Sur le départ.
Plusieurs mois de galère et de doutes.
Mais des certitudes.
Pas d'argent.
Mais est-ce ça qui me fera vivre moi
avec la chance que j'ai d'être en couple ?
La passion qui devient de plus en plus
vive.
Je ne me sens jamais aussi bien que
lorsque je me transcende dans d'autres peaux.
Est-ce une volonté d'échapper à la
sienne ou un désir de sublimer le réel et d'apporter aux autres
l'expérience du beau ?
Peu importe.
La question ne se pose pas.
C'est là.
Après sept jours bien malade, sept
jours d'éveil, j'espère avoir les yeux ouverts tout le voyage.
Je suis particulièrement touché du
message de deux amis, un sur internet et un autre qui est passé à
la maison en coup de vent cette après-midi pour me faire un cadeau.
Je suis touché, oui.
J'ai aussi pas mal profité de ma
partie d'hier et j'ai eu le temps d'écrire un peu, comme j'aime le
faire, juste de quoi retrouver et raviver la flamme qui s'éteint par
trop quand je souffre.
Ne plus souffrir, vivre.
Aujourd'hui j'ai lu la biographie de
Fiodor Dostoïevski.
A partir de demain, je lis l'Idiot.
Je veux être à fond pour le rôle.
Je veux être à fond pour la pièce.
Tout comme Max m'avait habité totalement dans les jours précédant
la représentation, ça sera le cas pour Rogojine.
Rogojine le démon.
Jouer un démon plutôt qu'un christ.
C'est plus excitant, non ?
Enfin...
Je crois.
La page du jour en attendant :
Et le voyage en Irlande, ce que
j'attends ?
Ah ah ah ah.
Comme d'habitude, rien en avance. La
surprise et le choc du voyage sont parfois plus grands quand tu
n'attends rien, justement...
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