. Mais je ne le suis pas. Ca fait un peu bizarre d'avoir à travailler de chez soi. Je préfère largement je dirai d'ailleurs. Mais ça fait bizarre. Parfum des vacances sans que ça ne le soit. En même temps, ce n'est pas une mauvaise manière de passer un mois de juillet. C'est juste que j'aurais aimé avoir six semaines comme je croyais que c'était le cas dans la convention collective.
La semaine prochaine, en tout cas, va être blindée en ce qui concerne les projets vidéos. Le théâtre et le boulot à mettre en ligne et puis aussi l'Italie.
- Bon courage camarade...
- Bon courage surtout parce que je n'ai pas idée du temps que ça va me prendre. Mais ça va : c'est quelque chose que j'adore faire de toutes les manières.
- Et c'est tout ?
- Non, je voulais aussi te parler d'Horus. Gros soulagement. Sa visite chez le véto a prouvé qu'il était séronégatif. Et les résultats de sa dernière visite ont encore surpris le véto qui a été surpris de voir le poids que faisait Horus, sa température et le fait qu'il ait pu récupérer.
- Tu crois encore que tu as sauvé ton chat en le magnétisant ?
- Je crois au magnétisme et qu'il serait mort, en effet, si on ne s'était pas occupé à fond de lui et si je n'avais pas passé une foutue nuit avec lui.
- C'est beau si c'est un film.
- C'est beau aussi si ça ne l'est pas.

vendredi 17 juillet 2009

Orage

Minuit cinq...
Oh tiens, on se rapproche de la fin de ce journal et de mon deuxième anniversaire.
- Et alors ? Pourquoi Orage ?
- Parce qu'il pleut dehors.
- Rien d'autre ?
- Si les derniers oripeaux vont être jetés. Et je pense qu'ensuite je vais écrire.
- Libre ?
- On est jamais libre. Eclairé, plutôt.
- Pourquoi est-ce que tu ne vas pas danser sous l'orage ?
- Parce que je suis con, certes, mais j'ai mes limites. Oh bon sang. J'ai encore rêvé du théâtre. Ce sont des scènes que je dois écrire. Absolument.
- Je pourrai rester pour le prochain journal ?
- Je me serais bien adressé à Thomas Gregory.
- Ouais, mais ça t'empêches pas de continuer à me parler, non ?
- Non, c'est vrai, ça empêche pas. Mais peut-être un peu moins souvent.

jeudi 16 juillet 2009

Ceux qui étaient venus...

2 heures 25, le 16...
Merci à Johann, Philippe, Caroline, Sabine et Cécilia pour être passés. Il manquait Charline, Marie, Alexandre et Axelle. Mais j'ai eu l'impression d'avoir le noyau dur du groupe du mercredi. C'était sympa cette soirée binouze et visionnage. C'était bizarre aussi que le fichier de 4,29 GO ne se transfère pas sur clé USB ou disque dur externe. J'ai dû en urgences transférer le fichier en format plus léger et puis aussi graver des DVDs. Tout le monde est au moins reparti avec quelque chose, sauf la pauvre Cécilia qui n'a plus de PC. Cela dit, il faut que je lui file un DVD la prochaine fois qu'on se voit et qu'on rediscute de cette possibilité d'aller une fois avec moi visiter les malades à l'hôpital.
Une autre chose touchante dans la soirée, la capacité de certains à se livrer. Quand on se livre, c'est qu'on n'est pas avec de simples connaissances, ça confère un statut un peu plus privilégié. Statut qui pourrait se comprendre quand je vois que j'ai rêvé par exemple de Cécilia (je passe des détails flous) dans un zoo de nuit. Nous étions les derniers d'un groupe, on était un peu isolés et il y avait un animal qui voulait sortir d'un marais. Il y avait pas mal d'eau dans ce rêve d'ailleurs.
- Et les examens de ta femme ?
- Je sais pas. J'ai regardé les moyennes normales pour ce genre de test qu'elle a passé et il me semble qu'elle nickel. Il y a fort à parier que sa perte temporaire de poids et sa fatigue soient seulement dus aux stress au boulot. Une année très dure. Une affliction d'origine psychosomatique à tous les coups. Mais bref. Elle était fatiguée, si tu veux, mais elle a tenu le coup alors qu'il y avait du monde et des personnes intéressantes. C'est ça aussi la vie, se nourrir de l'énergie créée parce qu'on est plusieurs. C'est vraiment important, à mon avis qu'on tente de garder le contact... Ca serait con de laisser échapper des personnes qui pourraient compter.

mercredi 15 juillet 2009

Rendez-vous manqué...

4 heures 02, le 15...
Rha, j'ai fait exprès de traîner pour pouvoir me coucher à 4 heures 20 avec ma femme qui aurait dû se réveiller à cette heure là pour boire un verre d'eau afin de faire des examens d'urine demain.
Mais le réveil a sonné 20 minutes plus tôt. Et là, elle n'arrive pas à se recoucher... Je me dépçche, donc... Adios, rapidos.

mardi 14 juillet 2009

Les photos...

4 heures 06, le 14 juillet...
Les images parlent souvent plus que les mots.
Le lien vachement bien vers les photos du spectacle que nous avons fait.
http://maleluka.over-blog.com/album-1419700.html
Ca fait quelque chose d'se voir comme ça, cong.

lundi 13 juillet 2009

Docteur House.

2 heures 41, le 13 juillet.
Houuu. Je viens d'en voir 5 d'affilée et je sens que je suis parti pour un dernier.
En ne faisant rien d'autre qu'en voir trois autres demain matin, je pourrais rendre la première saison à Bruno.
- T'aimes bien ça, toi ?
- J'ai eu du mal à m'y mettre. Mais la série commence à bien décoller vers le milieu de la première saison. Et ça fait pas de mal de se farder plein de trucs en anglais avant de partir en Australie. Donc, oui. J'arrive à les voir. Pas de problème. Même si comme d'hab, j'ai jamais de chance avec mon personnage préféré. Bonne nuit mon petit.
- Pfff, je ne suis pas petit.
- Rha, je ne le sais que trop.

dimanche 12 juillet 2009

Rester là.

3 heures, le 12...
Bon, ben je n'ai pas bougé sur Parthenay.
Mais en même temps, si je n'y vais pas, c'est le prix de ma prochaine commande jeu de rôles.
En plus je m'économise 8 heures de trajet, ce qui est bon pour mon oeil.
Et surtout, on ne perturbe pas Horus et je peux faire ma merde une après-midi.
De fait, j'ai aussi pu faire jouer cette aprem Bruno et Hervé à un scénario surlequel j'ai brodé des trucs...
Pouf, d'ailleurs voilà mes impressions de partie.
Or donc, jusqu'à présent j'avais une couche horizontale de mondes (6 shadowrun parallèles, chacun d'entre eux étant connectés à certains mondes dans les "métaplans" en l'occurence Qin, Aberrant, Earthdawn, Mage, Fading Sun et Torg) et une couche verticale (6 mondes comprenant Torg, Monde des Ténèbres, Shadowrun, Appel de Cthulhu, un étrange occulte contemporain et Godsend Agenda). J'ai fini par relier le tout en rajoutant un truc principal qui me manquait : de la SF qui tache (soit Shatterzone) et en reliant cette aprem un pj de la couche horizontale avec un pj de la couche verticale. Parmi les 28 personnages de la couche horizontale, il y en a 7 qui se sont détachés et sont les "ancres" de 7 univers. C'est ce qui commence à arriver dans la couche verticale. Qui sera l'ancre de quel monde ? Ca... Surtout que tout ce que vivent les pjs n'est peut-être qu'un sale délire virtuel qui a mal tourné pendant un voyage hyperspatial vers la "shatterzone". Un virus ayant mélangé plusieurs programmes de jeux. A moins que c'est ce que quelqu'un ne veuille faire croire aux pjs. Mais bref. Donc, j'ai fait jouer un scénario du supplément Queenswrath en rajoutant plusieurs intrigues, dont une personnelle impliquant les pjs (sauver sa fille qu'il n'a jamais connue pour l'un et découvrir un objet vraiment du passé elfique pour l'autre - les elfes de Torg étant en fait à l'origine originaires des étoiles, mais chut, même la plupart des elfes l'ignorent à Torg). Les pjs ont été assez héroïques dans la manière de se débarrasser de tous les problèmes. Parce que si dans un jeu classique, tu buttes les méchants, basta. Pas à Torg. A torg, là, dans le scénario :Tu buttes la grosse menace sournoise discrètement, tu t'en vantes après pour redonner l'espoir, tu dévoiles le faux sorcier devant ses fidèles pour le pousser à la faute (et ce sont les fidèles déçus qui massacrent le méchant), tu dévoiles un complot contre un clan écossais qui allait être forcé de partir en guerre contre la lumière, mais tu manipules les membres du dit clan pour qu'ils continuent à faire les sous marins en zone ténèbre (sinon ils seraient massacrés) et préservent une sorte de neutralité tout en étant les gardiens d'un site sauvé par les pjs et maintenant extrêmement sacré. Tu te vantes ensuite de certains de tes exploits mais pas de tous, ceux qui doivent rester en sous-marins, on ne peut pas faire savoir à tous dans un premier temps qu'ils sont de la lumière, sinon c'est la mort. Et puis tu te prépares à frémir quand le passage sur l'île sacré et l'objet de connexion de la fille du pj seront accordés (et retrouvé pour le dernier) ce qui ouvrira un portail vers... Vers quel monde ? Hein ? Surprise surprise pour mes joueurs. Soit Shatterzone, soit Warhammer... Je verrai selon les envies de la majorité de faire la campagne du duché des damnés ou de goûter un moment à de la SF FireFly like avec manipulation grave d'un savant fou de la race la plus avancée du consortium sur un groupe d'individus dotés de pouvoirs un peu étranges et recherche de ce qui causa dans le passé la création de la Shatterzone. Une légende parle du sacrifice de 28 princes des étoiles. Mais on peut jamais se fier aux elfes pour les légendes si anciennes qu'il semble impossible qu'elles puissent avoir le moindre fond de vérité.

samedi 11 juillet 2009

Encore une s'maine à tirer.

2 heures 47, le 11
Mais là, sans déconner, je vais rester la plupart du temps chez moi pour encoder et retravailler des vidéos.
En considérant que je me suis rajouté presque l'équivalent d'une semaine de travail du fait des rencontres El Qantara et en ne comptant pas des semaines parfois raccourcies, pas de problème, je suis certainement à près de 6 semaines de congés à prendre. Reste deux semaines à caser que je pourrai rattraper pendant les vacances. Ou pas. Parce que si je m'engage dans la voie de la vidéo et de faire de la pub pour l'association, forcément, je vais avoir des heures qui ne seront jamais comptées.
Donc, bref, l'un dans l'autre, hein.
J'ai aussi manqué d'être un peu gêné par le côté coincé, assez psychorigide d'un des membres d'Aylbacin. Mais je reviendrai là-dessus une autre fois. Ca me ferait parler de ma détestation absolue de l'inculture crasse qui mène à des abberrations sur la manière de considérer les femmes.
Ah oui. Et puis finalement, j'ai bien choppé une cuite hier soir.
Ca fait pas de mal de temps en temps mais je vais me refuser de boire de l'alcool pendant quelques jours là, voire plus.
Des dioux.

vendredi 10 juillet 2009

Coin coin

2 heures 24...
Un marsala, deux verres de rouges, deux ou trois verres de rosé pétillant, un irish coffee, un cognac, un kwat (33 cl à 9 degrés) et pouf... C'est pas la cuite mais je crois que je n'ai jamais été aussi chaud d'puis des années.
Vive la réunion de fin d'année pitin.
J'ai appris la mort de la soeur et du frère de deux des personnes avec qui je fais du théâtre. Mais j'ai appris aussi que j'avais formé un lien bien plus fort que ce que je croyais avec les gens du mercredi. Lien que j'espère voir durer.
Olé.
C'est important. Très important.

jeudi 9 juillet 2009

Travail

2 heures 12, le 9
- T'es fatigué ?
- A un peu rien foutre, oui. Au travail, sans les enfants à aider, y a des heures creuses. Heureusement qu'on m'a confié des trucs à filmer. Je sais toujours pas, par contre, si je bosse la semaine prochaine mais je trouverais raisonnable que ça ne soit pas le cas ou que ça soit seulement que de chez moi, le temps d'encoder des vidéos et d'en extraire des morceaux.
- A moins que vous n'ayez des enveloppes à envoyer.
- A moins, oui... Mais bon, je ne proteste pas. De toutes les manières, pas que le boulot ait été mortellement difficile (à part parfois au CEL), juste que bon, ça fait du bien d'être en vacances ou d'avoir le parfum un peu avant l'heure. Et à l'occase, vachement bien de toutes les manières ce que j'ai filmé pour l'association. Les stages proposés au début de l'été sont assez super. Je reste assez envouté par la musique arabo-andalouse qui a des accents un peu mystiques et par la danse hip-hop qui est un putain de travail malgré tout.
- Tu lis quoi en ce moment ?
- Peut-être des trucs que je ferai jouer un jour en SF. Un jeu sorti chez mon éditeur fétiche de l'époque qui faisait StarWars. Ils ont mis dans ce jeu tout le côté cyberpunk, crade, noir et sueur qu'ils n'avaient pas pu mettre dans StarWars. Ca permet de faire du FireFly (un truc qu'apprécierait ma femme et d'avoir des scénarios avec des personnages relativement gris - pour une fois, tiens). Ca me permet aussi de faire le futur d'un ou deux de mes jdrs et de rajouter mes éléments persos dedans, la composante "mutant" étant inexistante ou presque, tout comme la composante "magie" étant absente alors que la composante "psionique" reste hyper rare.

mercredi 8 juillet 2009

Disparition...

2 heures 22, le 8
- Ca te ferait quoi si ta femme n'était plus là ?
- Pas facile comme question mais c'est une question que je me pose si je dois faire un truc sur la gestion du deuil. Il faut être capable d'essayer de se regarder ou de se projeter dans la même situation.
- Grosse période de déprime ?
- Peut-être encore plus à la disparition des choses que nous avons eues ensemble : les chats par exemple. Une fois la bête qui était là pour nous deux disparue, huuuu. Pas simple. Sinon, j'imagine bien le noir un moment, un hommage absolu en écrivant des chroniques de Giulia Carter pour Shadowrun ou en reprenant les souvenirs de vacances que je n'ai jamais passés sur PC. Une fuite dans le jeu de rôle serait difficile, c'est avec ma femme que je joue le plus. Mais c'est sûr que j'aurais besoin un peu de ça, à moins que ça ne soit carrément le théâtre pour transcender la sale expérience. Ouais, je me réfugierai en partie dans l'expression, peu importe les moyens.
- Tu déménagerais ?
- Houuu non. Pas dans un premier temps. Ou alors, hors de France, pourquoi pas. Mais ça, ça reste annexe. Parce qu'il y aurait forcément en partie rapprochement avec la belle-famille.
- Une autre femme ?
- Huuuuum. Nan. Pas comme avec ma femme. Ch'uis pas sûr d'obtenir autant avec quelqu'un d'autre qu'avec elle. Ca a l'air égoïste et calculé mais ça fait partie du jeu. J'ai des défauts qui ne sont pas forcément compatibles avec la vie de couple. Comme tout le monde, cela dit. Mais il y a surtout aussi les goûts communs. Faut que ça soit les chats, les mêmes séries télés, le voyage, le jeu de rôle, le théâtre. Pas simple, pas simple. Et puis chaque individu est unique, ça serait vain d'essayer de retrouver ma femme dans quelqu'un d'autre. Je suppose que je sortirais plus. Ma femme est facilement fatiguée le soir... Mais bref... Je pense aussi que j'essaierais comme beaucoup de gens d'avoir des "signes" d'une vie après la mort. Mais pas longtemps, pas trop longtemps. J'ai coupé ces signes quand mon père est mort pour que si âme il y ait, elle puisse suivre son chemin. Je pense que c'est bien de ne pas chercher constamment le défunt.
- Tu t'imagines quoi d'autre ?
- Rien pour l'instant. Rien d'autre que le fait que les gens vivent très facilement dans l'illusion et dans le fait que tout soit acquis. Ceci dit penser à la perte même si elle n'a pas lieu, c'est sans doute aussi vu comme une sorte d'angoisse. Il est fragile le juste milieu entre se préparer éventuellement par une sorte de projection dans un contexte "et si" et le fait d'avoir peur de perdre l'autre en permanence. Mais avoir peur de perdre l'autre, c'est aussi avoir peur de perdre son confort, une partie de soi qui est bien rôdée et qu'on comprend bien. Perdre l'autre, c'est devoir réapprivoiser une partie de soi. Je me demande si ce n'est pas ce qui est le plus dur pour la plupart des gens.
- Et ça ferait quoi à ta femme si toi tu n'étais plus là ?
- C'est un exercice qui ne m'appartient pas. Ce n'est pas à moi de répondre à ça. Déjà que pour soi c'est dur d'imaginer, alors pour les autres, tu penses.
Je reste juste persuadé d'un seul truc. La perte de l'autre est moins dure quand tu as eu un enfant avec. Parce que c'est quelque chose à quoi se raccrocher et une partie de la personne défunte qui continue à exister.
- Hé c'est pour ça aussi que les gens font des gosses, pour continuer à exister.

mardi 7 juillet 2009

Chimio

3 heures 06, le 7
Y avait c'monsieur, qui était ancien directeur d'école à Mayotte et dans des tas d'autres endroits en outremer.
Y avait Gilles, que j'ai aperçu parce que sa porte était ouverte et qui semblait bien souffrir.
Mais je reviens à l'ancien directeur. Pas de bol. Une nouvelle session de chimio alors qu'il devait partir en vacances et le crabe qui se réveille juste pile quand il prend sa retraite.
Pas de bol parce qu'un monsieur vachement cultivé et intelligent mais qui a perdu le sens de ce qu'il devait faire une fois à la retraite.
Fini le travail 14 ou 15 heures par jour, il faut trouver un truc à faire.
Avoir une passion.
Les gens n'ont pas assez de passion.
Et les enfants ne peuvent pas être une passion. Ou alors, les enfants en général. Nos enfants nous quittent. Et s'ils étaient notre passion, quelque chose se déchire alors. Il faut trouver des loisirs pour exister, pour se transcender. Je reste sûr et certain que ceux qui s'occupent et sont heureux vivent plus longtemps que ceux qui s'emmerdent et se font chier.
J'espère que j'ai bien aidé ce monsieur avec qui j'ai longtemps parlé et que mes conseils furent sages.
- Comme d'hab, quoi ?
- Non, pas comme d'hab... Il y a toujours des choses plus poignantes que d'autres.
- Tu connais le nom de ce monsieur ?
- Non. Je sais juste qu'il fait partie de cette catégorie de gens qu'on a envie de connaitre plus profondément pour la clarté de leur regard sur le monde, pour leur lucidité ou pour leur esprit. Pour leur culture aussi sans doute.
- T'es fasciné par les gens qui ont de la culture ?
- Sachant que culturellement, je suis au-dessus du péquin moyen mais que dans les faits, je suis bien en dessous aussi de bon nombre de personnes, oui, j'aimerais être encore plus haut. Ca permettrait de profiter d'encore plus de choses dans la vie. Mais passons.Toutes ces choses en plus ne seraient pas forcément essentielles pour l'être que je suis.

lundi 6 juillet 2009

Sonne la cloche du Nord

3 heures 16, le 6
Sonne la cloche du Nord, le guerrier frémit. Il serre le poing sur son épée.
Sonne la cloche du Nord, le paysan blémit. Il se cache dans son grenier.
Sonne la cloche du Nord, le prince sourit. Il regarde la carte de sa contrée.
Sonne la cloche du Nord, l'évèque prie. Il espère qu'il pourra être sauvé.
Et au loin, au Nord, les clameurs sa uvages montent et les chevaux hénissent.
Et au loin, au Nord, l'homme au masque sombre caresse son crâne lisse.
Et au loin au Nord, l'armée des ténèbres se dresse prête à rentrer en lice.
Et au loin au Nord, ceux qui sont déjà morts se relèvent après leur sacrifice.
Pleurez hommes de peu de foi, tremblez...
Car voici venus les noirs et terribles cavaliers.
Qui raseront vos villages et vos maisonnées.
Avant de boire vos âmes et de vous condamner.
-Combien sont-ils les cavaliers ? Fit l'enfant, inquiet en regardant son grand-père.
-Vingt-huit. Du moins si on ne compte pas l'homme au masque sombre et celui au visage de poulpe.
-Mais qui sont-ils papy ?
-Celui qui n'avait plus besoin de respirer, Celui qui invoquait les éléments, Celui qui avait le temps de t'attaquer deux fois, Celui qui agressait par la force de son esprit, Celui qui faisait un mur de Force, Celui qui pouvait être plusieurs, Celui qui était l'as du corps à corps, Celui qui savait tout, Celui qui savait dominer, Celui qui créait des illusions, Celui qui ne mourait jamais., Celui qui traversait les surfaces, Celui qu'on ne voyait pas, Celui qui appelait les esprits, Celui qui voyait à travers le voile, Celui qui changeait de peau, Celui qui soignait très vite, Celui qui percevait tout, Celui qui voyait dans les esprits, Celui qui se déplaçait où il voulait, Celui qui était l'as du tir, Celui qui était très physique, Celui qui était très spirituel, Celui qui avait beaucoup de chance, Celui qui volait l'énergie, Celui qui volait.
- Et est-ce qu'il y a celui qui volait le pouvoir des autres ?
- Ouais, je t'ai dit qu'il y avait le vampire.
- Et qui sont-ils grand-père ?
- Ceux qui pourraient être les cavaliers de l'apocalypse. Ou les anges venus du ciel pour tous les détruire.
- J'aime pas ces vingt-huit grand-père.
- Personne n'aime jamais ce qu'il jalouse le plus.

dimanche 5 juillet 2009

Vista c'est du caca et fin du rush El Qantara...

2 heures 54...
Vista, c'est de la merde. Ca n'a pas de raison de te supprimer comme ça des pilotes. J'ai récupéré ma web-cam, mais j'en retiens une à tonton windows.
Sinon, j'vens d'finir ma dernière grosse journée des rencontres El Qantara et j'ai trouvé les moyens de me faire un hématome sous cutané au bras gauche en me prenant violemment une barre de fer.
Faut toujours que j'aie un truc qui puisse m'écloper.
J'espère que la douleur passera pour lundi. Je n'aime pas quand je ne fais pas ma gym une semaine, ça brise en partie ma volonté.
- Et t'aimes en avoir ?
- Hé pardi, quand on en a déjà pas beaucoup, faut savoir la conserver.

samedi 4 juillet 2009

Couille verte

3 heures 16...
Ma webcam déconne, rha...
Apparemment elle n'est plus reconnue par mon PC. Enervé.
Je vais vérifier demain si je peux la connecter à d'autres PC. Si ce n'est pas le cas, c'est que je suis bon pour en commander une nouvelle.
Si je peux la connecter, c'est que j'ai déjà une couille bien chiassée sur mon nouveau PC. Entre les deux maux, je ne sais choisir le pire.
Je sens que je vais m'énerver un peu demain.
Sans drame. Mais quand même. A tous les coups je vais devoir ressortir ma vieille web-cam.

vendredi 3 juillet 2009

Second After Shock.

3 heures 37, le 3 juillet...
J'ai revu notre spectacle ce matin, j'ai pu le comparer avec celui que j'ai vu ce soir. Comme l'année dernière, de l'extérieur, je ne peux pas m'empêcher de penser que les mecs du jeudi sont plus pros dans la mise en scène (des trucs plus lourds à gérer en nombre de personnes) et dans le décor. Il y avait plus d'éléments de scènes et j'ai eu la sensation étrange qu'il y avait plus de musique alors qu'ils avaient le droit à moins de pistes sonores que nous.
Ensuite, ce qui est fabuleux, c'est de comparer ce que fait une mise en scène. Deux mêmes textes vus sous des angles différents, ça éclaire vachement sur le travail que représente justement ce qu'on appelle la mise en scène.
Ce soir, le texte le plus comique des gars du jeudi était sans doute le plus lyrique ou poétique des gars du mercredi. Mais il faut dire que le texte dans ce très long passage n'était pas le même selon les groupes. C'est un texte tronqué car il fait près de 17 minutes le jeudi et 10 minutes le mercredi.
Un sacré morceau.
J'ai particulièrement apprécié les différences entre "l'anniversaire" par Clarisse, Philippe et moi et par Cédric, Alexandre et Maud. Pour résumer, le leur était inquiétant et noir alors que le nôtre était plus dans le registre du psychopathe avec des notes d'humour. Mon Goldberg était nettement plus dérangé que l'autre Goldberg mais moins dangereux de prime apparence. Enfin bref. Je parle surtout de ce texte parce que c'est mon préféré dans tout le spectacle avec Phèdre.
Notre "Phèdre" était étonnament notre texte le plus comique de nos textes alors que le Phèdre du jeudi avait sa part de comique presque uniquement dans le jeu des servantes derrière.
Dans l'ensemble, par contre, je ne sais pas comment quantifier le niveau de rire entre les deux spectacles. Je peux qualifier l'applaudimètre par contre, qui fut plus nombreux pour les jeudistes (il y avait plus de monde dans la salle, leur final étant quelque chose d'assez fort dans les remerciements).
Je ne peux pas quantifier non plus la qualité des deux spectacles. Ca c'est propre à ceux qui ont vu les deux.
En live.
Je pense que la semaine prochaine, je me ferai une soirée vidéo pour les revoir tous les deux et comparer.
Je reste juste avec cette impression qu'il y avait nettement plus de travail de mise en scène côté jeudi (les tontons flingueurs était un beau morceau) avec participation de plusieurs personnages dans plusieurs scènes et qu'il y a eu plus d'improvisation le mercredi (où justement, j'ai encore revu mon personnage en le définissant comme une sorte de gros con alcoolique et psychopathe avec parfois ses bons jours).
Mais peut-être est-ce dû au fait que justement j'ai la perception troublée parce que j'ai modifié des trucs en dernière minute et aussi à la sensation également que j'ai que les gars du jeudi sont plus assidus que nous le mercredi (où parfois il y a des absents).
Des bouts de vidéos, dès la semaine prochaine. Zoup la, tagada.

jeudi 2 juillet 2009

After shock

4 heures 11, le 2 juillet...
Hou que c'est bon, que c'est bon, que c'est bon... Une alchimie enfin créée. J'espère qu'on aura l'occasion de faire d'autres dates.
Je n'ai pas de photos du "pestacle", j'espère que certains me les donneront.
Je n'ai que des vidéos. Et elles sont de loin. Mais bon sang, quelle joie d'avoir l'occasion de ,ne pas rester que dans l'instant. De pouvoir revenir dessus, s'analyser. Je dois vraiment avouer que je me suis sans doute fait là l'un de mes cadeaux les plus utiles lorsque j'ai acheté cette caméra. Prochaine étape, un trépied et peut-être une caméra d'un niveau intermédiaire, un peu supérieure.
Mais bref, mais bref, mais bref, très bonne ambiance dans notre petit groupe de 11 et assurément l'envie profonde que ça puisse continuer. Je vais tout tenter pour essayer de garder en partie le lien cet été. Ca va manquer le rendez-vous hebdomadaire, quand même.

mercredi 1 juillet 2009

Le Pestacle, le pestacle, le pestacle

1 heure 49, le 1 juillet
Bon, ben, j'espère que tout s epassera bien.
Personnellement, je me sens détendu après avoir vu des scènes de la "répétition". J'en ai montré à Hervé, je suis assez content qu'une ou deux idées cons que j'ai eues l'aient fait marrer. Je gage que je vais en rajouter deux ou trois autres pour faire rire les gens qui n'auront pas l'occasion de rigoler à tout, quoi...
Bref... Planning des conneries.
"Je peux te l'acheter si tu veux avec tout, le bar, la pharmacie, le petit fleuriste, toute la rue si ça te plait" remplacé par "Je peux te l'acheter si tu veux avec tout, l'hôtel, le Pat'à Pain, le rond point, l'hotel Kyriad, la salle des fêtes, les costumes des gens qui se trouvent là-bas dans la salle en train de nous regarder nous engueuler".
"Si vous voulez savoir la vérité, Weber, vous commencez à me faire mal aux seins" remplacé par la même chose à laquelle se rajoute "et c'est pas facile, vraiment pas facile vu que j'ai un troisième téton".
"Pourquoi vous mettez-vous dans les jambes de tout le monde ?", pouf descente dans le public en touchant des jambes.
"Pourquoi est-ce que vous faites perdre la tête à cette pauvre femme ?", pouf une femme du public désignée.
"Pourquoi obligez-vous cet homme à sortir pour jouer aux échecs ?", pouf quelqu'un du public à qui j'file éventuellement des bonbons ou je saisis un des mecs en coulisse pour l'faire rentrer deux secondes...
" Pourquoi traitez vous cette jeune fille comme la lèpre, ce n'est pas la lèpre, Webber". Blim, facile de choisir aussi une jeune fille dans le public.
" Tu me fais mal, webber, tu me fais mal, surtout à mon troisième tétooooon là, tu joues un vilaiiiin jeu"
Il reste aussi trois opportunités pour moi de lancer des bonbons dans la gueule des gens, comme l'année dernière.
Pendant ma scène du canard à l'orange, où je pourrais lancer des bonbecs.
Après avoir occis le personnage de Clarisse où je soudoierai en partie le public... Chut. Surtout celui qui est de côté droit.
Après avoir sauvé Marie où là je vais raconter une vanne et soudoyer la partie gauche du public et vanner ceux qui se trouvent au fond.
Hou... Plus que quelques heures avant le public.
Frémissant je suis.